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2001 : Lyon marque la page

Retour sur la finale de la Coupe de la Ligue et hommage à l’Olympique lyonnais (on aura décidément tout vu cette saison) pour ce "premier" titre qui ouvre peut-être une série plus impressionnante…
Auteur : Curtis Midfield et Pierre Martini le 7 Mai 2001

 

On a toutes les raisons de le regretter, mais la Coupe de la Ligue a cette saison vampirisé une Coupe de France moins facile et moins lucrative, et son gala de clôture présentait, sans faire injure à Amiens et Strasbourg, une affiche sensiblement plus excitante que celle de sa consoeur. De fait, depuis la réhabilitation de la CL en 95, à l’exception d’un joli PSG-Bordeaux en 98 qui inaugurait presque le Stade de France, peu de finales ont atteint le niveau de jeu et surtout d’enjeu de cette intéressante édition.
On connaissait son importance primordiale pour les deux protagonistes: l’un y voyait un dernier recours pour sauver quelque peu une saison ratée et accrocher l'Europe. L’autre, tenait l’occasion de ramener enfin un trophée et de couronner une année que seuls les Nantais auront, pour le moment, réussi à gâcher.

Premiers en action, les Monégasques dominèrent largement le premier quart d'heure. Et seul Coupet réussit vraiment à les mettre en échec. Si le fossé entre les deux équipes se combla légèrement par la suite, la maîtrise, notamment technique, resta largement rouge et blanche et Lyon avait bien du mal à entrer dans la rencontre. Recroquevillés, trop craintifs, les gones plaçaient leur salut une nouvelle fois entre les pieds de leurs deux pointes magiques. Bien leur en prit puisque après un superbe une-deux avec Marlet pour sauter littéralement la dernière ligne monégasque, Caçapa plomba la défense azuréenne d’un but qui pesait lourd dans le destin du match. Avec la crainte que le ballon ne franchisse pas la ligne, le Brésilien s’expédia lui-même au fond des filets. Le score à la mi-temps reflétait assez précisément la situation des deux équipes à l'issue de la saison. D'un coté, une équipe capable de pratiquer par intermittence un jeu de haut niveau, mais vulnérable au premier coup de froid. De l'autre, un collectif pas toujours génial mais d'une rare solidité avec des attaquants hors normes.

L'interrogation fondamentale à l'entrée de la seconde période résidait dans la capacité de réaction des hommes de Puel. Les discours volontaristes resteraient-ils une nouvelle fois sans effets? Dans un premier temps, la réplique de Monégasques vexés et énervés consista en un durcissement sensible du jeu. Puis à l'heure de jeu, un peu par surprise, Nonda égalisa sur une action peu évidente à concrétiser. Ce but eut paradoxalement pour effet de pousser sans retenue les Lyonnais à l'assaut des buts de Porato. Offensifs mais inefficaces puisque la fin du temps réglementaire fut atteinte sur le score acquis. Une mi-temps par équipe, un but de chaque côté, personne ne s'était départagé.

Place à une prolongation qui n'apporta rien de nouveau. Fatigue, systèmes défensifs renforcés, crainte mutuelle, tous ces éléments se conjuguèrent pour verrouiller la fin de cette partie, qui sembla alors vouer son sort à une cruelle séance des penalties. C'était sans compter sur l’un des tout meilleurs joueurs du championnat, le meilleur pour beaucoup d’entre nous, stupidement ignoré par la sélection brésilienne. L’extraordinaire débordement d’Anderson et son centre en retrait envoyèrent les Lyonnais au paradis, puisqu’une reprise acrobatique et providentielle de Müller fit office de but en or.

Une nouvelle fois, les hommes de Santini l'emportent à la dernière minute. Preuve de leur solidité et d'une rare abnégation. L’OL 2000/01a déjà vaincu un début de saison très inquiétant, pour terminer à fond en bout de ligne droite. Il s’est sorti avec les honneurs d’un périlleux parcours en Ligue des champions. Fort de sa culture tactique santinienne, de son impact physique, d’une solidarité acquise dans la difficulté etde ses individualités, il méritait au moins ce titre cette saison. Seul «gros» à avoir tenu son rang (avec, dans une moindre mesure, Bordeaux), le club de Jean-Michel Aulas s’est peut-être offert le petit choc psychologique qui lui permettra d’abandonner ses complexes pour jouer —notamment sur la scène européenne— un rôle à sa mesure. Comme c’est aussi le seul «gros» à avoir fait preuve d’intelligence récemment, on n’imagine pas un démembrement de cette remarquable équipe durant l’été prochain, ni des choix sportifs irresponsables.
Lyon s’offre un bonheur plus grand que son trophée, mais ce n’est peut-être qu’un début, car à bien y réfléchir, cet Olympique-là a tout pour être l’équipe que les Français vont aimer. Sauf son président, bien entendu.

Réactions

  • René Leys le 07/05/2001 à 14h40
    Merci les gars, vous avez à peu près dis ce je pense. Pour rentrer dans le club fermé des équipes appréciées et encouragées au delà de leur région d'implantation, Lyon a besoin de nous réconcilier avec la Ligue des Champion en y faisant une grosse performance l'année prochaine. S'il veut y parvenir, Aulas doit recruter un super n° 10 (Dorasso et Mallebranque sont 2 super 1/2 10), et un super demi défensif, genre Petit. Ailleurs, s'ils concervent leur effectif, ils sont pourvus. Il ne reste plus qu'à doubler quelques postes.

  • le consul le 08/05/2001 à 20h24
    Lyon ne sera jamais une grande equipe. C'est une certitude. Une evidence biblique. Non pas qu'elle soit indigne de ce statut.
    Simplement Lyon reste Lyon, c'est a dire une ville sans ame, perdue entre paris et marseille, une halte TGV... Lyon n'a jamais fait rever la France. Je parle la de la ville. Tout recemment les eleves de normal sup ont refuse que leur siege soit transfere pres du Rhone. Lyon n'est pas une ville bandante, juste une sortie d'autoroute.
    C'est ainsi.
    Ils pourront gagner la ligue des champions, cela ne changera rien a l'affaire.
    Lyon est victime de son image de ville tranquillement bourgeoise, centriste, quiete, transparente.
    Meme Rene Belleto a deserte sa ville.

    Quand a Aulas, il n'a surement pas lu Faulkner, Melville ou Kafka mais apres tout......

  • René Leys le 08/05/2001 à 23h31
    ...il n'est pas le seul. Ces 3 auteurs associés à un Strinberg ou un Ibsen, pourraient pourtant symboliser, Fort à propos, les 4 points cardinaux dont Lyon est le carrefour en Europe. L'ancienne capitale des Gaules est en effet située au croisement fluvial et géographique des influences sudistes, occidentales, est-européennes et nordiques. Ce qui la rend riche d'un potentiel, et d'un passé que sans doute on connaît mal.

    Et même si son palmarès est un désert, en étant positionnée sur une telle Rose des Vents, elle peut espérer voyager loin. Si l'ennui provincial et la torpeur bourgeoise dont tu parles correspondent à un semblant de réalité, le public lyonnais saisira peut-être la réussite européenne de son club comme l'opportunité de vibrer un peu plus qu'il ne l'a fait jusqu'à présent, et de transhumer à travers toute l'Europe pour aller supporter son équipe. D'avoir retenu si longtemps, sous la façade d'une apparence froide et contenue, la passion qui brûlait à l'intérieur de lui, lui a sans doute donné des envies de nomadisme brûlant et de fuite imaginaire.

    Aulas, qui n'a sans doute rien lu, a peut-être anticipé cette possible perspective, et serait bien inspiré, je le répète, de recruter un n°10 et un n°6, s'il veut gagner les batailles du Milieu qui l'attendent.

    Sinon Turin, autre ville littéraire, voire Milan ne sont pas forcément les villes les plus excitantes de l'Italie, pourtant en football...Même chose pour Glasgow et Manchester, voire Liverpool. Et toutes les grandes villes de foot sont parties de zéro, alors pourquoi pas Lyon...

    En tout cas le consul, même si tu as l'air d'être faché avec les accents, je suis content de te lire à nouveau...

  • le consul le 09/05/2001 à 02h52
    Une nouvelle fois, quand je minaude sur Lyon, je ne juge pas la qualite intrinseque de l'olympique lyonnais ou la flamboyance de ces supporters.
    Je dis simplement que Lyon n'est pas une ville de football. D'ailleurs je crois tout bonnement que la France n'est pas une terre de football. Quand bien meme elle glane des lauriers plus ou moins merites. ( Franchement est-ce que tout reel amateur de football n'a d'autre choix que de dire que les pays bas, plus que tout autre equipe, meritait de remporter la derniere coupe du monde?)

    Vu de France, le football est percu comme un simple divertissement, une facon agreable de passer le temps avachi devant son poste mais jamais il n'a eu cette resonnance tragique, dramatique, epique, existentielle des footballs anglo saxons, bataves ou hispaniques.
    C'est un fait.
    Existentiel...
    Wenger disait que la pire des choses quand Arsenal perdait n'etait pas tellement la defaite en soi mais le fait que les gens allaient etre tristes pendant une semaine.
    Etre triste. Non pas en colere. Simplement triste.

    Lyon, tout comme Paris, sont de ces clubs artificiels qui ne reposent sur rien de bien concret. Lyon suffoque sous le poids d'une bourgeoisie sommeillante, Paris souff red'une population eclatee, bigaree, paresseuse. ( Faut-il mentionner que Londres et sa banlieue peuvent s'ennorgueillir d'une dizaine de clubs..)

    Alors oui, avouons, le Lyon ne fait pas bander. Seuls en France Marseille et surtout Saint Etienne ont su communier avec l'esprit du peuple, epouser l'air du temps: la crise economique pour les verts, le tout fric pour l'OM.

    Le reste n'est que litterature.

    P.S: je suis desole que mes messages soient orphelins d'accents mais vivant loin de la Gaulle, je tape sur un clavier anglo saxon!

  • nfl le 09/05/2001 à 11h38
    Eh Le Consul, t'as pas l'impression de porter un jugement un peu hâtif?! Une ville sans âme... Mais t'as vécu combien de temps à Lyon pour en parler si bien? Pas une ville de foot... Et les 30000 spectateurs par match cette saison, ils venaient sans doute de St-Etienne? Désolé pour toi que l'éclosion lyonnaise t'oblige à remmettre en cause tes idées reçues selon lesquelles j'imagine que seules des villes comme Marseille, St-Etienne ou Lens méritent que tu leur octroit cette appellation du haut de ton jugement sans failles, ô grand détenteur de la vérité! Evite seulement de gâcher mon plaisir de voir enfin cette belle équipe ramener un trophée et rendre heureuse une ville entière. Puisqu'on en est là, puis-je me permettre de te demander ce qui, selon toi, fait (de façon définitive semble-t-il) une ville de foot? Et en quoi Lyon n'est-elle qu'une autoroute (ça c'est le genre de remarques qui émane souvent de gens tellement ouverts d'esprit qu'ils n'ont jamais pris le soin de se demander ce qu'il y avait au-dessus du tunnel de Fourvière... C'est tellement plus confortable de se persuader que Lyon est une ville de merde, froide, avec un public bidon, etc. Les clichés ça évite de réfléchir, t'as raison ça te fatiguerait).

  • le consul le 09/05/2001 à 20h00
    pourquoi cette agressivite?
    L'argument avance de 30000 supporters est risible. Quel expoit pour une ville de plusieurs million d'habitants!!!!!

    Lyon, un neant litteraire, un non lieu culturel, ou la culture footbalistique se resume aux declarations d'un nain nomme Aulas....
    Aulas. Lyon. Meme combat. La France ne se passionera jamais pour vous. Trop froid. trop hautain.

  • eXcesS le 09/05/2001 à 23h03
    Comme je te l'ai déjà dit consul de mes fesses, et puisque tu récidives, Lyon est une ville transparante aux yeux des médiocres et hautaine vis-à-vis des gens méprisables...
    Ne cherche pas plus loin les raisons de ton inculture à son sujet.
    Je ne suis pas assez lyonnais pour ne pas réagir à de tels propos. Les vrais lyonnais s'en blanceraient, le fait est que ça m'énerve...
    Donne moi l'adresse d'un autre forum plus adapté si tu veux apprendre et ne pas rester l'enfant sauvage perdu loin de sa France natale...
    A bientôt Mowgli

  • Nessie69 le 10/05/2001 à 00h58
    Il est étonnant de voir comment Consul s'étonne de l'agressivité de certains alors qu'il est le premier à en user !
    Ce n'est pas parce que ta plume est plus léchée qu'elle n'est pas acerbe. Tes insultes gratuites envers Lyon ("Lyon, un neant litteraire, un non lieu culturel") montrent quel personnage tu es. Car non seulement tu es un inculte,mais en plus tu parles de choses que tu ne connais pas.
    Alors je te rappelle ignare, que Lugdunum, fondé en 43 av JC, était déjà la capitale des Gaules alors que Lutèce (Paris) n'était qu'un hameau composé d'un forum et de 25 maisons. L'imprimerie fit sa première apparition en France à Lyon. Même chose pour la première école vétérinaire d'Europe, l'ascension du premier aérostat des frères Montgolfier et les découvertes du physicien Ampère au XVIIe siècle. Je te rappelle aussi que Lyon est inscrit au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO (comme Venise, Saint Petersbourg ou Prague). Lyon est la ville des frères Lumière, d'Antoine de Saint-Exupéry (aviateur, écrivain, inventeur), de Pasteur, de Rabelais, et de de Bernard Pivot...
    En Architecture, je ne parlerai que de Tony Garnier ou de Frédéric Bartholdi (à qui l'on doit la statue de la liberté). Lyon est encore la capitale mondiale de la gastronomie (Les 3 gros, Paul Bocuse, Léon de Lyon, Orsi...) et de la résistance. Le palais Saint Pierre est le 2eme plus grand musée français après le Louvre. Bref je m'arrêterai là, car ici on parle avant tout de football.
    Ce petit écart historique était néanmoins nécessaire pour démontrer aux lecteurs des cahiers du football que Consul, tu n'es qu'un faux érudit qui cache derrière une plume élégante un profond misérabilisme culturel, un espèce d'imbécile en ligne qui aime dénigrer gratuitement le patrimoine culturel des gens. Et ça je ne le supporte pas.
    Alors j'espère que la prochaine fois, tu fermeras ta gueule d'intello de pacotille. Ou alors achète-toi avant "La culture pour les nuls"...
    Sans rancune minable !

  • Salentino le 10/05/2001 à 01h28
    D'accord avec toi Nessie, mais les frères Troisgros, c'est pas à Lyon, c'est à Roanne, face à la gare.

  • Nessie69 le 10/05/2001 à 01h37
    Je te l'accorde Salentino, mais à 1/2 heure de Perrache, je considère ce resto comme Lyonnais...

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