40 de trêve
Pour traverser le grand vide interstellaire qui sépare une finale de Championnat d'Europe des nations d'une première journée du championnat de France, les Cahiers du foot se font cahiers de vacances, mais restent allumés même en plein jour, en attendant une reprise pleine de nouveautés affriolantes et de projets titanesques.
Première évolution, qui commence aujourd'hui: il n'y aura jamais de numéro 40, puisque comme durant l'Euro, la mise à jour se fera n'importe quand, dès que l'actualité l'exige ou si elle le demande poliment. Certes, au rythme actuel de l'Intertoto, du marché des rumeurs de transferts et des matches amicaux contre le Dynamo Dniepropetrvsk, nous avons encore le temps de monter en puissance...
Pour le reste, les Cahiers, qui ont refusé les propositions des plus gros investisseurs, resteront ce magazine de foot et d'eau fraîche et conserveront à température ambiante leur ligne éditoriale résolument pour le beau jeu et les victoires des Bleus, contre les lobbies du pognon et les journalistes de télévision (en résumant un peu).
Vous viendrez donc quand vous le sentirez, la porte est ouverte. Vous serez même invités à l'enfoncer et à envahir les nouveaux forums: l'un pour la polémique et les débats (ex.: A quoi sert Djorkaeff? Roger Lemerre est-il un subtil métaphysicien de la tactique ou un brave gars chanceux? Didier Roustan peut-il se taire?..) l'autre pour l'expression directe ("Jean-Patrick Sacdefiel existe, je l'ai rencontré", "De la supériorité du 5-1-2-2 sur les pelouses grasses", "Psychopathologie du commentateur sportif" etc.). Il sera même bientôt possible d'entamer le débat dans la foulée de chaque article, histoire de montrer que l'interactivité sur Internet n'est pas un vain mot.
C'est d'ailleurs l'occasion de saluer tous ceux qui ont contribué au forum de la saison passée et l'ont animé de diverses façons mais toujours avec conviction, depuis les expressions les plus littéraires jusqu'aux révélations les plus intimes, en passant par quelques énervements… Merci aussi à tous ceux qui nous ont écrit pour nous encourager, nous critiquer ou pour insulter J.-P. Sacdefiel. Le service courrier est totalement débordé, alors pardon pour les retards dans nos réponses, mais toutes ces réactions contribuent grandement à faire avancer la machine.
Si l'on considère à la fois le budget publicitaire et promotionnel des Cahiers (environ un carnet de timbres) et le nombre croissant de leurs visiteurs, nous avons des raisons de croire que l'aventure est appelée à se poursuivre...
A bientôt!