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Allemagne 0-0 Pologne : Robert et toute sa Glik

Matchbox – Parfois, il n’est pas nécessaire de conclure pour prendre du plaisir. La preuve avec ce premier résultat vierge de la compétition à l'issue d'une partie malgré tout plaisante.

Auteur : Christophe Zemmour et Varane de Komodo le 17 Juin 2016

 

 

Stade de France, Saint-Denis.

 

Buts: kein.

 

Allemagne: Neuer – Höwedes, Hummels, Boateng, Hector- Khedira, Kroos - Müller, Özil, Draxler (Gomez, 71e) - Götze (Schürrle, 66e).

 

Pologne: Fabianski – Piszczek, Glik, Pazdan, Jedrzejczyk - Blaszczykowski (Kaputska, 80e), Krychowiak, Maczynski (Jodlowiec, 76e), Grosicki (Peszko, 87e) - Milik, Lewandowski.

 

Arbitre: Björn Kuipers (Pays-Bas).

 

11 octobre 2014. Dernière confrontation entre Allemands et Polonais. Première victoire également de la Pologne contre l’éternel voisin. 16 juin 2016. Le match a forcément une saveur particulière, et a été entouré par tous les spécialistes lors du tirage au sort. Par Robert Lewandowski et Lukasz Piszczek également, habitués aux joutes de la Buli. Alors ce 16 juin, Paris s’est orné de blanc, de rouge, de jaune et de noir pour fêter la Mannschaft & les Bialo-czerwoni. Les deux équipes avaient entamé leur Euro par des matches inégaux, mais victorieux. L’affiche, calée au Stade de France, reste attendue.

 

 

La nalyse

Le match commence sur une bonne intensité, en témoigne le carton jaune pris par Sami Khedira après trois minutes, pour couper court à une contre-attaque polonaise. Les Allemands poussent directement avec un Kroos qui joue un rôle de véritable métronome au milieu de terrain; la Pologne attendant le contre en limitant fortement les espaces.

 

 

Le public, lui, a pris parti. Les supporters présents dans l’enceinte dionysienne soutiennent massivement les Rouge et blanc. Les Polonais renversent la physionomie à partir de la quinzième minute et prennent le jeu à leur compte, les Allemands construisent de plus en plus difficilement. Leurs adversaires semblent moins talentueux, mais plus puissants et organisés, et sont plus présents jusqu’à la 35e; puis les forces s’équilibrent, avec du rythme mais peu d’occasions franches. La rencontre est agréable, Lewandowski et Hummels se livrent un joli duel et on voit même l’attaquant polonais se démener au pressing et son ex futur-futur ex coéquipier en club réaliser des anticipations et des passes savoureuses qui cassent les lignes.

 

La deuxième période part plus vite que Myriam Soumaré sur un 200m, avec deux énormes occasions dans les deux premières minutes, une de chaque côté. De la bouche ou du nez, allez savoir, Milik, dans les 5,50 mètres, rate une offrande de Grosicki (46e). La Pologne est solidaire, appliquée, mobile et tonique mais commence aussi à concéder des opportunités et Götze bute sur Fabianski après une passe laser de maître Kroos (47e). Hummels continue à avoir du flair et signe un retour délicieux sur Milik (51e) trop lent à profiter de la profondeur. Comme Lewandowski à la 59e, lancé dans l’axe, mais qui se fait rattraper par un tacle de Boateng, comme en première période face à Hummels. Son mano a mano avec le grand Mats est toujours aussi plaisant.

 

Le match perd de son rythme pendant 10 minutes, avant deux énormes occasions: Milik qui nakatise le ballon suite à un superbe travail de Lewandowski et de Grosicki (69e). La réponse allemande est immédiate, avec la frappe d’un Özil, qui se réveille enfin, sous la barre, claquée brillamment en corner par Fabianski. On croirait revivre le tout début de la seconde période.

 

Encore une accalmie tandis que la pluie retombe sur le Stade de France, avec toujours de l’intensité, les premiers changements, mais pas d’occasions franches de la 70e à la 80e. L’Allemagne pousse pour emporter la mise. Comme le prouve cette combinaison à une touche de balle entre Özil et Müller qui se termine par un ballon mal contrôlé par Höwedes dans la surface. Fabianski sort du poing le dernier coup franc et on en reste là. On n’a pas vu de but, mais on a assisté à l’un des meilleurs matches de ce jeune tournoi.

 

 

 

Les gars

Face à un bloc polonais si compact, on ne peut qu’opter pour une décomposition ligne par ligne. Côté Allemand, Neuer a fait du Neuer. Il n’a pas été vraiment mis en danger, et a servi de cinquième défenseur quand son équipe poussait. Les défenseurs ont fait le travail, Boateng et Hummels se sacrifiant à plusieurs reprises pour préserver le but, avec une mention spéciale pour le revenant Mats qui a régalé avec quelques passes de classe. Hector et Höwedes, corrects défensivement, ont été limités offensivement par la rigueur polonaise. Au milieu, Kroos a surnagé, Khedira a été bon; mais la ligne de trois offensifs, hormis une superbe frappe d’Özil, a été inefficace. Götze placé en pointe, n’a été que peu trouvé, grâce à la grosse défense polonaise.

 

Pour la Pologne, Fabianski a été sollicité une fois, par Özil. Résultat, une grosse claquette qui prive la Mannschaft de l’ouverture du score. La défense polonaise a été ultra solidaire. Bien organisée, avec en point d’orgue un superbe Pazdan, l’homme du match, assurément. Le milieu s’est sacrifié. Krychowiak a fait parler le physique, les latéraux Grosicki et Blaszczykowski ont énormément couru et aidé défensivement. En attaque, Robert Lewandowski a énormément pressé, il a aussi créé, avec des passes astucieuses. Dommage qu’il ait eu une telle lenteur de geste au moment de la frappe. Milik, même si complémentaire au grand Bob, peut s’en vouloir d’avoir raté une tête à bout portant et une frappe à 10m.

 

 

 

Les observations en vrac

Quand on a entendu Jean-Marc Ferreri dire “Machinski”, on a pensé qu’il disait “Machin” en polonais à propos d’un joueur qu’il ne connaissait pas. Mais en fait non, y a vraiment un gars qui s’appelle comme ça.

 

Passer de la petite passe verticale de Rami à deux mètres à des relances qui percent des lignes c’est déprimant.

 

Jedrzejczyk, Blaszczykowski, Maczynski, Piszczek… on comprend pourquoi personne ne voulait écrire cette matchbox.

 

Même sur un match où aucun des joueurs ne joue à Paris, les commentateurs de M6 placent une référence au PSG.

 

C’est un fait: Robert a musclé son jeu.

 

 

Les observations en vrac

==> Tonton Danijel - 19h52
Du coup, la Mannschaft peut très bien finir troisième...

 

==> Blafafoire - 21h30
Avec l'âge, Löw ressemble de plus en plus à un genre de Françoise Sagan brune.

 

==> Julow - 21h34
En regardant un match avec Boateng-Hummels dedans, il est strictement interdit de penser à la charnière bleue. In-ter-dit.

 

==> Mevatlav Ekraspeck - 21h27
Je suis en train de chercher depuis quand je n'avais pas vu les Polonais aussi fringants...

==> CELTIC BHOY - 21h34
Depuis 2006. L'équipe d'Allemagne avec Klose et Podolski

 

 

==> Save Our Sport - 22h26
Milik , ça veut dire ratage en Polonais ?

 

==> Fugazi - 22h46
Joachim est entrain d'appeler Didier pour le tuyau moneytime.

 

 

Les titres auxquels vous avez échappé

You shall not Pazdan

Glik me More

Une bonne Pazdan

Boateng mais ne coule pas

 

Réactions

  • RabbiJacob le 17/06/2016 à 07h16
    Il y a une légère coquille au niveau du score les gars.

  • Tonton Danijel le 17/06/2016 à 08h12
    Oui, et puis une erreur dans le "vu du forum", Klose et Podolski, c'était en référence à la dernière fois où quelqu'un se demandait avoir vu une belle équipe de Pologne.

  • Ba Zenga le 17/06/2016 à 09h19
    Merci les enfants, c'est corrigé!

  • Julow le 17/06/2016 à 10h42
    (corrige-moi donc aussi ce vilain "prendre partie" – parti – qu'on pourrait à la rigueur employer au pluriel pour Löw)

    Je suis par ailleurs ravie de découvrir qu'Eric Di Meco nous écrive des nalyses. "Le match commence sur une bonne intensité, en témoigne le carton jaune pris par Sami Khedira après trois minutes", c'est très doux.

    Bisous taquins, et merci.

  • Varane de Komodo le 17/06/2016 à 11h07
    Julow
    aujourd'hui à 10h42

    (corrige-moi donc aussi ce vilain "prendre partie" – parti – qu'on pourrait à la rigueur employer au pluriel pour Löw)

    Je suis par ailleurs ravie de découvrir qu'Eric Di Meco nous écrive des nalyses. "Le match commence sur une bonne intensité, en témoigne le carton jaune pris par Sami Khedira après trois minutes", c'est très doux.

    Bisous taquins, et merci.


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    Les deux sont ma faute - et la stout que je buvais.

  • Rock n Santa Cruz le 17/06/2016 à 11h35
    C'est pas Grosicki qui sert Milik pour la Nakatisation ?

  • Varane de Komodo le 17/06/2016 à 11h43
    Rock n Santa Cruz
    aujourd'hui à 11h35

    C'est pas Grosicki qui sert Milik pour la Nakatisation ?

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    Bien vu, je voulais tourner la phrase en insistant sur l'énorme travail de Lewandowski avant la passe de Grosicki, qui vient vraiment percer la défense allemande. Désolé si ce n'était pas clair :)

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