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Autopsie de la déroute anglaise

Euro : les Cahiers sur lemonde.fr  Au-delà de l'élimination contre l'Islande, il y a des maux plus profonds dans cette équipe d’Angleterre, engluée dans un système que son entraîneur, Roy Hodgson, n’a pas voulu remettre en cause.

Auteur : Christophe Kuchly le 28 Juin 2016

 


Côté anglais, on a déjà vécu des semaines plus apaisées. Et il ne manquerait plus qu’un scandale sur la vie privée d’une célébrité pour que tous les tabloïds outre-Manche soient obligés de tripler leur pagination. Le football est évidemment bien moins important que la politique mais, dans le pays qui l’a inventé et qui dispose du championnat le plus riche, les échecs, même répétés, passent mal.

 

Au lendemain de la défaite en huitièmes de finale, le clin d’œil est double: l’élimination dans la foulée du "Brexit" bien sûr, mais aussi l’identité de l’adversaire, l’Islande, dont la population équivaut à celle de Leicester, champion surprise de Premier League. Ceux qui aiment croire au destin y verront des signes. Il y a sans doute, dans le football comme ailleurs, une part d’irrationnel. Mais les causes de l’échec de l’Angleterre sont bien plus prosaïques. Surtout qu’après tout, le pays de Galles, qui a voté de la même manière et aligne un club en Premier League (Swansea), est encore en course…

 

La défaite anglaise, c’est d’abord la victoire de l’Islande. Car il ne faut pas se méprendre: contrairement aux équipes d’amateurs qui essaient de créer l’exploit en Coupe de France face aux pros, le pays nordique est bien équipé en talents. Nantes, Malmö, Bâle, Krasnodar… mais aussi Swansea ou Cardiff: les Islandais titulaires hier soir sont nombreux à jouer dans un grand championnat ou, au moins, à disputer les coupes européennes. Pas de quoi rivaliser avec les stars du camp d’en face, bien sûr, mais traiter l’événement avec la bienveillante condescendance accordée aux "petits" serait faire fausse route. Si l’Islande mérite qu’on la félicite, c’est d’abord pour la qualité de sa formation et l’apport tactique de son sélectionneur suédois (...)

 

 

 

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Réactions

  • José-Mickaël le 28/06/2016 à 17h20
    Cet article est très intéressant, mais il explique les maux de l'Angleterre en phase finale, maux qu'elle n'a visiblement pas en éliminatoires. Car en 2014 comme en 2016, l'énigme (je trouve) est le contraste entre des éliminatoires très réussis (grand chelem pour 2016 !) et une phase finale ratée. (On peut ajouter que la campagne de matchs amicaux avait été elle aussi réussie.) Pourquoi l'Angleterre a-t-elle des soucis au niveau de la tactique, de la transmission des consignes, du rendement de ses joueurs, de gestion des remplacements, etc. seulement à partir du mois de juin ?


  • osvaldo piazzolla le 28/06/2016 à 17h45
    Il y a aussi le fameux argument de la trêve hivernale qui est un serpent de mer outre-channel. on peut estimer que c'est particulièrement au mois de juin que ça se fait sentir.

  • Espinas le 28/06/2016 à 17h49
    José-Mickaël
    aujourd'hui à 17h20

    Cet article est très intéressant, mais il explique les maux de l'Angleterre en phase finale, maux qu'elle n'a visiblement pas en éliminatoires. Car en 2014 comme en 2016, l'énigme (je trouve) est le contraste entre des éliminatoires très réussis (grand chelem pour 2016 !) et une phase finale ratée. (On peut ajouter que la campagne de matchs amicaux avait été elle aussi réussie.) Pourquoi l'Angleterre a-t-elle des soucis au niveau de la tactique, de la transmission des consignes, du rendement de ses joueurs, de gestion des remplacements, etc. seulement à partir du mois de juin ?
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    Entre les éliminatoires et la vrai compèt', il y a souvent un monde.
    Exemples: la France du grand chelem en 92 sortie au 1er tour et qui galère à se qualifier en 2000 pour être titrée, ou 2006 avec des qualifs bien médiocres avant d'aller en finale.

    Le Brésil 2002 se qualifie aussi de justesse. A l'inverse, la République Tchèque en 2000 tombe au 1er tour, bien aidé par un tirage au sort impossible ac la France et les Pays-Bas.

    Pour les Anglais, à force d'être décevants en phase finale, leur vrai niveau doit peut être se relativiser. Le sélectionneur a un grand rôle comme dit dans l'article, après avoir gaché la génération Lampard-Gerrard- Scholes faute d'avoir choisi un leader entre eux, le bilan d'Hodgson est pas terrible sur 2014 et 2016 et ses choix ont pas forcément marché (Kane, Rooney, Lallana...).

    Et puis, les tirs aux buts, quoi: 90, 96, 98, 2004, 2006, 2012.


  • Espinas le 28/06/2016 à 17h50
    Me relisant, ce n'est évidemment pas Hodgson qui n'a pas choisi parmi Lampard, Scholes et Gerrard mais ses prédecesseurs.

  • José-Mickaël le 28/06/2016 à 18h07
    Espinas
    aujourd'hui à 17h49

    > Et puis, les tirs aux buts, quoi: 90, 96, 98, 2004, 2006, 2012.

    Argh, c'est étonnant ! Alors que les Allemands ne les ratent jamais, les Anglais les ratent tout le temps. Sur une telle série, ce n'est plus du hasard, il doit bien y avoir une raison.

  • leo le 28/06/2016 à 18h35
    A noter que l'Angleterre élimine l'Espagne aux TAB en 96

  • Tonton Danijel le 28/06/2016 à 18h50
    On me dit dans l'oreillette que quand tu n'as pas de gardien, l'exercice des tirs au but est un poil plus compliqué.

    De ce fait, une stat assez édifiante sur le niveau anglais dont je me suis rendu compte: Joe Hart est le seul des gardiens anglais en activité à avoir déjà joué en Ligue des Champions. En effet, pour trouver trace d'un gardien anglais présent en Ligue des Champions (et même, comme Joe Hart, champion d'Angleterre), il faut remonter à David Seaman. Tous les autres gardiens (entre autres: Cech et Courtois, Van Der Sar, Dudek et Reina, Csezny et Ospina) sont étrangers. Et l'an prochain, malgré la nouveauté des clubs, cela ne va pas changer avec Lloris et Casper Schmeichel dans les buts de Tottenham et Leicester...

  • Zénon Zadkine le 28/06/2016 à 19h59
    Wikip... ta mémoire doit faire une erreur : Fraser Forster a joué quelques campagnes de LDC avec le Celtic.

  • José-Mickaël le 28/06/2016 à 20h01
    leo
    aujourd'hui à 18h35
    > A noter que l'Angleterre élimine l'Espagne aux TAB en 96

    C'est vrai ! N'empêche que c'était seulement le deuxième de la série, donc ensuite c'est 5 échecs consécutifs, à mon avis il n'y a pas pire (à vérifier, mais ça m'étonnerait).

    Tonton Danijel : ah oui, du coup l'échec des Anglais aux tirs aux buts montre bien l'importance du gardien dans cet exercice.


  • Tonton Danijel le 28/06/2016 à 20h03
    Ah, bien vu Zénon, je regardais surtout en Premier League et j'avais oublié Forster au Celtic (par contre, il est de la même génération que Hart).

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