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Biélorussie-France : les gars

Ils se sont ratés, ils se sont repris, ils ont fini par danser sur le ventre des Biélorusses. De Lloris à Giroud, la soirée des Bleus a été mouvementée.

le 11 Sept 2013

 


Lloris est sorti de son habituelle discrétion comme son confrère Grégorini sort de ses six-mètres: avec pertes et fracas. Ses deux fautes de mains (de bras, même) ne sont pas les moindres stupéfactions de ce match... d'autant qu'il n'a pas eu d'autres arrêts à faire.

 

Hugo Lloris France

 

Si Abidal a cherché à afficher sa sérénité, elle s'est vite transformée en une désagréable désinvolture qui s'est traduite par une première perte de balle qu'il a lui-même rattrapée (30e). Une chance qui lui fut refusée après la tête en retrait qui allait laisser Hleb orchestrer le contre du 2-1 (57e). Plus rigoureux, plus agressif, Koscielny a aussi été présent sur les coups de pied arrêtés. Il obtient la première vraie occasion française sur un corner, mais sa reprise est déviée au-dessus de la barre (24e). Sur celui de la 73e, il en dévisse une autre qui se transforme en passe décisive pour Pogba, touchant ainsi une sorte de prime à l'engagement.
 

Évra fait un mauvais match, il est remplacé par Clichy le match suivant. Puis c'est l'inverse. Les deux latéraux mancuniens se livrent ainsi un duel burlesque qui résume les options du sélectionneur de l'équipe de France depuis plusieurs années. Le titulaire hier soir a planté ses compas dans la pelouse de Gomel pour concéder bêtement le corner de l'ouverture du score. Gamelle Clichy.
 

Sagna a beau adresser des centres non-bernardmendyesques, les observateurs refusent obstinément de les lui créditer, comme vendredi dernier (sept, dont trois sur les têtes des attaquants). Moins en verve dans ce domaine hier soir, il obtient tout de même plusieurs corners et surtout, a constamment proposé des solutions malgré la faiblesse de Payet sur son côté.

 

On attendait beaucoup du retour de Matuidi et Pogba, du moins beaucoup plus que ce qu'avaient produit leurs doublures Guilavogui et Sissokho lors du match en Géorgie. L'attente a été longtemps déçue, surtout pour un Matuidi qui a confirmé son démarrage en demi-teinte avec le PSG: le Parisien n'a pas eu beaucoup d'emprise sur l'entrejeu et peu participé aux mouvement offensifs. Pogba, lui, a repris l'initiative après la pause, et même si ce fut en abusant un peu du jeu long, il a redonné de l'impulsion. C'est lui récupère la ballon du deuxième but, et lui qui achève l'action confuse du quatrième.
 

Sans parvenir à conquérir le statut d'un meneur de jeu sur ce match, Valbuena a beaucoup bougé pour s'intercaler, remiser et écarter, sans jamais renoncer. Modérément en réussite sur les coups de pied arrêtés et devant la cage (hormis un tir qui mit Veremko en difficulté (52e), ses efforts finirent par être récompensés en même temps que ses deux centres qui aboutirent aux buts de Ribéry et Pogba.
 

Isolé et vain dans ses dribbles en première période, mais omniprésent, Ribéry a si bien pesé sur la rencontre qu'il l'a fait basculer. Une pénétration fatale dans les seize mètres pour obtenir un penalty qu'il transforme, une présence au second poteau après être parti de très loin: deux égalisations. Merci Francky.
 

Lent, inconsistant, perdu, Payet a fixé un nouveau standard pour la notion de joueur transparent. Après un tir de dépressif (8e) et un merdoiement dans l'axe (19e), il a continuer d'inexister jusqu'à son remplacement par Nasri. Celui-ci s'est appliqué à confirmer le réveil des Bleus sans chercher à jouer les sauveurs, ce qui lui a valu de l'être quasiment. Son but rappelle, ô ironie, celui du scandale contre l'Angleterre à l'Euro. Merci Mirsa.

 

Le réalisateur biélorusse Fedrik Godarev a malheureusement escamoté les remises décisives de Giroud sur l'action du penalty obtenu (rien moins qu'un talonnade aussi inspirée que précise) et celle du deuxième but: il est à craindre que les journalistes pressés – les mêmes que ceux qui déplorent le manque d'investissement de Benzema – passent à l'as aussi bien ces deux contributions que son implication constante, pour ne retenir que son imprécision devant le but. Deux têtes non cadrées (24e et 62e) et une autre sur le gardien (34e) constituent pourtant un bilan plus qu'honorable compte tenu du mal qu'ont eu ses partenaires à le servir correctement. On ne sait pas s'il s'est effacé volontairement sur le centre de Valbuena, mais cela a permis de laisser Ribéry reprendre en position idéale... et cela a bien résumé sa partie.
 

 

Biélorussie France Giroud


 

 

Le match vu du fil Twitter des Cahiers

20h44
On va les démonter. Ça va être un festival.
 

20h52
Franck Ribéry a "discuté longuement avec le docteur". C'est le docteur qui est forfait ce soir.
 

20h55
Fausse joie : le son du micro de Christian Jeanpierre est revenu.
 

21h01
Le visage de Deschamps respire la confiance. En apnée.
 

21h02
Ambiance de gymnase à Gomel. Ils nous prennent pour des basketteurs.
 

21h13
Bordatchev fait tache sur le front de l'attaque.
 

21h34
Un corner concédé bêtement par Clichy, un ghost marquage de Pogba, une cagade de Lloris. Ça devient du SM harcore.
 

21h36
Normalement, le prochain truc c'est l'expulsion de Koscielny ou Abidal.
 

21h42
On mise tout sur l'excès de confiance des Biélorusses maintenant.
 

21h46
Il n'y a pas que le record qui est de 1925, il y a Payet aussi.
 

21h59
Mi-temps : énervé, Deschamps remplace Matuidi. Il vient de mettre ses crampons.
 

22h00
"Sur la route de Rio avec Citroën". En plus, ils comptaient y aller en bagnole.
 

22h01
Panique dans les rédactions sportives: les journalistes n'ont plus de minutes à compter.
 

22h06
On va les démonter. Cette fois, c'est la bonne.
 

22h22
On va les démonter. Dernier appel.
 

22h28
N'INSULTE PERSONNE! N'INSULTE PERSONNE!
 

22h29
Il reste vingt minutes pour les démonter.
 

22h38
Entrée de Sissoko. On va les démonter, mais au sens propre.
 

22h43
On joue bien, quand il n'y a plus besoin de marquer.
 

22h58
Évra bien placé pour succéder à Deschamps.

 

LIRE AUSSI : "LES BLEUS REMPORTENT LE GOMEL TROPHY"

 

Réactions

  • New Zorro le 11/09/2013 à 05h43
    Pour le but à scandale de Nasri, c'est contre l'Angleterre pendant l'Euro en Ukraine...

  • Tonton Danijel le 11/09/2013 à 10h08
    Dans les pubs d'avant-match, il y a surtout eu la promo pour le film "No pain, no gain". En même temps, le titre est parfait pour résumer ce parcours de qualification...

  • Fugazi le 11/09/2013 à 10h58
    Et bien sûr on n'échappe pas au sondage "Vérité définitive du lendemain" sur les sites de foot : "Lloris doit-il perdre sa place de titulaire ?"

  • Ivanov le 11/09/2013 à 14h21
    J'ai vu mieux encore : "Evra doit-il redevenir capitaine ?"

  • Milan de solitude le 11/09/2013 à 15h55
    Le stupide sondage sur Lloris me choque beaucoup plus que celui sur Évra : quoiqu'on dise, Évra s'est toujours donné, et sa phrase : "on fait des maladresses parfois par amour" pour justifier la grève d'entraînement en 2010 ne me semble pas extravagante. Il a à mon avis protesté contre ce qui lui semblait une agression bureaucratique contre l'équipe.
    Personnellement, je préférerais quelqu'un d'autre au poste d'arrière gauche car Évra me fait souvent de grandes frayeurs en défense (Clichy de même), mais il est sans doute précieux dans le vestiaire et a l'expérience du très haut niveau, donc a des ressources mentales pour prétendre être capitaine s'il est titulaire, à la place de Lloris, dénué de ces qualités de meneur.
    Toutefois, son passé sera un obstacle à mon avis infranchissable ; aucun sélectionneur n'osera.

  • le Bleu le 11/09/2013 à 17h56
    En bon Lyonnais, Lloris ne sait tout simplement pas gérer les matchs qui relèvent de la 4e dimension.

La revue des Cahiers du football