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Blatter 2 sur les rails

Dans les hautes administrations du football, c'est toujours les plus fins politiques qui gagnent. Sauf en France, où c'est Gérard Bourgoin. Sepp Blatter, lui, s'ouvre une voie royale vers un second mandat à la tête de la FIFA.
Auteur : Jamel Attal le 9 Jan 2002

 

En guise de vœux, Sepp Blatter a présenté l'annonce de sa candidature à sa propre succession. On s'en doutait un peu. Devançant l'ouverture officielle des candidatures, le Suisse a de toute façon un boulevard devant lui, en l'absence d'opposition constituée et de challenger déclaré. L'UEFA a tenté de lui nuire durant toute l'année 2001, mais constatant son échec, la confédération européenne a finalement signé un armistice qui laisse les coudées franches à l'actuel président, auquel ira le soutien sans enthousiasme de Johanson.
Blatter aura également réussi à se tirer de pièges aussi béants que la faillite d'ISL-ISMM ou la réforme des transferts, une survie qui certifie un sens politique de haut niveau. Alors que la FIFA avait géré de manière déplorable l'attribution de la Coupe du monde 2006 à l'Allemagne (en spoliant l'Afrique du Sud), son chef aura rattrapé la situation et marqué des points pour son compte en arrachant le principe de rotation continentale, qui devrait en 2010 offrir à l'Afrique son premier Mondial.
On aura moins apprécié le maintien de la traditionnelle hypocrisie de la FIFA envers les affaires de dopage ou, phénomène plus nouveau, les faux passeports. Dans tous les domaines très problématiques, un masque de sévère morale cache une impuissance organisée (voir La blanchisseuse de Zurich).

Heureusement, Blatter 2 va se surpasser. Entre cadeaux de Noël et résolutions du Nouvel an, il promet les lendemains qui chantent, annonce un courage nouveau dans les luttes qui s'annoncent. "Toujours plus de compétitions. Trop de foot à la télévision. Trop de blessures, souvent à la limite de la violence. Où va-t-on?" Jusqu'où va-t-on laisser aller, plutôt? Celui qui prononce ces paroles est censé régner sur le monde du football. Il s'accommode globalement assez bien de pouvoirs économiques qui tendent à lui retirer des prérogatives et prennent une importance démesurée, via le lobbying d'une structure comme le G14 (ou parfois l'UEFA elle-même). Car la FIFA s'est jetée avec gourmandise dans la folie inflationniste, aussi bien pour les droits de télévision et de marketing que pour la multiplication des compétitions inutiles (Coupes des confédérations, championnat du monde des clubs…).

Sans opposition, il est probable que les débats de cette campagne présidentielle-là ne soient pas l'occasion de quelques débats de fond sur la responsabilité des associations, fédérations et confédérations sportive, à l'heure où il faudrait défendre leur autonomie et donner une consistance à l'embryonnaire "exception sportive". Pour cela, il faudrait plus d'ambition qu'il n'y en a vraisemblablement sur le marché. À moins que Blatter 2…

Réactions

  • harvest le 10/01/2002 à 04h23
    Mince , je venais de dé-blaterrer une contrib pendant au moins 3 heures sur cet article et vlan envolé ! $£¤*#ç! de réseau !

La revue des Cahiers du football