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Caen : jamais loin de l'ascenseur

Highway to L1 – Roi du suspens, le Stade Malherbe garde le doigt sur le bouton en espérant refaire un tour à l'étage supérieur.

Auteur : Rabbi Jacob le 29 Mars 2013

 

 

À neuf journées de la fin, rien n’est encore joué en tête d'une Ligue 2 qui, pour une fois, voit les favoris répondre présent. Présentation des prétendants au travers de quelques hommes fondamentaux dans la bonne saison de leur club, et susceptibles de (re)connaître la Ligue 1 la saison prochaine [1]. Aujourd'hui, le Stade Malherbe Caen (3e, 51 points, +19).


*  *  *
 


Quelle autre équipe peut se vanter de vivre autant de fins de saison à enjeu depuis une dizaine d'années? Le Stade Malherbe Caen incarne à merveille la Ligue 1,5 et cette année encore, ses fidèles supporters vibreront probablement jusqu'au dernier match avant de savoir à quel niveau joueront les Rouge et Bleu la saison prochaine. Si les Normands sont encore dans la course, ils le doivent à une politique de changement dans la continuité que n'aurait pas renié ce bon vieux Jojo Pompidou.


Le taulier : Jérémy Sorbon

Si le Stade Malherbe Caen est aujourd'hui en course pour une énième remontée, elle le doit en grande partie à une assise défensive peu vue depuis longtemps. Capitaine et patron de défense, le natif d'Hérouville-Saint-Clair réussit régulièrement cette saison des performances de haut niveau. Associé en défense centrale au jeune Molla Wagué ou à l'expérimenté Jean-Jacques Pierre, il est toujours un combattant redoutable en un-contre-un et semble avoir amélioré ses relances, tout en montrant une grande concentration – lui qui a parfois brillé dans l'art de la boulette.
 


(photo : smcaen.fr)


Jérém' n'a pas encore trente ans mais semble faire partie du décor depuis des lustres. Formé au club, il débute en professionnel en 2005 et a enquillé depuis près de 250 matches. Parfois écarté ou replacé à droite, parfois approché par d'autres clubs, connaissant trois descentes et deux montées, il est toujours resté fidèle aux couleurs caennaises. Ajoutez à cela une mentalité irréprochable, un calme olympien et des déclarations empreintes de recul et d'humour, vous comprendrez que la prochaine campagne pour le prochain Ballon d'Eau fraîche est déjà bien lancée.
 

À ce propos, il faut également souligner la transmission en douceur du brassard, hérité de son ami Nicolas Seube, qui avait sans doute besoin de redevenir un simple soldat pour mieux servir le club. Mais ces deux-là sont toujours en première ligne pour montrer l'exemple, mouiller le maillot et donner l'espoir aux supporters de fêter parmi l'élite le centenaire du club, à l'automne prochain.  
 

 

Le buteur : Mathieu Duhamel

Symbole d'une politique de recrutement axée sur des joueurs rompus aux joutes de la Ligue 2, Mathieu Duhamel a rapidement fait ce qu'on attendait de lui: prendre les espaces, peser sur les défenses et marquer. Son style de déménageur, épaules rondes et jambes arquées, et son caractère de battant un tantinet gueulard ont rapidement séduit du côté de d'Ornano, en particulier les nostalgiques de Lilian Compan.
 

Natif de Haute-Normandie, il a connu une éclosion tardive et a écumé les terrains de CFA et de National avant de se révéler comme buteur au niveau supérieur. C'est à Metz – oui, à Metz, nous parlons bien de football – qu'il a véritablement fait étalage de son talent, mais également de son tempérament ces deux dernières saisons.
 

À l'approche du sprint final, le bilan chiffré de MD7 reste néanmoins perfectible. On peut en grande partie l'expliquer par l'organisation tactique, qui fait de lui le seul véritable attaquant de pointe, régulièrement confrontés aux paires de molosses fort répandues dans les charnières de l'antichambre de la L1. D'une manière générale, si Caen est cette saison très bien en place défensivement, son animation offensive et son niveau technique sont clairement à améliorer. Si l'on en reste à ses performances individuelles, on peut également souligner un certain nombre de croquages nets d'occasions devant le but, où l'avant-centre ne peut s'en prendre qu'à lui-même.
 

Mathieu Duhamel est venu à Caen pour jouer la montée et connaître le droit de prouver quelque chose dans la cour des grands. Il s'agit maintenant, pour lui, de franchir le palier en même temps que son club.
 

> Son but contre Nantes (1-2).  
 

 

L'entraîneur : Patrice Garande

Troisième meilleur buteur de l'histoire de l'AJ Auxerre, champion olympique à Los Angeles et buteur adulé à Geoffroy-Guichard, Patrice Garande a connu une maturation lente dans sa carrière d'entraîneur. Arrivé à Caen dès 1995 comme adjoint de Pierre Mankowski, il continue son parcours du côté de Cherbourg avant de devenir l'adjoint et le prête-nom officiel de Franck Dumas ces dernières années.

 

 


(photo : smcaen.fr)

Quand ce dernier quitte le club à l'intersaison, l'éternel second peut enfin saisir l'occasion de passer au premier rang. Il marque sa prise de fonction par une rupture nette en termes de style, en imprégnant une grande rigueur dans l'approche tactique et dans l'implication mentale et physique des joueurs. Le groupe formé d'historiques du club, de jeunes pousses et de recrues expérimentées adhère et répond par des résultats.
 

Face aux caméras, le commissaire Garande, beau quinquagénaire à la voix grave et au blouson de cuir râpé, impose le respect et son style tout en autorité naturelle, en exigence et en franchise. Sa compétence, sa rigueur et son amour du club s'imposent comme des évidences et l'on en vient à se demander pourquoi il n'a pas eu sa chance plus tôt, et à imaginer un long bail en rouge et bleu.
 

Réactions

  • Alain Delon? Non Alain Deroin. le 29/03/2013 à 10h00
    "1er étage : Ligue 1. Vous êtes arrivés."

  • Alain Delon? Non Alain Deroin. le 29/03/2013 à 22h25
    "2e étage : Ligue 2. Bienvenue chez vous."

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