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Clubs : prendre la place de la nation

Une balle dans le pied - Les idées du G14 refont surface et les clubs lancent une nouvelle offensive contre le football de sélections, sur le terrain (connu) du calendrier international...
Auteur : Jérôme Latta le 12 Sept 2011

 

Le 8 juillet 1982 à Séville, l'Allemagne de Karl-Heinz Rummenigge terrassait la France de Michel Platini tout au bout d'une demi-finale de Coupe du monde épique, restée comme l'un des plus grands matches de l'histoire du football. Aujourd'hui, les deux hommes comptent parmi les protagonistes d'une tout autre confrontation et le camp du premier semble encore celui des vainqueurs... la position du second étant plus incertaine. (...)

NATIONS HONNIES

Cette fois encore, c'est donc le désormais président de l'ECA et du Bayern de Munich qui monte au créneau avec une cible plus précise: il s'agit de réformer le calendrier des matches internationaux en réduisant les dates consacrées aux sélections. "Nous avons l'impression qu'on ajoute sans cesse des rencontres uniquement pour encaisser de l'argent", a-t-il déclaré, désignant notamment les matches amicaux de la mi-août (qui n'ont pourtant rien de nouveau) afin de promouvoir – pour l'après-2014, année d'échéance des accords actuels entre les clubs et les confédérations – l'allocation de cinq "doubles dates" par saison, au lieu de six actuellement.

"Programmer des matches amicaux au mois d'août n'a aucun sens", affirme par exemple sans vergogne Rummenigge, pour qui l'organisation par les clubs de lucratives et exotiques tournées estivales dans les pays de leurs "nouveaux marchés" (en Asie notamment), ou leur participation à des compétitions fantoches comme en France la Coupe de la Ligue, ne pose en revanche aucun problème: il ne leur est possible de tolérer les sélections qu'en tant que centres de profits supplémentaires pour les clubs les plus puissants – ce qu'elles sont déjà devenues avec l'indemnisation mise en œuvre à l'occasion de la Coupe du monde 2010 et dont ils demandent simultanément l'extension. En oubliant au passage que le statut d'international et les grands tournois contribuent directement à valoriser leur précieux cheptel. (...)

Lire l'article sur :
une_balle_dans_le_pied.jpg

Réactions

  • Tonton Danijel le 12/09/2011 à 12h27
    Une fois n'est pas coutume, les échanges de commentaires sous ce billet sont assez intéressants. J'aime bien la remarque de WS notamment, même si je suis mitigé sur les critiques sur les rencontres contre les 'faibles' sélections. Après tout, c'est la fête aux Féroé quand l'équipe nationale reçoit une grosse équipe... mais trop de France-Féroé d'affilée, cela tue tout l'intérêt de la rencontre (et les Féringiens aussi aimeraient sans doute avoir des menus plus variés).

    Une solution pour rendre les éliminatoires plus "passionnants", ce serait d'empêcher deux équipes de se retrouver dans le même groupe deux éliminatoires de suite. Cela offrirait un peu plus de variété dans les rencontres. Et des déplacements nouveaux, donc plus intéressants.

  • Vieux légume le 12/09/2011 à 13h26
    Même si le réservoir est évidemment limité, il suffit de pas grand chose pour qu'une sélection dite mineure se retrouve avec une équipe talentueuse qui peut se qualifier a un Euro.

    L'Arménie se prenait défaite sur défaite pour les qualifs du Mondial sud-africain avant 2010, maintenant, elle a une finale a jouer contre l'Eire pour un barrage avant l'Euro.
    L'Estonie a réussi a battre deux mondialistes a l'extérieur.
    L'Islande qui a bien du mal aujourd'hui était potentiellement barragiste en 1999 etc...la Macédoine qui tient en échec l'Angleterre, la Biélorussie qui nous bat, Chypre qui tient la dragée haute a des équipes comme le Portugal...

    Les vraies petites équipes qui servent systématiquement de défouloir, il y en a 5-6, pas plus, donc même pas un par groupe.

    On voit un gars qui se plaint de matches comme Albanie-France alors qu'on souffre pour gagner, que le Portugal perd là-bas, c'est faire des raccourcis et mettre tout le monde dans le même sac, et évidemment, ce sont les nations qui le méritent moins qui vont se faire avoir.

    C'est pas parce que t'as 8-10% des matches d'une phase éliminatoire qui sont sans réel suspense qu'il faut tout bazarder.
    D'ailleurs, en C1, ce chiffre est bien plus élevé, mais pourtant...

  • Jean Luc Etourdi le 12/09/2011 à 19h28
    Pour délayer le calendrier des éliminatoires de sélections européennes, une solution consisterait à constituer des groupes de trois ou quatre avec un qualifié, au lieu d'avoir des groupes de six ou sept avec deux qualifiés. Pour l'Euro 2008, on avait même eu un groupe de huit équipes pour les éliminatoires (où polonais et portugais étaient passés). Je me demande d'ailleurs quel aspect auront les éliminatoires de l'euro 2016, pour qualifier vingt-trois équipes sur un peu plus de cinquante engagés, ce sera probablement un foutoir monstre. La notice Wiki indique que l'UEFA est attachée à ses groupes de six, on aura donc peut-être des groupes avec trois qualifiés... Ridicule

    Sinon, quelques-unes des interventions sous le billet de Latta sont assez navrantes (notamment celles du dénommé Cyril ou de Mamadou Cacomme)... On a l'impression que beaucoup se satisferaient d'une compétition où l'on réunirait les meilleurs joueurs du monde, sous les bannières "équipe A", "équipe B", "équipe C", etc. On amalgame gentiment patriotisme et nationalisme, entre autres, tout en donnant des leçons de vertu qui puent du fondement. On dirait deux individus collant parfaitement au projet de civilisation du navrant Jacques Attali

    Quant à l'idée de créer des systèmes de sas, pour éviter que les "grandes" nations rencontrent trop souvent des "petites", elle figerait la hiérarchie sur le modèle du football de club. La mise en place d'un tel système dans les années 60 aurait empêché l'émergence des Pays-Bas ou du Danemark (par exemple), dont le niveau était alors équivalent à celui de la Finlande ou de l'Islande actuellement. On ne restaurera pas la crédibilité du football de sélection en diminuant l'aléa sportif. Non, le seul moyen d'y parvenir, ce serait de porter un regard différent sur la pantalonnade que représente le football de club depuis la fin des années 90. La Premier League, avec son Big Four qui défonce la concurrence depuis quinze ans ; ou encore la Liga, championnat où le deuxième a vingt points d'avance sur le troisième, ont par exemple un intérêt sportif à peu près nul. Regarder un Real-Santander, ou un Chelsea-Wigan, c'est à peu près aussi intéressant que de regarder les Harlem Globe Trotters.

  • Jean-Luc Skywalker le 12/09/2011 à 20h58
    J'espère que tu as mis ta contribution dans les commentaires du blog.

  • Tonton Danijel le 12/09/2011 à 20h58
    Peut-être pour les éliminatoires, on pourrait s'inspirer du basket européen:
    - La compétition continentale sert de qualification pour le mondial / pour la prochaine compétition
    - Des éliminatoires permettent de qualifier des équipes non mondialistes pour les prochaines compétitions continentales.
    - Eventuellement, un tournoi supplémentaire permet d'avoir un dernier qualifié.

    Ca peut sembler élitiste, mais la France a disputé un tel marathon de match pour participer à l'Euro 2009, ce qui ne l'a pas empêché de tutoyer les meilleurs. Et la Finlande a réalisé un très bel Euro 2011, bien qu'elle ait dû elle aussi passer par la "voie longue" pour se qualifier.

  • Pascal Amateur le 12/09/2011 à 21h02
    Preum's.

  • Jean Luc Etourdi le 13/09/2011 à 00h17
    L'idée de s'inspirer du basket me déplait. Concrètement, des pays qui passent toujours les premiers tours des phases finales de grandes compets, comme l'Allemagne ou les Pays-Bas, seraient systématiquement exemptés d'éliminatoires. Ils finiraient par disputer essentiellement des matches amicaux entre deux compets, pour lesquels les grands clubs ne daigneraient plus laisser leurs joueurs à disposition. Dans vingt ans, le meilleur joueur espagnol (Kevino Gufrapoñon), pourrait compter une trentaine de sélections pour dix ans de carrière internationale.

    En outre, cet élitisme me dérange, l'intérêt du foot d'équipes nationales passe plutôt par la culture de sa singularité, face au foot de club qui protège les cadors à l'excès.

    La relance des éliminatoires (Zone Europe) passe par une diminution des matches, la fin des groupes pléthoriques et donc des droits à l'erreur. Ainsi, chaque rencontre, même contre un "petit poucet" aurait une importance capitale. La défaite française contre les biélorusses n'a pas une grande importance, puisqu'il y a neuf matches, dont au moins cinq insipides pour se rattraper. Mais avec un groupe de trois à un seul qualifié (au lieu d'un groupe de six avec deux qualifés), la situation serait totalement différente, un déplacement en Albanie ou au Luxembourg serait crucial, et l'aspect purement arithmétique suffirait à motiver les joueurs. Dans le cadre d'un groupe à trois, le retour en Biélorussie aurait eu une toute autre gueule. M'enfin étant donné le nombre d'associations que compte l'UEFA (53, je crois), il me semble encore plus intéressant de constituer douze groupes de quatre équipes et un de cinq, qualifiant uniquement le premier et quelques-uns des meilleurs troisièmes.

  • Bourrinos le 13/09/2011 à 09h47
    Il ne faut pas non plus oublier la composante géopolitico-historique de "l'allongement" du nombre de matchs de qualifications: Pour faire très rapide, après une première vague il y a quarante ans (décolonisation) puis il y a 20 ans (explosion des blocs communistes, en Europe surtout), il y a plus de pays "existants", donc fatalement plus de rencontres possibles. Aujourd'hui, personne ne rigole en affrontant la Croatie ou la Serbie sans que ce soient de grand pays en terme de superficie ou de population. Evidemment, on prend toujours l'exemple extreme des Iles Féroé ou de Saint-Marin pour critiquer les petits pays, mais ce qui a rajouté des matchs, ce ne sont pas eux à proprement parler, ce sont les autres nouveaux. Un moment, on ne peut pas juste juger du sport par son seul spectre sportif, il y a eu une ouverture, tant mieux pour les peuples et le sport s'adapte.

    Ensuite, l'ouverture, c'est aussi ce qui fait la fraicheur des compétitions: Trinité-et Tobago en 98, le Sénégal en 2002 etc... Augmenter le nombre de pays à 32 en CdM, c'était juste logique sans même parler de fric. 24 à l'Euro, faut voir, je ne suis pas sur que les 8 nouvelles soient des faire-branlées (comme le sont les équipes du Tournoi des 10 nations de Rugby qui se déroule actuellement), même si au premier coup d'oeil, 8 équipes de plus, ca fait beaucoup.

    Du coup, faut aller jouer Andorre deux fois tous les deux ans, c'est pas non plus un sacerdoce. La vraie utilité de ce genre de rencontre serait plutôt de faire jouer d'autres joueurs, de tester des trucs, de valoriser de petits nouveaux. Que le Barca se moque royalement que Villa marque un doublé contre Chypre, c'est une chose, mais que Sochaux ou Rennes soient ravis d'y "montrer" M'vila ou Martin, c'en est une autre. Oui, il n'y a pas besoin d'avoir l'équipe-type championne du monde pour battre le Lichtenchtein, ben mettez l'équipe B, ils en seront ravis. On pourrait ainsi régler de facon sportive le problème "économique" et tout le monde serait content.

  • fabraf le 13/09/2011 à 12h24
    Je ne vais pas aborder ici le problème d'un point de vue économique. Pour autant, je pense que le football de sélection est dépassé (oui j'assume).
    Avant ce papier, je voulais d'ailleurs écrire un post sur son intérêt.

    Ce qui m'intéresse dans le football, c'est, dans le désordre :
    - le jeu
    - le mélange des joueurs
    - sa dimension sociale via ses supporters
    - le format des compétitions

    1) Le jeu
    Aujourd'hui, on n'a plus d'école de football "nationale". De ce fait, les équipes nationales à de rares exceptions (Espagne, Chili, Allemagne) jouent toutes de la même façon.

    On parle souvent du manque de temps pour le travailler. Or, les équipes nationales n'ont jamais eu autant de matchs qu'aujoud'hui !

    2) Le mélange des joueurs
    Auparavant, ce mélange se faisait lors de confrontation. Un Argentine - Italie était l'occasion d'une exceptionnelle confrontation de style. Exceptionnelle car les joueurs se rencontraient peu en d'autres occasions

    Avec les arrêts Bosman, Malaja et j'en oublie, les équipes de clubs sont devenus internationales. Ce qui rend à mes yeux moins intéressant un Argentine - Italie ou un Espagne - Portugal : pourquoi et comment jouer à fond contre un pote de club ? Je ne retrouve plus ses rivalités propres au football de sélection.

    3) Le football de sélection a toujours eu un socle de supporters plus larges que celui des clubs. Ça peut être sympa par exemple lors d'une CdM où l'on a l'impression que toute la planète vit au rythme du foot. Mais d'un autre côté, ça me fait peur lorsque je vois les excès que ça peut engendrer : je trouve choquant que le foot puisse faire l'ouverture d'un JT !

    Peut-être revenir à un football de clubs permettra de ramener le foot à sa juste place.

    4) Les matchs de qualifications (et encore plus amicaux) rassemblent moins de monde. L'intérêt du football de sélection réside aujourd'hui dans le format de ses compétitions : un tournoi dans un lieu donné et sur une courte période.

    Pourquoi ne pas garder ce format et faire une vraie CdM des clubs ? En conservant plus ou moins le même nombre de qualifiés par confédérations qu'actuellement (et 1 ou 2 qualifiés par pays).

    Je pense qu'on aurait là de vraie opposition de style : Arsenal ne joue pas comme l'Inter, qui ne joue pas comme le TP Mazembe, qui ne joue pas comme Porto Alegre qui ne joue pas comme Al Ayn qui ne joue pas comme le Zenith...
    (Bien entendu, il faudra mettre des garde-fous pour éviter des transferts de dernière minute ou équipes constituées à coup de millions).

    Conclusion :
    Vous l'aurez, je l'espère, compris mon propos n'est pas de remettre en cause économiquement ce football de sélection ni de dénigrer des "petites" équipes (on est toujours le petit de quelqu'un).

    Simplement je ne vois plus d'intérêt d'un point de vue du jeu à ce football. Messi est Argentin (essence) mais il a été "élevé" à l'école catalane (existence). Et allez savoir pourquoi, j'ai toujours préféré l'existence à l'essence.

    Et pour aller plus loin, pour des pays ayant un petit championnat (voire pas du tout), on pourrait même mixer des équipes de clubs avec des équipes de sélections (Slovénie, Barcelone, Lituanie, Ecosse, Lille).
    Le choix reviendrait aux fédérations... mais là je rêve.

  • Jean Luc Etourdi le 13/09/2011 à 16h08
    "On parle souvent du manque de temps pour le travailler. Or, les équipes nationales n'ont jamais eu autant de matchs qu'aujoud'hui !"

    ==> Paradoxalement, elles n'ont jamais eu aussi peu de temps pour des stages d'entraînement. Avec les principes d'enchaînement des rencontres en très peu de temps (mercredi-samedi puis vendredi-mardi), les séances sont surtout consacrées à la récupération.


    "Avec les arrêts Bosman, Malaja et j'en oublie, les équipes de clubs sont devenus internationales. Ce qui rend à mes yeux moins intéressant un Argentine - Italie ou un Espagne - Portugal : pourquoi et comment jouer à fond contre un pote de club ? Je ne retrouve plus ses rivalités propres au football de sélection."

    ==> Ben en ce qui me concerne, c'est plutôt le foot de club qui est devenu moins intéressant. J'ai l'impression que toutes les équipes ou presque sont interchangeables, les styles de jeu uniformisés, chacune comportant deux français, quatre brésiliens, un argentin, trois africains, puis éventuellement quelques locaux.


    "Peut-être revenir à un football de clubs permettra de ramener le foot à sa juste place."

    ==> Certainement pas, le foot de clubs et sa future NBA du foot phagocyterait tout, avec des journalistes transformés en passe-plats et en flagorneurs, car leur intérêt économique serait de légitimer cette ligue fermée qui se profile. A terme, effectivement, la répétition des affiches et le caractère ultra-élitiste fera chier tout le monde, le foot connaitra un désintérêt, ce qui le ramènera sans doute à sa "vraie place". M'enfin, j'aimerais autant ne pas en arriver là.


    "Pourquoi ne pas garder ce format et faire une vraie CdM des clubs ? En conservant plus ou moins le même nombre de qualifiés par confédérations qu'actuellement (et 1 ou 2 qualifiés par pays)."

    ==> Parce qu'une telle compet n'aurait aucun intérêt, au vu de la suprématie économique des clubs espagnols, anglais, et à un degré moindre du Bayern ou des deux milanais. Le Costa Rica a une petite chance d'accrocher l'Angleterre. Le Deportivo Alajuelense n'en a à peu près aucune d'en faire autant avec Manchester United. Le Paraguay peut aller en quart de finales d'une coupe du monde, l'Olimpia Asuncion ne le pourrait tout simplement pas.


    "Simplement je ne vois plus d'intérêt d'un point de vue du jeu à ce football. Messi est Argentin (essence) mais il a été "élevé" à l'école catalane (existence). Et allez savoir pourquoi, j'ai toujours préféré l'existence à l'essence."

    ==> Dans ce cas, tu devrais être absolument choqué de voir des joueurs bi-nationaux mais qui ont grandi en France, choisir l'équipe nationale de leurs parents ou grand-parents en exaltant leurs "racines". Je viens de jeter un oeil sur les discussions du mois de mai sur le fil idoine, et je constate que non... Je crois qu'il n'est même pas nécessaire d'expliquer cette contradiction. C'est quand même assez savoureux (ou inquiétant, tout dépend du point de vue) de voir le mercantilisme le plus cynique annexer une certaine forme d'humanisme ("les nations c'est le mal, c'est dépassé, je préfère l'existence à l'essence", etc) pour avancer ses pions.

    Le foot de clubs, c'est la plupart du temps une mascarade où l'aléa sportif est réduit au maximum. C'est le plus riche qui gagne, dans 99% des cas. Le foot d'équipes nationales ré-équilibre un peu les forces, c'est justement là où réside son intérêt.

La revue des Cahiers du football