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Copa América : le guide / 3

Le Mexique et ses scandales, l'Équateur et son Valencia, le Paraguay et ses anciens: trois équipes qui compliquent les pronostics pour la Copa.
Auteur : Rock'n Santa Cruz et Sylvain Dupont le 2 Juil 2011

 

Équateur
Groupe B

Pour un peu, on ferait de cette équipe un des outsiders pour le titre: leurs attaquants sont vifs et efficaces, et avec un milieu de terrain potentiel Valencia, Walter Ayoví et Michael Arroyo, on a en théorie une sélection qui a tout pour être spectaculaire. Pourtant, les performances ne sont pas au rendez-vous, le dernier revers face au Mexique U-22 venant conclure une année dont le bilan est extrêmement négatif: 4 défaites, 6 nuls et seulement 2 victoires. Pas vraiment d’explication à cela, on a juste l’impression d’assister au lent effondrement d’une sélection qui avait acquis un jeu séduisant, récompensé par deux qualifications consécutives en Coupe du monde. Mais depuis 2007, trois entraîneurs se sont succédés, incapables de construire un bloc solide. Cela a coûté une élimination précoce lors de la précédente édition, et une incapacité à se qualifier pour l’Afrique du Sud. L’heure du réveil a-t-elle sonné?


copaamerica_c_1_valencia.jpgLa star : Antonio Valencia
Alors qu’en ce mois de juillet, tous les joueurs sont sur les rotules pour cette Copa, Antonio Valencia arrive relativement frais: la faute à cette fichue fracture tibia-péroné qui l’a éloigné des terrains de septembre à avril. D’autant qu’après un bon retour en mai (but contre Shalke en demi-finale de la Ligue des champions), il n’a pas joué depuis la finale contre Barcelone et arrivera pour le coup très frais – mais sûrement hors sujet physiquement. Ce serait malheureux que l’équipe soit privée de ses passes lumineuses, surtout qu’elle dispose maintenant d’attaquants de classe mondiale pour les convertir. En outre, Valencia est devenu la référence de la sélection, depuis son début international en 2004 à dix-neuf ans, et son rôle va au-delà de ses performances sur le terrain.

copaamerica_c_1_caceido.jpgÀ surveiller : Felipe Caicedo
Repéré dès son plus jeune âge par des clubs européens, l’attaquant équatorien est passé par Bâle, Manchester City, le Sporting, Málaga avant d’exploser réellement cette année, à vingt-deux ans, sous le mailllot de Levante, où il est devenu le chouchou du public. Normal pour quelqu’un qui, avec ses 13 buts, est devenu le meilleur buteur du club sur une saison – jusqu’à être choisi dans l’équipe type de l’UEFA. Ses performances n’ont pas échappé à la vigilance de quelques gros clubs, ce qui pourrait rendre son intersaison mouvementée, ni du sélectionneur national qui l’a rappelé après plusieurs années d’absence. Sa prometteuse association avec Cristian Benítez pourrait le faire connaître du monde entier très bientôt…



Mexique
Groupe C

Depuis un mois, le football mexicain est dans tous ses états: de la victoire à la Gold Cup aux buts et trophées du Chicharito, en passant par les golazos de Guardado et Giovani dos Santos qui ont fait le tour de la toile, mais aussi scandales de dopage, de corruption et maintenant le "ProsTRIgate", impliquant huit joueurs de la sélection surpris en galante compagnie lors du rassemblement précédant la Copa América.
En tout, ce ne sont pas moins de 54 footballeurs qui ont été appelés pour les deux compétitions, chaque groupe de 23 ayant dû faire appel à des remplaçants à la suite des blessures et autre suspensions. Et au final, seuls Giovani dos Santos, ainsi que cinq appelés de dernière minute, auront été présents que ce soit aux Etats-Unis et en Argentine.

Car la particularité du groupe mexicain pour la Copa América, c’est qu’il est composé en majorité de joueurs de moins de vingt-deux ans, décision prise il y a plusieurs mois. Aucune star ne fera donc le voyage, et le sélectionneur ne sera pas celui de la Gold Cup, José Manuel de la Torre, mais Luis Fernando Tena, chargé des Espoirs. Surtout, vu les circonstances on a dû racler les fonds de tiroir pour trouver les derniers éléments de ce jeune Tri, souvent âgés de dix-neuf ou vingt ans et ayant parfois débuté en première division il y a quelques mois. Autant dire que la tâche sera dure.


copaamerica_c_2_giovani.jpgLa star : Giovani dos Santos
À vingtdeux ans, le joueur de Santander va devoir montrer la voie à ses jeunes coéquipiers, lui qui est plus connu pour ses frasques hors terrain que pour ses participations sur le Vieux-Continent, hormis ses six derniers bons mois avec le club espagnol. Mais de par son expérience (37 capes) et son enthousiasme retrouvé, il reste l’homme sur qui le Tri va s’appuyer. En espérant que la mise à l’écart de son cadet Jonathan ne l’aura pas affecté.

copaamerica_c_2_marquez_lugo.jpgÀ surveiller : Rafael Márquez Lugo
Difficile de se faire une place au soleil quand on porte un patronyme pareil. Pourtant, depuis quelques mois, on n’est plus obligés de rajouter "Lugo" pour parler de lui dans les médias, car le meilleur buteur de la Liga (13 buts en 17 matches) est davantage sur le devant de la scène, avec son club de Morelia, que le pré-retraité américain. Âgé de vingt-neuf ans, doté d’un petit gabarit, il pourrait surprendre quelques défenses en Argentine et faire honneur, après dix ans dans le championnat mexicain, à sa gloire naissante.



Paraguay
Groupe B

Contrairement à certaines équipes en reconstruction, ou qui présenteront un effectif rajeuni, le Paraguay aborde cette Copa América dans la continuité de la Coupe du monde 2010. Seulement sept changements dans la liste, dont certains très cosmétiques. L'historique gardien numéro 2, Aldo Bobadilla, cède sa place à un petit jeune, Roberto Fernández, mais c'est bien l'inamovible Justo Villar qui reste le titulaire. En défense, malgré les départs de trois autres vétérans (Morel Rodríguez, Caniza et Bonet), l'essentiel de la défense mondialiste rempile, autour du solide Paulo Da Silva. Au milieu, on prend les mêmes et on recommence. La seule vraie surprise vient du secteur offensif. Gerardo Martínez a en effet choisi de se passer des services d'Oscar Cardozo: évoluant dans un registre similaire à Lucas Barrios et Roque Santa Cruz, il est sans doute apparu moins en forme que le premier, et moins expérimenté que le second.

S'appuyant sur un effectif ayant fait ses preuves en Afrique du Sud, le Paraguay nourrit donc l'ambition légitime de réaliser un grand tournoi, qui pourrait être le chant du cygne d'une génération dorée approchant ou ayant dépassé la trentaine. Capable, par sa solidité et son expérience, de mettre en difficulté n'importe quelle équipe, la Albiroja sera à l'affût du moindre faux pas des favoris.


copaamerica_c_3_lucas_barrios.jpgLa star : Lucas Barrios
Ayant largement participé au sacre du Borussia Dortmund avec 16 buts et 6 passes en 32 rencontres de Bundesliga, celui qui a manqué un penalty contre l'Espagne lors des quarts de la Coupe du monde devrait être l'atout offensif majeur de son équipe. Encore jeune (vingt-six ans) au regard de l'âge moyen de l'équipe, ce tournoi représente pour lui l'occasion de s'imposer définitivement comme le successeur de Roque Santa Cruz.


copaamerica_c_3_hernan_perez.jpgÀ surveiller : Hernán Pérez
Il est, avec Ivan Piris, le plus jeune joueur de l'équipe (vingt-deux ans) et le seul représentant de la génération vice-championne d'Amérique du sud catégorie U20 en 2009. Tournoi au cours duquel Pérez s'est distingué en terminant meilleur buteur avec cinq réalisations, performance remarquée par Villarreal, qui le recrute aussitôt. Cantonné depuis à la deuxième division espagnole avec la réserve du club, le jeune milieu offensif ou ailier droit incarne un profil vif et percutant qui manque à l'animation offensive de la sélection, ce qui pourrait lui permettre d'avoir sa chance.

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