Coupe du monde : la survie des meilleurs
La Coupe du monde en infographies / 4 – Menées à la mi-temps, poussées aux prolongations ou aux tirs au but: quelles équipes s'en sont le mieux sorties dans la difficulté?
Pour ce dernier volet de nos infographies mondialistes, attardons-nous sur la solidité, la réactivité et la résistance à la pression des 32 nations qualifiées pour Brésil 2014.
Avec un tel nombre total de résultats nuls, il n’est pas étonnant de trouver l’Italie en tête des participations à des prolongations. Sur les onze qu’elle a dû disputer, elle en a remporté cinq et n’en a concédé qu’une avant les tirs au but, qui lui sont souvent fatals.
Avec l’Angleterre, la Squadra azzura partage une aversion certaine pour la fameuse séance des tirs au but. Les deux nations européennes, qui sont les meilleures quand il s’agit de l'emporter au cours de la prolongation, ont été éliminées pas moins de trois fois chacune à cause de cet exercice, successivement en 1990, 1994 et 1998 pour la première, et en 1990, 1998 et 2006 pour la seconde.
Si la Nazionale a eu un magnifique lot de consolation avec sa victoire en finale il y a huit ans, les Three Lions n’ont jamais su sortir de ce piège. Tout comme le Mexique, éliminé à deux reprises, en 1994 face à la Bulgarie et en 1986 devant l’Allemagne – major de promotion de la séance avec quatre succès en autant d’exercices.
On ne s'étonne pas de retrouver une Mannschaft si régulière dans ses résultats parmi les équipes les plus "solides", avec 92% de victoires remportées après avoir mené au score à la pause (contre 25% de situations défavorables inversées). L’Italie, qui ne perd pas beaucoup, concède beaucoup de matches nuls et ne conserve pas son avantage de la mi-temps dans presque 20% des cas. Ce qui place les Azzurris derrière un petit groupe de formations composé, entre autres, de l’Argentine, l’Espagne, l’Uruguay et la France. Parmi les sélections qui se sont avérées incapables de changer le cours d’un match, on trouve notamment la France, l’Italie et l’Angleterre.
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Les performances lors des éditions précédentes sont en revanche plus hétérogènes. Derrière les très réguliers et assidus Brésil, Allemagne, Italie et – dans une moindre mesure – Argentine, les nations championnes du monde à une seule reprise (Angleterre, France et Espagne) ont un profil similaire, plus inégal que les quatre précitées, avec une présence dans le dernier carré moins importante.
Il est par ailleurs assez surprenant d’observer que les Pays-Bas ont un parcours général “creux” et irrégulier, ponctué çà et là par leurs trois finales (1974, 1978 et 2010). Ensuite, les autres équipes contribuent à un panorama de grosses performances rares et de participations plutôt récentes, soulignant leur régularité propre et expliqué en partie par l’extension du nombre de qualifiés.
Et pour finir cette série, un bonbon pour les yeux. Un gros. Cliquez-lui dessus pour vous envoler au Brésil.