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Dans les cartons des Dé-managers : #4

La vision tactique de Rodgers, les envolées d’Ancelotti, les coups de coeur et crève-coeur européens et français, la décla, le schéma, la vidéo et tout plein de liens fascinants sont au programme de la semaine.

Auteur : Les Dé-Managers le 12 Nov 2013

 

 

Changements de dispositifs ou de joueurs, batailles philosophiques et stratégiques, échecs et réussites… Chaque semaine, les trois Dé-Managers proposent leurs billets d’humeur d’une semaine riche en jeu.

 * * *

 

L’élasticité d’un dispositif

Raphaël Cosmidis (@rcosmidis) - Face à Fulham samedi, Brendan Rodgers a changé le dispositif de Liverpool. Habitué à la défense à trois depuis quelques semaines, Anfield a vu débarquer une défense plus traditionnelle, composée de quatre joueurs, et une équipe que médias et autres observateurs appelèrent un 4-4-2.




 

Fulham ne parvint pas à résoudre le problème posé par ce 4-4-2 déséquilibré de Rodgers. Le flanc gauche n’exista que par les mouvements de Luis Suarez, assez virevoltant pour embarquer les défenseurs londoniens de droite à gauche, vidant ainsi l’axe pour permettre à Coutinho et Henderson de déconstruire le bloc adverse.

Le fonctionnement de Liverpool sur le terrain était bien différent du 4-4-2 annoncé. Avec Glen Johnson quasiment ailier droit, Jordan Henderson repiquant vers l’axe et Coutinho reculé pour mener le jeu sur une partie du terrain (l’autre étant confiée à Steven Gerrard), le dispositif des Reds affichait une asymétrie que la nomenclature du football ne parvient toujours pas à qualifier. Rodgers l’a dit en interview, il n’imagine pas trois ou quatre lignes comme les compositions classiques le laissent penser (4-4-2, 4-3-3, 3-5-2, 4-2-3-1 et autres) mais six dans son dispositif idéal. La simplicité des termes utilisés pour raconter le football est bien nécessaire, mais passé un certain point, ces termes sont-ils encore pertinents?



Que faire quand on est trop bon ?

Philippe Gargov (@footalitaire) - Il y a des matches au cours desquels on sait vite que l’on va s’ennuyer. Celui des Real aurait pu être de ceux-là. Imaginez un peu: 4-0 pour Madrid en trente-cinq minutes, sans que la Real Sociedad ne soit jamais parvenue à corriger le tir. Paradoxe du football-spectacle: pour un entraîneur, de telles facilités dans le jeu s’avèrent moins réjouissant qu’il n’y paraît. Comment en effet garder ses joueurs motivés, notamment pour les joutes européennes d’un calibre tout autre?

Certains aiment faire jouer la concurrence. D’autres optent tout simplement pour le bétonnage, au risque d’endormir leurs joueurs jusqu’à ce qu’une offensive adverse ne les réveille. Enfin, la plupart préfèrent tout simplement faire reposer les cadres. Carlo Ancelotti, de son côté, a choisi d’innover, c’est-à-dire: faire n’importe quoi. En fin de match, alors que Madrid venait d’enfoncer le score (5-1), il a fait rentrer ses jeunes pousses tout en laissant ses cadres offensifs sur le terrain.





L’équipe s’est ainsi retrouvée avec une attaque composée de Bale, Ronaldo, Benzema ET Isco (remplaçant de Khedira), sans oublier Illarramendi (pour Xabi Alonso) qui n’était pas non plus venu pour beurrer les tartines donostiarras. Sur le plan tactique, on a du mal à saisir la logique: la Real Sociedad venait de densifier son milieu et commençait à reprendre du poil de la bête. Mais sur le plan offensif, c’était, comment dire… un beau n’importe quoi.

Des permutations en veux-tu en voilà, des joueurs qui montent et qui descendent sans trop savoir pourquoi, des passes et des combinaisons à la bonne franquette, dans la continuité de ce qu’on avait aperçu en fin de Clasico. Au final, ni le spectateur ni les joueurs n’auront eu le loisir de se reposer, y compris ceux de Saint-Sébastien qui ont pu s’amuser à inquiéter la fébrile défense madrilène. Le monde se divise donc en deux catégories: ceux qui préfèrent s’ennuyer quand ils dominent outrageusement le match, et ceux qui ont abusé de la piquette à la cantine. Carlo Ancelotti fait partie de ceux-là. Une qualité qu’on ne lui connaissait pas forcément avec Paris.




On a aimé


LIGUE DES CHAMPIONS

Le pied à 64 faces de Luka Modric face à la Juventus. Vous pouvez couper ses lignes de passe, il en invente de nouvelles en utilisant des parties du pied qu’on conçoit à peine.

L’anachronisme Leonardo Bonucci, Beckenbauer des temps modernes. Le défenseur numéro 10 prouve que la beauté n’a pas de limites géographiques sur un terrain.

La simplicité d’Olivier Giroud face à Dortmund, parfait pour offrir des respirations à son équipe. Avec Alvaro Negredo et Fernando Llorente, Giroud nous rappelle que l’attaquant pivot n’est pas forcément disgracieux à voir jouer.


LIGUE 1


Javier Pastore. Parce que.

La concentration de Yoann Gourcuff en fin de match contre l’ASSE. Au lieu de s’agglutiner avec les autres dans le “paquet”, il a profité des côtés souvent abandonnés dans ce genre de fin de match pour trouver un duel face à Gradel et le remporter. Sans oublier un centre du mauvais pied parfaitement exécuté.


ÉTRANGER


L’entrée de Serge Gnabry contre Manchester United. Il a apporté à Arsenal vitesse d’exécution, profondeur et dribbles dans une équipe surpeuplée de meneurs de jeu. Tard, malheureusement.

Le contrôle-feinte de passe-centre millimétré de Karim Benzema, qui offre à Ronaldo le premier de ses trois buts sur un plateau d’argent. On soulignera l’intelligence du Français pour coup de rein salvateur.

L’inspiration de Paul Pogba, à vingt-cinq mètres, qui transforme un contrôle raté en un chef-d’œuvre de volée et Pepe Reina en spectateur de son talent.

La performance tentaculaire de Bruno au milieu de Villarreal. Même avec la vision barrée par un bandeau sur sa tête, il a ramené le sous-marin jaune à la surface face à l’Atletico Madrid.

Le repositionnement d’Antoine Griezmann, seul en pointe, après que son entraîneur s’est enfin décidé à réveiller ses troupes. Le Français aura tout simplement fait une mi-temps parfaite, bien aidé par la redensification de son arrière-base au milieu de terrain.

 

 


On n’a pas aimé


LIGUE DES CHAMPIONS


La réaction de la Juventus au but encaissé face au Real Madrid. Pourtant supérieurs, les Turinois ont reculé, instinctivement, après avoir pris un but qui ne traduisait pas la réalité de l’opposition.


LIGUE 1


La propension de Lucas Moura à foncer au milieu de cinq joueurs, comme s’il croyait qu’un dribble miracle le sortirait du bourbier. Des qualités certaines au service d’une intelligence de jeu qui l’est moins…

Les mauvais choix enchaînés de Max-Alain Gradel pour Saint-Étienne. Il oublie plusieurs partenaires sur une récupération haute, choisissant plutôt de frapper mauvais pied. Dans le vide. Puis, dans les arrêts de jeu, il perd le ballon et son duel face à Gourcuff pour voir le centre de ce dernier offrir à Briand le 2-1.


ÉTRANGER


La fâcheuse tendance du flanc gauche de la Real Sociedad à être plus éthérée que la voûte céleste. Toutes les actions madrilènes de la première mi-temps sont venues de ce couloir, où centreurs et buteurs pouvaient jouir d’un marquage qu’on qualifiera de laxiste, pour rester poli.

Ramsey sur l’aile droite, puis Ramsey dans l’axe à côté d’Arteta, puis Wilshere derrière Giroud, puis Wilshere à côté de Ramsey, puis tous les joueurs les plus offensifs sur le terrain, finalement. Face à un problème différent, Arsène Wenger fut moins inspiré que face à Dortmund.

La faiblesse générale du Napoli de Benitez contre les joueurs de Conte. Peu d’occasions, Hamsik et Higuain déconnectés, Insigne comme seule éclaircie dans un match tout gris.

La faute tactique d’Angelo Ogbonna. On l’aurait félicité en des circonstances différentes: s’il n’avait pas pris un premier carton jaune pour un acte d’anti-jeu inutile. Mais sa faute, peu utile à 3-0 et synonyme de rouge, le fera rater le prochain match de son équipe.




Le schéma


La mauvaise répartition des rôles et des espaces en une image.




La décla

Arrigo Sacchi : “Les systèmes de jeu ne sont pas aussi importants que la motivation sans laquelle une équipe ne peut avoir aucune organisation."




La vidéo


Quand on n’arrive pas à rentrer dans la surface, autant tirer de loin. Le Vitesse de Davy Propper est le nouveau leader d’Eredivisie.




La revue de presse

Une petite exception avec un article en français intéressant, qui explique comment Maradona avait trouvé la solution en 2010, sans s’en rendre compte. Et comment il l’a gâchée.
 

Rory Smith raconte la réinvention tactique permanente du football, en faisant référence, évidemment, à Jonathan Wilson.
 

Raphaël Honigstein se demande : et si certains entraîneurs ne servaient à rien tactiquement? Martin Jol n’a pas l’air plus embêté que ça.
 

Soccer Translator, le dernier site génial à mettre dans ses favoris, traduit des extraits de la thèse d’entraîneur de Mauro Tassotti.
 

Parce que c’est vraiment passionnant, deuxième lien pour Soccer Translator. Cette fois-ci, c’est la thèse de Roberto Mancini qui est traduite en partie. Le sujet? Le trequartista.


 

 

 

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La revue des Cahiers du football