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Deschamps contre le désenchantement

Une Balle dans le pied – Pour ranimer la flamme bleue, le nouveau sélectionneur doit commencer par refaire de l\'équipe de France une équipe de football.

Auteur : Jérôme Latta le 17 Août 2012

 

Un 0-0 oubliable contre l'Uruguay, mercredi soir au Havre, a fait office de cérémonie d'ouverture pour le mandat de Didier Deschamps, au seuil d'un nouveau cycle qu'on espère vraiment nouveau pour les Bleus. Le précédent s'était en quelque sorte rebouclé sur lui-même: loin des illusions de refondation nées de la nomination de Laurent Blanc, l'équipe de France a subi la rémanence de ses travers, et suscite plus que jamais des doutes quant à son potentiel réel. De ce point de vue, le contexte apparaît plus sain pour le sélectionneur, auquel on prêtera moins de pouvoirs magiques que son prédécesseur, l'auréole "France 98" ayant par ailleurs perdu un peu de son éclat. On attendra moins de Deschamps que de Blanc, mais le job sera tout de même impitoyable avec l'obligation de qualification pour la Coupe du monde 2014.

 


FAIRE ÉQUIPE

 

Didier Deschamps était certainement le meilleur candidat, et il est probablement le meilleur sélectionneur possible pour l'équipe de France aujourd'hui. Il n'a pas eu de concurrence frontale, et les noms avancés – du moins parmi les plus crédibles, comme Raynald Denoueix, Rudi Garcia ou René Girard – montrent bien où se situait son avantage. Pour résister à la pression publique et partir avec un capital d'autorité maximal auprès des joueurs, il est préférable d'avoir quelque stature et suffisamment de surface médiatique. Ancien capitaine des Bleus ayant garni son palmarès d'entraîneur, personnalité intelligente et suffisamment politique, Deschamps dispose de ce crédit, dont on a toutefois vu qu'il ne garantissait pas la réussite.

(...)


Lire l'article :


 

Réactions

  • José-Mickaël le 17/08/2012 à 01h40
    « Ils ont aussi altéré la passion des amoureux de l'équipe de France, de ceux qui ont une histoire personnelle intimement liée à cette équipe et regrettent amèrement de n'éprouver plus que de la nostalgie à son égard. »

    Oh que c'est bien dit ! J'ai même envie de dire : merci de l'avoir rappelé !

  • Sens de la dérision le 17/08/2012 à 07h27
    Il est très bien cet article et résume parfaitement la situation. On y croit, on y croit !

  • Jean-Noël Perrin le 17/08/2012 à 10h08
    "voir les Bleus enchaîner quelques bons matches, se montrer impliqués et donner l'impression qu'un souffle les animent"
    -> "les anime" je suppose (il me semble qu'il n'y a qu'un seul souffle) :)

  • Tonton Danijel le 17/08/2012 à 11h07
    "voir les Bleus enchaîner quelques bons matches, se montrer impliqués et donner l'impression qu'un souffle les anime"

    C'était pas déjà le cas avec Laurent Blanc, jusqu'au crash suédois?

  • suppdebastille le 17/08/2012 à 11h52
    "Pour résister à la pression publique et partir avec un capital d'autorité maximal auprès des joueurs, il est préférable d'avoir quelque stature et suffisamment de surface médiatique."

    Donc selon cette définition, la liste des possibles sera très courte l'avenir, et il faudra prendre 1 à 1 tous les France 98 comme sélectionneur.

  • le Bleu le 17/08/2012 à 12h52
    Ben si tu prends la surface médiatique de Rudi Garcia par exemple, c'est "le coach qui gagne des titres en faisant toujours du beau jeu" ("-Oui mais il a Hazard et Gervinho -Ben il aura Ribéry et Benzema").

  • José-Mickaël le 17/08/2012 à 14h09
    Tonton Danijel
    aujourd'hui à 11h07
    > C'était pas déjà le cas avec Laurent Blanc, jusqu'au crash suédois?

    L'article ne dit pas forcément le contraire.

    (Pour ma part je garderai un bon souvenir des Bleus de Blanc... jusqu'au crash suédois bien sûr.)

  • suppdebastille le 17/08/2012 à 14h19
    De toute manière aujourd'hui, les 2 ans de matches éliminatoires et amicaux tout comme les séries de matches invaincus n'ont plus beaucoup de sens.
    Seule les phases finales font que le bilan est bon ou pas.

  • Kara Bourré le 17/08/2012 à 15h24
    suppdebastille
    aujourd'hui à 14h19
    --------------------

    Sauf que là avec le groupe de l'Espagne ça prendra un peu plus de sens, non?
    Surtout que les barrages sont pas forcément faciles à atteindre avec un groupe de 5 équipes (si j'ai bien compris, tous les 2e ne seront pas invités aux barrages)!
    Pour moi si on sort de ce groupe, le bilan sera déjà pas mal.

  • José-Mickaël le 18/08/2012 à 02h10
    suppdebastille
    17/08/2012 à 14h19
    > Seule les phases finales font que le bilan est bon ou pas.

    Ça dépend pour qui. Il y a des personnes qui accordent de l'importance à la qualité de jeu, à la qualité de la reconstruction, aux victoires amicales de prestige, etc. On n'est pas obligé d'avoir les mêmes attentes que la presse. Une équipe de France qui échoue avec les honneurs à se qualifier (genre après un match de barrage de haute volée mais où elle a joué de malchance) peut contribuer à la passion amoureuse dont il était question dans l'extrait que j'avais cité au début.

La revue des Cahiers du football