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DIAPORAMA: la 19è journée du championnat

Sur des pelouses détrempées et pas très favorables au spectacle, la journée 19 a consacré les nouveaux maîtres du championnat, que l'on verrait bien durer à leur rang actuel...
le 4 Dec 2000

 

Metz-Lyon: 0-0
Certains prévisionnistes et les pronostiqueurs étaient certainement parvenus avant les deux équipes à la conclusion logique de ce match sans but (à l'aller déjà, elles s'étaient séparées sur ce score). Metz s'est (un peu) rassuré sur ses capacités à jouer, et Lyon regrettera que les montants n'aient pas aidé à concrétiser une nette domination. Laigle s'y reprend à deux fois devant Mondragon, mais le Colombien est coriace, il stoppe aussi les tentatives de Govou, dont l'excellente prestation rappelle à quel point le secteur offensif lyonnais est étoffé. Son tir échoue sur les mains du gardien; un premier centre trouve Vairelles qui touche du bois, un deuxième, détourné, frappe l'autre montant... Son partenaire d'attaque voit enfin sa tête passer à côté du cadre. S'il est un sentiment qui est interdit à l'OL, c'est bien l'euphorie, l'équipe de Santini ne parvenant décidément pas à enchaîner les victoires (seules les journées 7 et 8 l'ont vue marquer 6 points d'affilée).

Bastia-Auxerre: 3-1
Ce match opposait deux équipes en net regain de forme au classement. La victoire contre Marseille et le nul à Bordeaux permettaient aux insulaires de recommencer à rêver aux cimes du championnat. Le cas auxerrois étant différent tant les dernières victoires de l’équipe bourguignonne découlaient tout autant de son opiniâtreté que d’une certaine réussite.
L’entame de match fut à l’avantage des Bastiais. Les Auxerrois évoluant en contre. Tactique qui fit leur renommée et qui faillit être encore une fois payante à deux poteaux près. Malgré ces coups de semonce, les Corses ne se découragèrent pas et à la 42e minute, Nalis ouvrait le score en reprenant un centre de Swierczewski. Ce but qui leur permettait de prendre l’avantage les rassurait également au sortir d’une mi-temps pas toujours parfaite. La deuxième période vit une équipe bastiaise mener le match à sa guise et creusant le break grâce à un penalty obtenu par Née après un beau numéro de Lachuer. Numéro qui mit en évidence tout le talent du meneur de jeu et toute la passivité de la défense bourguignonne. Un léger frisson de peur parcourut les travées quand la tête de Cissé réduisit le score à la 77e minute. Peur qui dura une dizaine de minutes, le temps pour Née de reprendre un long dégagement de Clayton et de battre Cool d’une frappe croisée.
Grâce à cette victoire, Bastia se replace juste derrière le quatuor de tête. Comptant un match en moins, elle peut prétendre de nouveau à jouer les trouble-fête pour la seconde moitié du championnat. Toujours difficile à bouger à Furiani, elle pourrait bénéficier d’une confiance retrouvée pour glaner des points loin de son antre.
Les Auxerrois ont, de leur côté, enregistré une défaite logique au vu de leur prestation. En dépit de leurs précédents bons résultats à l’extérieur, ce résultat leur pendait au nez. Une dernière ligne défensive héroïque étant loin d’être suffisante pour sauver les apparences. Nous le répétons depuis plusieurs journées, mais il nous apparaît de plus en plus improbable que l’équipe de Daniel Rolland puisse se maintenir si elle continue à pratiquer un football aussi indigent.

Nantes-Guingamp: 2-1
Nantes est en tête du championnat, devançant de deux buts Sedan au goal average... Peut-être les deux que les Canaris sont parvenus à inscrire pour revenir au score, après le penalty de Rodriguez à la 19è minute, contre le cours du jeu. Un retour qui augure des nouvelles qualités morales de l'équipe de Denoueix, qui pourrait bien écarter sa tendance à l'irrégularité. Autre point positif pour le coach nantais, son effectif lui permet de faire tourner, notamment son secteur offensif. Si Touré ne s'est pas montré à la hauteur de ses précédentes prestations, Moldovan a placé une tête magistrale à la demi-heure de jeu, et Vahirua, très actif, s'est trouvé sur le coup qui a assuré la victoire: un nouveau penalty sur une faute peu évidente (léger accrochage, vraisemblablement à l'extérieur de la surface), qui permet à Carrière de mettre son équipe sur orbite.

Rennes-Lille: 2-0
Le Guen était bien là. La victoire à Paris a fait le plus grand bien à son avenir professionnel immédiat. Elle a également redonné confiance à ses hommes. Ce nouvel état d’esprit est sans doute à l’origine du bon début de match des locaux. Face à des Lillois extrêmement regroupés et venus visiblement pour jouer le match nul (Bakari restant seul en pointe), ils ont monopolisé le ballon. Plus en confiance que lors de leurs dernières sorties à domicile, ils réussirent pendant les 45 premières minutes à conserver un bon niveau de jeu en dépit d’un manque d’efficacité récurrent à domicile. Manque d’efficacité qui ne signifiait nullement manque d’occasions. La pause était atteinte sur un score vierge et plutôt flatteur pour les Lillois.
Dès le début de seconde mi-temps, les rennais reprenaient leur domination et après un nouveau débordement de Grégoire, Le Roux d’une frappe croisée trompait Wimbée. Le système ultra défensif d’Halilhodzic enfin mis en échec —à la plus grande joie du public rennais et peut-être de certains joueurs Lillois fatigués par ce refus du jeu—- la partie devint plus ouverte. Lille se créait enfin sa première occasion par Bakari, mais la physionomie du match restait globalement la même avec une équipe rennaise toujours dominatrice. Elle réussissait finalement un break mérité dans les denières minutes de la rencontre et s’assurait ainsi la victoire.
Celle-ci lui permet d’envisager des lendemains moins pluvieux et à Le Guen de travailler plus sereinement (du moins espérons-le). En effet, les deux victoires consécutives auront certainement pour conséquence de calmer provisoirement les projets de réformes présidentielles.
A l’opposé, côté Lillois, l’avenir s’assombrit légèrement. Après leur nul à domicile contre Strasbourg, les Dogues ont une nouvelle fois montré leurs limites actuelles. Limites d’autant plus visibles quand ils adoptent comme lors de ce match un profil on ne peut plus attentiste.
Espérons que la leçon sera profitable au coach nordiste tant son équipe semble gênée quand le cours des événements lui est défavorable et tant elle est peu séduisante à voir pour les spectateurs. Meilleur défense du championnat, l’équipe lilloise se doit d’être moins pusillanime pour conserver sa position dans la première moitié du classement et pour espérer continuer à surprendre des équipes la connaissant de mieux en mieux.

Saint-Etienne-Toulouse: 1-0
La pelouse en éponge de Geoffroy Guichard n'est pas la pire de France, puisqu'elle ne se décolle pas en plaques lorsqu'elle est ainsi détrempée, mais elle a tout de même compromis le spectacle dans ces retrouvailles de Nouzaret avec son ancien club. Retrouvailles qui valent à Robert quelques petits problème de daltonisme, puisqu'il admettra avoir parfois confondu le vert et le violet. Malgré les conditions difficiles, les joueurs parviennent à se mettre en position de frappe, Bonilla, Dieuze ou Prunier de la tête répliquant à Sarr, Pedron ou Alex. Les Stéphanois ne parviendront pas non plus à faire la différence sur les corners. A la reprise, un énorme tacle de Carteron envoie Alex délivrer un tir puissant qui s'échappe au dessus de la transversale, oubliant Chavériat qui venait de remplacer Sanchez, seul au centre. En contre ou sur coup franc, les Toulousains espèrent encore réussir un coup, mais Levytsky s'interpose, comme sur cette tête de Lièvre après un corner. Mais c'est de l'autre coin du terrain que viendra le dénouement: Sablé ajuste son centre au deuxième poteau, où surgit Potillon, joueur emblématique et providentiel, qui comme son ancien partenaire Laurent Blanc, aime monter et conclure de la tête de temps en temps. Avant de se rendre à Lescure, l'ASSE a été bien inspiré de prendre trois points, ce qui en fait 9 sur 12 pis à domicile sous l'ère Toshack. Pour Toulouse, l'espoir n'est pas mort, mais il ne reviendra pas cette fois encore...
Dans L'Equipe, le journaliste ne s'est pas cassé la bombonne: il a mis 5,5 à tout le monde.

Troyes-Bordeaux: 1-0
Le coup d'arrêt bordelais était prévisible, en considération d'un programme très chargé et d'un effectif qui souffre de blessures à répétition. La première défaite des Girondins depuis le 9 septembre a fait les affaires de Troyens sur la mauvaise pente, et qui ont su arracher une précieuse victoire. Pauleta, moins en réussite, n'a pas réussi à faire la différence dans les duels dont il a disposé face à un Heurtebis des grands soirs (2è et 59è). La tâche a été plus facile pour Djukic. Après que M.Picirillo lui ait refusé un penalty pourtant incontestable en première mi-temps (faute de Sommeil), il ne rate pas celui que Ramé concède face à Meniri, à la 64è minute. La fin de match sera encore placée sous une intense mais vaine domination girondine.
Cette défaite ne devrait pas être trop préjudiciable à l'équipe de Baup, à condition qu'elle survive sans trop de dommage aux semaines denses qui l'attendent. Début de réponse jeudi face à Brême. L'ESTAC remettra son ouvrage sur le métier dès samedi prochain en affrontant le voisin Auxerrois, un concurrent direct dans la lutte...

Monaco-Strasbourg: 1-0
Que le football peut être triste parfois, lorsque devant 3000 spectateurs (dont 2000 devant leur télé?) s'affrontent mollement un champion de France déjà déchu et une lanterne rouge qui ne parvient même pas à recruter un entraîneur. Même les résumés télévisés ne purent aligner que de vagues occasions ne comptant pas un tir cadré et à peine plus d'actions construites. Il faut un carton rouge sur Christanval pour alimenter les comptes-rendus, et un coup franc consécutif tiré par Chilavert sur le poteau. Plus tard, alors que les Alsaciens dominent nettement, Nuno Mendes, qui fait sa première apparition sur les pelouses françaises, ne parvient pas à pousser le ballon au fond des filets, gêné par Aubry. Dans un match fantomatique, ce sont deux spectres scandinaves, Farnerud et Riise, qui rappellent le but du football: contruire une action pour marquer un but. Peu importe que ce soit en contre, Monaco échappe au pire et empoche trois points. Mais aucune confiance pour l'avenir.

Sedan-PSG: 5-1
Difficile de commenter un match dantesque qui a eu les conséquences extra-sportives que l'on sait à Paris. A Sedan, c'est le contraire: ce match symbole de la saison est la conséquence d'une politique sportive admirable. Le CSSA est loin devant son rival d'un soir et il s'épargne ses déboires parce qu'il joue infiniment mieux. Le but de N'Diefi dès la 3è minute avait semblé sceller le destin du match, récompensant rapidement une entame époustouflante des Ardenais, dont le pressing rendit impossible une réaction parisienne. Laquelle vint cependant en fin de période: Robert est un des rares Parisiens (avec Letizi) qui tienne son rang, et il inscrit en toute logique son 12è but de la saison, juste avant la pause. Les plus optimistes des supporters parisiens ont pu croire que le déclic de la dernière chance était possible, le jeu de leur équipe s'étant sensiblement amélioré avant la pause.
La seconde période vint démentir cruellement ces espoirs. Un quart d'heure suffit à N'Diefi pour deux nouveaux buts qui contredit un peu la réputation du Camerounais de ne pas être un finisseur. Sa frappe dans la lucarne ne doit en tout cas rien à personne. Son association avec Mionnet, soutenue par Quint et N'Diaye, a de nouveau fait des étincelles. Les Parisiens n'abdiquent pas et se procurent quelques occasions par Dalmat (repêché après la blessure de Déhu) ou Leroy, mais la messe était dite. N'Diaye de la tête et Mionnet à l'ultime minute ramassent leur juste récompense, au milieu d'une défense parisienne désespérément passive.
Sedan a désormais acquis suffisamment de confiance (de tels matches servent bien à cela) pour abandonner ses restes de timidité et imposer sans aucun complexe sa supériorité tactique et technique. Leurs épaules s'élargissent...

Lens-Marseille: 1-0
Le match de dimanche à Bollaert opposait deux équipes qui restaient chacune sur une victoire. La balance avant le coup d’envoi penchait cependant du coté lensois puisque ceux-ci, en plus de recevoir, bénéficiaient d’un niveau de jeu en pleine progression depuis leurs deux dernières sorties.
Le début de match fut agréable à suivre grâce à un rythme relativement élevé. Les Marseillais prenant rapidement un léger ascendant par des actions plus tranchantes. Ascendant qui faillit se concrétiser au tableau d’affichage quand Belmadi fut fauché dans la surface. C’était sans compter sur Warmuz et sur un Weah pas très bien inspiré. Lens aurait pu d’ailleurs profiter du léger flottement qui s'ensuivit, notamment grâce à la puissance de Fuertes. Les Phocéens reprirent cependant rapidement le cours de leur domination et les Nordistes pouvaient s’estimer heureux d’atteindre la pause sur un score équilibré. La surprise de cette première mi-temps fut de voir évoluer une équipe marseillaise conquérante et très séduisante.
Le début de la seconde période marqua vite un changement d’attitude de la part de l’équipe de Courbis. Plus vive, plus pressante, elle se montrait à son tour dominatrice et se créait nombre d’occasions. Pendant vingt-cinq minutes, on ne vit plus les Marseillais. Ceux-ci se réveillant à la 70e minute par une frappe qui fit de nouveau briller Warmuz. Les coéquipiers de ce dernier reprirent aussitôt le cours des opérations mais sans trouver le chemin du but. On les pensait retombés dans leurs travers offensifs quand à la 85e minute, leur combativité fut récompensée par une tête de Sibierski.
Marseille reste donc scotché dans le bas du classement, occupant une quinzième place qui reflète mal ses possibilités au vu de sa première mi-temps. Reste à traduire cette bonne impression au plan comptable et à inscrire dans la durée une qualité de jeu en hausse sensible depuis quelques matches.
Coté Lensois, la semaine a été plus que bénéfique avec neuf points pris. Revoilà Courbis qui pointe son nez à la quatrième place. Après deux mois difficiles, les Nordistes ont repris des couleurs. Physiquement revenus à leur meilleur niveau, ils font de nouveau la différence. Même si pour cela il leur faut souvent attendre les dernières minutes. Dernière bonne nouvelle pour eux, le retour de Sibierski qui avec deux buts en deux matches pourrait rapidement faire taire les crétins qui le sifflent à Bollaert.

Réactions

  • ZZ le 04/12/2000 à 00h00
    Bon rien à dire. Je voulais juste réagir à 2 brè lien
    1° sur celle intitulée Salutations distinguées : "Au moins, les lensois ne se feront pas traiter de pingouins sibériens, puisque Courbis réside à Bollaert. Il semble que c'est la façon de Rolland version marseillaise de dire "je vous aime" aux lensois." dixit moi vers 19 heures le 4/12/2000 ;

    2° sur celle concernant Fernandez : "Une année sabbatique correspond à 7 jours Fernandez. Combien d'années durera le mariage fernandez-PSG ?" dixit moi vers la même heure.

  • osvaldopiazzola le 04/12/2000 à 00h00
    C'est Kvarme, pas Carteron, qui tacle pour Alex qui oublie Chavériat. Les magic fans, eux, ont fait comme le speaker : ils ont oublié Nouzaret. Quelque chose me dit que quelqu'un dont le nom commence par Alain et finit par Bompard les a un peu aidés.

  • trujillo le 04/12/2000 à 00h00
    Vous êtes dur pour Auxerre je trouve. L'AJA a tout de même un potentiel intéressant et est une équipe en devenir.
    Moi, je n'ai vu que le match Lyon Auxerre et même si Lyon est plutôt acceuillant à Gerland, les auxerrrois ont eu des occasions à 2-1.

    Et par exemple, les 2 matchs perdus contre Marseille et Bordeaux ont été plutôt des bons matchs mais Auxerre a été cueilli en lien
    OK, contre Rennes et Metz, ils gagnent en étant mauvais mais à Bastia, il n'ont pas été si indigents que ça.

    Laissez le temps..

  • Yves ANDY le 05/12/2000 à 00h00
    ça marche toujours le jeu de çui qui trouve la couille dans le potage des résultats ? Alors ce coup-ci c'est moi qui gagne grâce à mes petits camarades lensois qui ont marqué de justesse à la fin (mais notez qu'ils ont eu l'élégance de s' excuser ensuite platement auprès des médias autorisés)

  • le nihiliste le 05/12/2000 à 00h00
    Ouais, on l'a pas fait exprès

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