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DIAPORAMA: la 6è journée du championnat

Avalanche de buts, premières retentissantes et inondations: la 6è journée fut fertile en événements... Gros plan sur St-Etienne-Lyon et petits plans sur tous les autres matches.
le 7 Sept 2000

 

St-Etienne-Lyon: 2-2
(De notre envoyé spécial dans un bar muni de TPS)
Tous les derbies ne sont pas pourris, et celui-ci a été d'une rare intensité. 3 buts à la mi-temps pour une minute de temps additionnel: Anderson aura eu le temps de prendre de vitesse toute la défense verte, Pédron de placer une patate détournée juste à point et Anderson à nouveau d'offrir à Marlet (qui manquera aussi un duel avec le gardien) l'occasion réussie d'une reprise de volée trezeguienne. Mais il était dit que des Lyonnais nets dominateurs ne prendraient pas encore 3 points à Geoffroy Guichard, Potillon arrachant une tête zidanienne dès la 51è. L'euphorie stéphanoise est vite douchée par les déferlantes olympiennes qui échoueront inexorablement, comme ce centre de Dhorasso intercepté du bout des gants par Levytsky.
Dans la continuité de la saison passée, l'équipe de Nouzaret assure toujours le spectacle, mais il n'est pas sûr qu'elle ait vraiment acquis une nouvelle maturité. La volonté d'aller vers l'avant est inefficace si le ballon revient inlassablement dans les pieds d'un adversaire qui maîtrise déjà le jeu, et les Verts semblent parfois un peu dépourvus d'intelligence tactique. L'absence d'Aloisio a aggravé ces lacunes, son équipe peinant à construire des attaques efficaces sans cet incomparable point de fixation. Panov a beaucoup bougé et un peu tenté, mais il a semblé esseulé en pointe, Sanchez restant très discret à ses côtés. Deux coups de pied arrêtés ont permis aux foréziens d'obtenir un résultat final plutôt heureux. Fragilisée par un milieu de terrain dominé, la défense stéphanoise a été fréquemment débordée, et les entrées de Masudi et Fellahi n'ont pas suffi à renverser la vapeur.
En face, Edmilson a fait un match énorme, à peine croyable pour une entrée en matière: son placement, ses interventions et ses relances ont impressionné. Mais c'est dans l'entrejeu que la confrontation a été la plus spectaculaire, avec des duels incessants et des relances rapides à chaque récupération. C'est dans cette zone que les milieux lyonnais ont pris la mesure de leurs vis-à-vis, la triplette Violeau-Linarès-Foé se montrant à son avantage. La vitesse de Dhorasso, en net regain de forme, les accélérations des deux pointes ont constitué des menaces permanentes, et l'entrée de Malbranque a rappelé les richesses de l'effectif de Santini.
L'OL peut se sentir frustré de revenir avec un seul point de ce match hautement symbolique, qui lui aurait permis d'abandonner un rythme comptable assez désespérant. Mais si l'équipe continue de monter ainsi en régime, ses résultats devraient bientôt se rapprocher de ses ambitions.
Côté stéphanois, les certitudes tardent à se consolider. Le départ d'Alex et la blessure d'Aloisio ouvrent une période délicate, qui se poursuivra avec un périlleux déplacement contre le PSG, probablement revanchard après sa déroute troyenne.

Nantes-Bordeaux: 0-5
Il fallait s'attendre à tout mercredi soir à la Beaujoire: la première victoire des Girondins, le hat-trick d'un inconnu et un score fleuve. Dugarry dépose un centre sur la tête de Pauleta, puis c'est Laslandes qui l'imite, encore au profit de Pauleta, auquel Olembé souhaite la bienvenue en lui offrant une passe décisive que l'attaquant portugais convertit pour achever les présentations. Duga récidive au profit de Wilmots, et la défense nantaise offre le paraphe final à Laslandes, qui peut même s'y reprendre à deux fois. Un scénario catastrophe qui a semblé défiler à toute vitesse pour les supporters nantais. A l'image de son équipe, Ziani a touché une barre à 1-0 et raté un duel avec Ramé pour sauver l'honneur en fin de match. Un match à oublier pour l'équipe de Denoueix, qui coupe son bel élan, et un match référence pour des Bordelais récompensés à l'extrême d'efforts restés stériles jusque là.

Troyes-PSG: 5-3
Les "petits" Troyens ont joué un sacré tour au PSG, lequel les a bien aidés en se prenant les pieds dans le tapis. Après s'être remis d'un penalty précoce (Djukic, 2è) par deux frappes passe-murailles de Robert et s'être procuré de belles occasions par Anelka et Christian, Paris craque après une frappe sur coup franc de Rothen, puis un nouveau penalty (par Arpinon cette fois), un but contre son camp de Robert après une course de 300 mètres et une cerise de Djukic. La réduction du score par Anelka, tardivement efficace, ne changera rien au bonheur des Aubois et à la débâcle parisienne. Le géant a-t-il des pieds d'argile ou son faux-pas n'est-il que ponctuel?

Bastia-Lille: 1-0
L'attaque bastiaise est parcimonieuse (7 buts seulement), mais elle marque peut-être les plus jolis buts du championnat. L'action initiée par Lachuer et poursuivie par André méritait bien la conclusion que Née lui donna.

Lens-Auxerre: 1-0
Le Racing poursuit son parcours sous les mêmes auspices: il lui suffit d'un but contre son camp de Magnier, ex-Lensois, pour remporter la victoire, sans même daigner concrétiser les nombreuses occasions de Moreira, Brunel ou Diouf. L'équipe de Courbis sait même gérer le résultat et opérer en contre. Tout pour rester en tête.

Metz-Strasbourg: 1-0
Les déboires alsaciens ne sont pas encore terminés: avec deux expulsés en fin de match et un penalty bêtement concédé dans les dernières minutes, le Racing a laissé échappé un point petit mais précieux. L'équipe de Le Roy reste collée en fond de classement, au milieu duquel celle de Müller aimerait peut-être se maintenir jusqu'au bout: le FC Metz est aujourd'hui 10è, avec 2 victoires, 2 défaites et 2 matches nuls. Mondragon, lui, est au top.

Guingamp-Toulouse: 2-1
Ceux qui ignoraient que Carnot était passé d'Auxerre à Guingamp ont pu s'apercevoir de ce retour à la case départ du petit meneur, né à Quimper et ayant débuté à l'En Avant. Mais c'est d'abord Libbra qui s'illustre dans un match de piètre niveau, échouant sur Loussouarn puis servant Bonilla pour sa 3è réalisation dans le championnat. L'attaquant colombien se spécialise malheureusement dans les buts inutiles, et autour de l'heure de jeu le TFC abandonne le nul puis la victoire sur un doublé de Carnot. "On prend enfin les 3 points à l'issue de notre plus mauvais match", déclarera Guy Lacombe... Voilà qui exprime bien le désarroi de son homologue toulousain.

Monaco-Marseille: 0-2
L'OM a remporté une victoire qui se révélera peut-être décisive pour la suite, car défaire le champion en titre sur son terrain n'entrait pas forcément dans les objectifs d'une équipe en reconstruction. Mais face à des Monégasques beaucoup trop velléitaires, le courage a payé. Emmenés par un Leroy qui poursuit sa métamorphose et un Marcelinho qui fait oublier les lacunes de son compatriote Adriano, les Olympiens engrangent de la constance et confortent les options de leur entraîneur, dont le coaching a payé via Belmadi et Abardonado. Les micros de Canal+ auront laissé Bakayoko se ridiculiser un peu après sa sortie, mais on peut s'interroger sur l'intérêt de recueillir la réaction d'un joueur forcément amer de quitter le terrain. Le consultant de la chaîne cryptée aurait également dû s'abstenir lorsque lui aussi affirma ne pas comprendre le choix de Braga. Alors, Luis, on comprend mieux désormais?

Sedan-Rennes
: match interrompu et reporté pour cause de déluge.

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