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DIAPORAMA: la 7è journée du championnat

Un grain de folie continue de souffler sur une D1 imprévisible: les journées se suivent sur un rythme soutenu et se ressemblent par le nombre de buts, mais les surprises se succèdent aussi. Une journée bénie par un certain Steve Marlet...
le 11 Sept 2000

 

PSG-St-Etienne: 5-1
Il est donc confirmé que l'ASSE ne gagnera jamais au Parc des Princes. Paradoxalement bien meilleurs que contre Lyon, les Stéphanois ont subi la dure loi de l'efficacité parisienne et repartent avec un score plutôt injuste à leur égard. La rencontre avait pourtant bien commencé pour eux, avec un pressing très haut qui maintenait le jeu dans une bande de terrain rétrécie. Mais la stratégie de la ligne appliquée systématiquement par la défense verte s'expose aux appels d'Anelka, qui s'engouffre justement entre les défenseurs centraux, sur une passe en profondeur d'Edouard Cissé, et s'en va battre Levytsky d'un maître duel.
La possession a beau être stéphanoise, Panov rate un peu son contrôle et complètement sa frappe et les occasions les plus nettes sont pour les hôtes, dont les buts sont bien gardés par Letizi. Après la pause, tout s'enchaîne avec un penalty obtenu par Christian et transformé par Okocha, qui libère les Parisiens. Wallemme expulsé, la rencontre tourne au saumâtre pour l'équipe de Nouzaret, qui continue pourtant de jouer comme si de rien était. Mais Robert inflige d'abord une "Dropsy" au portier ukrainien, puis Huard s'offre un intermède et pour son deuxième ballon touché, plante Letizi sur ces appuis avec une jolie frappe enroulée. Enfin Robert intenable sert Christian en déséquilibre mais qui parvient à redresser son tir, et Anelka profite d'un ballon remis dans sa foulée par Mettomo pour conclure.
Letizi n'a pas raté son entrée (sinon les dirigeants auraient-ils recherché un nouveau gardien?), remportant des duels importants face à Panov et Pedron. Sans ses deux Brésiliens, l’ASSE n’est plus tout à fait la même, et la défense centrale n'a pas maîtrisé son sujet. En revanche, côté parisien, l’escouade offensive commence à trouver la bonne carburation. La vitesse d’Anelka, la puissance de Christian et la force de débordement et de frappe de Robert font de l’attaque parisienne une des plus talentueuses et complémentaires du championnat. Pour honorer ses ambitions, le PSG devra pourtant montrer une emprise plus grande sur le jeu, en prévision des jours où se présenteront des adversaires plus chevronnés et où la réussite sera plus farouche.

Sedan-Monaco: 1-0
On pouvait s’en douter avant le match, Sedan n’est pas vraiment l’endroit rêvé pour se refaire un moral. Monaco l’a vérifié samedi. Copieusement dominés, les hommes de Puel se sont logiquement inclinés. Se montrant fébriles à de nombreuses occasions, ils n’ont été dangereux qu’en fin de rencontre, Sachy devant s'illustrer pour sauver le résultat.
Face à ce nouvel échec (ça commence à faire beaucoup quand même!) les Monégasques ont décidé de faire le dos rond. La Ligue des champions, dès mardi à Istanbul, peut-elle les relancer?

Auxerre-Nantes: 2-2
En quête de rachat, les Nantais ont à moitié réussi leur déplacement à Auxerre: ils ont mené de deux but à l'heure de jeu, mais se sont fait reprendre dans les dix dernières minutes par deux buts d'Alexandre Comisetti. Fabbri avait prolongé une première tête de Laspalles avant la pause, puis à la 55è Moldovan s'est dessiné une promenade dans le surface avant de tromper Cool sans trembler le moins du monde.
Il semble que l'entrée en cours de jeu d'un ou deux attaquants frais soit de plus en plus souvent couronnée de succès, sur le modèle France-Euro 2000. Ce match n'échappe pas à la règle, puisque le Suisse marque son premier but suite à un centre de Djibril Cissé, lui aussi remplaçant. Décidément habile dans les cafouillages, il transperce une forêt de jambes par un tir rasant qui offre l'égalisation à l'AJA.
L'équipe de Daniel Rolland paraît parvenir à une certaine régularité, dans la douleur comme ce soir, mais son rendement comptable est honorable (2 victoires et 1 nul à l'Abbé Deschamps, après la défaite initiale contre Sedan). Inversement, Nantes connaît les hauts et les bas d'une équipe tournée vers l'offensive et dont le jeu repose sur un "pari technique" audacieux. Le trou d'air contre Bordeaux ne devrait pas avoir plus de gravité qu'un simple incident

Strasbourg-Bastia: 1-4
Une fois encore, la Meinau a assisté à la déroute de ses favoris. Pour le moment, les Alsaciens n’ont que leur courage a opposer aux équipes qu’ils affrontent. Et malheureusement pour eux, ce n’est pas suffisant. Les Bastiais ont donc logiquement remporté une rencontre qu’ils ont su parfaitement maîtriser. Le réalisme insulaire étant favorisé par un manque de confiance évident des Strasbourgeois. Totalement inhibés, les hommes de Le Roy ont joué un pied sur le frein. Ici, c’est Njanka qui n’ose pas intercepter un centre corse (sur le premier but de Née), là c’est Debes qui reste deux fois de suite sans réaction face aux attaquants adverses (les deux buts en lob).
Si Proisy a officiellement réitéré sa confiance à Claude Le Roy, nous ne sommes pas sûr qu’il ait bien appréhendé les raisons de l’échec strasbourgeois. Rejetant la faute sur ses joueurs (ce sont effectivement eux qui jouent), il situe le salut alsacien dans une prise de conscience collective et un surcroît d’efforts de leur part. Cette recette miracle paraît un peu facile et un peu courte. Primo, elle décharge l’équipe dirigeante de ses responsabilités dans le parcours chaotique des dernières saisons. Secundo, elle sous-estime complètement l’aspect psychologique des difficultés actuelles. Les erreurs et les critiques de ce début de saison risquent, en effet, de poursuivre longtemps les Alsaciens (surtout à la Meinau). Sans aide extérieure (et nous ne pensons pas à un nouvel entraîneur mais plutôt à des joueurs nouveaux), il paraît difficile à Claude Le Roy et à ses hommes de relever la tête.
Nous espérons cependant nous tromper. Car avouons le tout net, aux Cahiers, Claude Le Roy, nous on l’aime bien. Son discours change agréablement des sempiternelles langues de bois et c’est un des rares entraîneurs capables d’oublier la comptabilité pour élargir le débat. Et puis avec une coupe de cheveux comme ça...
Enfin, n'oublions pas de rendre hommage à la triplette Lachuer-Née-André, qui fait en ce moment des choses extraordinaires. Comme s'envoyer en tête du championnat...

Lyon-Lens: 3-0
Attention Lyon méchant. Sans doute exaspérés par la laideur de l’insupportable maillot lensois, les gones ont fait exploser la meilleure défense du championnat. Celle-ci n’a d’ailleurs pas grand-chose à se reprocher tant les buts d’Anderson et de Marlet sont imparables. Les progrès ressentis à Saint-Étienne n'étaient donc pas une impression trompeuse, mais peut-être le signe d'une nette montée en niveau. Le match sera marqué par deux imprévus, les blessures de Fuertes et Vairelles, qui ne pouvait rêver pire retour à la compétition après avoir été sifflé par une partie du public. Marlet reprend donc du service à la 37è minute, et c'est déjà un tournant du match. La seconde mi-temps fera le score: Anderson s'offre d'abord un solo dans la défense nordiste qu'il conclut comme dans un rêve. 10 minutes plus tard, c'est l'ex-Auxerrois qui marque en opportuniste. Il revient dans un tout autre style dans les ultimes minutes avec un pur chef d'œuvre, qui devrait en toute logique entrer dans toutes les anthologies. Merci Steve.
Les Lensois s'inclinent sans avoir à perdre le moral, et les Lyonnais préparent idéalement leur entrée en Ligue des champions. Commencent-ils à montrer leur vrai visage?

Bordeaux-Guingamp: 0-2
Avec l’arrivée de Carnot, Guingamp est redevenu l’En Avant. Une passe pour Rodriguez: 1-0. Le reste? Une longue impuissance bordelaise. Des Girondins sans jus et sans imagination. Inquiétant pour Elie Baup. Jusque-là, les résultats étaient absents mais la manière y était. Samedi, ce fut la totale. Beaucoup de travail en perspective pour recoller au moins vers les premiers européens, objectif avoué des dirigeants. Dernier motif d’inquiétude : les blessures de Pauleta et de Dugarry. Sans eux, Bordeaux redevient une équipe très quelconque. En revanche, côté breton, tout va mieux. À l’image de Troyes la saison passée, après des débuts difficiles, Guingamp trouve doucement son rythme.

Rennes-Metz: 0-1
Les "papys" messins ont encore fait merveille au sein du FC Mondragon. S’appuyant sur un gardien qui réalise des parades extraordinaires et semble sur une planète où la gravité n'est pas la même, Kastendeuch, Gaillot et autre Pierre (plus de 1320 matches de D1 à eux trois) ont mis en échec une équipe de Rennes méritante mais une nouvelle fois décevante (et malchanceuse sur une ultime tête de Diatta qui trouve la transversale et la ligne). Comme de surcroît Baticle avait su traîner au bon endroit au bon moment, ce sont trois points qui tombent dans l’escarcelle de Grenats en pleine réussite actuellement. Joël Muller peut être tout sourire avec six points en une semaine. L’an dernier pour le même résultat, six matches nuls étaient nécessaires. Étape suivante: marquer plus d’un but par rencontre?

Lille-Troyes: 1-2
Les promus lillois connaissent leur seconde défaite consécutive, contre un de leurs rivaux directs dans la lutte pour le maintien. Leur habituel courage n'a pas suffi à tromper des Troyens qui feraient presque figure de vieux briscards avec cette habile victoire, qui donne une suite intéressante au coup d'éclat contre le PSG. A l'inverse, le LOSC enregistre sa deuxième défaite consécutive, et devra se déplacer à St-Etienne avant de recevoir le voisin lensois.

Toulouse-Marseille: 2-0
L'OM aurait aimé aligner une troisième victoire consécutive, mais ce deuxième déplacement d'affilée a été fatal à cette ambition. Et comme il fallait bien que Toulouse emporte sa première victoire... Le match ne s'est évidemment pas joué sur d'aussi simplistes probabilités, mais son résultat cadre bien avec un championnat "à balancier". Cela ne consolera pas Braga, qui a vu ses joueurs offrir littéralement les deux buts à un TFC qui n'en demandait pas tant. Marcelinho perd d'abord le nord et commet l'irréparable dans la surface (penalty de Petrovic), puis Ingesson trompe Ngotty avec une passe en retrait qui se transforme en don du ciel pour Petrovic, lequel court tromper Trevisan et inscrire un doublé. Le combat sera d'une respectable intensité, mais toutes les autres tentatives échoueront sur les gardiens ou à côté du cadre. Giresse peut sourire. Il reste crispé, mais il sourit.

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