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Djorkaeff en voie de cantonisation?

Comme Deschamps ou Lama, Djorkaeff est un intéressant motif de polémique. Nul désir de contester ici la valeur absolue de l'Intériste, mais plutôt sa valeur relative à son influence sur le jeu…
Auteur : Jamel Attal le 31 Mars 1998

 

Comme Deschamps ou Lama, Djorkaeff est un intéressant motif de polémique. Nul désir de contester ici la valeur absolue de l'Intériste, mais plutôt sa valeur relative à son influence sur le jeu. Il semble en effet qu'il se rapproche de plus en plus de la catégorie de ces joueurs très brillants mais dont la participation au collectif est extrêmement problématique. Avec Cantona et quelques autres, il partage certains traits caractéristiques:

- Il n'a pas de position sur le terrain ni dans le schéma de jeu. Il répugne grandement à s'en voir assigner une. Son entraîneur ne sait plus où le placer, et finit par envisager de le mettre sur le banc (Simoni à l'Inter cette année).
- Il joue bien quand toute l'équipe joue bien ; s'il peut déclencher un geste subit et décisif, il est rarement capable de faire reprendre à sa formation la maîtrise du jeu, de participer à la récupération et au replacement.
- Il perd une quantité incroyable de ballons pour un joueur de sa qualité technique, gâche un nombre très constant de situations offensives (souvent par égoïsme, comme ce une-deux sollicité par Lamouchi contre la Russie), et persiste à tirer très mal les corners (en les prenant à Diomède, bien meilleur dans cet exercice, lors du même match).
- Sa carrière semble parfois relever plus de la gestion avisée d'intérêts personnels et laisse quelques doutes sur son attachement pour les maillots des entreprises qui l'emploient. D'ailleurs, en match aussi, il joue beaucoup pour son propre profit.

Cette capacité du buteur à faire la décision sur un geste repose parfois plus sur une réputation intouchable que sur l'observation des statistiques : enlevez les penalties et faites le décompte des buts inscrits par Youri en Italie ; prenez les deux dernières années de Cantona en équipe de France, vous relèverez une moyenne qui n'a rien de mythique, avec une sélection tricolore squattée et sclérosée par ses orgueilleux "indiscutables".
Les joueurs de cette classe, ces artistes parcimonieux, ces vedettes calibrées pour les médias peuvent coûter cher à une équipe et lui nuire aussi bien sur le terrain que dans son environnement. Djorkaeff est en cela l'inverse de Zidane, ce qui pourrait être une nouvelle façon de formuler le problème de leur complémentarité. Mais l'ex-Parisien n'est pas complémentaire du tout, il a raison de dire que c'est un faux débat, en laissant bien entendre qu'il est à prendre tel quel ou à laisser (sans penser sérieusement qu'on puisse le laisser).

Tout ceci étant dit, et en vous demandant de pardonner les arguments les plus contestables avancés ci-dessus, il faut bien avouer qu'on voit mal comment le sélectionneur national pourrait se passer de lui... C'est bien cela qui rend plus regrettable encore le sous-régime de Djorkaeff.

Il s'agit en fait de savoir si l'on préfère les attaquants qui transforment les phases offensives sur de très rares mais très décisifs gestes, ou ceux qui sont capables de participer à leur construction et d'animer le jeu de leur équipe. Sur ce point, les préférences sont très diversement partagées...

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