Seuls 36% des internautes parviennent à saisir leur e-mail / password du premier coup. En feras-tu partie ? Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

Du football en salle au futsal : l'exemple lorrain

Alors que la huitième édition de la Coupe du monde de futsal en Colombie s'est terminée ce week-end par la victoire de l'Argentine face à la Russie, la discipline peine à exister en France. Un problème sans doute lié à son histoire...

Auteur : Jonathan Réveillé le 4 Oct 2016

 

 

La France est actuellement classée au 37e rang mondial en futsal [1]. De nombreux joueurs et entraîneurs engagés dans l’élite de ce sport dans l'Hexagone considèrent cette position comme un retard de développement, tandis que les responsables techniques fédéraux y perçoivent le signe encourageant d’une marge de progression exploitable. Deux visions pertinentes d'une discipline développée de manière précoce en France. Élément d'histoire avec le cas de la Lorraine.

 

À première vue, les données statistiques du futsal en Lorraine sont paradoxales: d’un côté, la région affiche un des ratios de licenciés le plus faible à l’échelon fédéral [2]; de l’autre, elle figure parmi les ligues les mieux représentées en Coupe nationale. Un contraste lié à ses conditions d'émergences, en particulier au cours des années 1980.

 

 

 

Domestiquer le "football sauvage"

Durant cette période, de nombreux tournois rythmaient la saison hivernale, permettant ainsi aux joueurs engagées en championnat de compenser le manque de pratique pour cause de terrains impraticables. Parmi ces événements, le tournoi des PTT Metz/Journalistes [3] a sans doute été le plus emblématique de la région, tant par la qualité des équipes (Kaiserlautern, Bratislava, ASNL, FC Metz…), le prestige des joueurs (Platini, Brehme, Sušic...) et l’ampleur des sponsors mis à contribution.

 

Mais ces tournois vont très vite faire l’objet d’une attention particulière de la part des acteurs institutionnels du football lorrain qui, désapprouvant l’organisation de "matches sauvages", interpelèrent leurs pratiquants "devant la recrudescence de la participation de joueurs et d’arbitres licenciés à la Ligue Lorraine de Football à des rencontres non-affiliées à la Fédération" [4]. Lors de la saison 1986/87, le comité directeur du district mosellan déplore dans une réunion, à travers une section intitulée Football en salle, "l’accroissement des règlements fantaisistes régissant ces compétitions et demande une application stricte du règlement fédéral qui sera diffusé largement afin que les clubs d’une part, le corps arbitral d’autre part, en prennent bonne connaissance". [5]

 

En réalité, ce rappel des réglementations consistait essentiellement à réintégrer cette pratique éparse et spontanée dans le giron fédéral. Ainsi, la Ligue Lorraine va s’appuyer sur l’existant et tenter de "domestiquer" les tournois sauvages, qui s’inscrivaient jusqu’ici aux marges de l’institution, en créant dès 1987 une commission de football en salle du district mosellan, dans laquelle les membres se consacrèrent d’emblée à deux mesures: l’établissement d'un projet de convention district mosellan/clubs qui "précise dans le détail les modalités à remplir pour l’organisation d’une compétition ou d’un rassemblement en salle" et l’organisation d’un challenge sénior pendant la trêve hivernale qui permettra "dans sa première édition et à titre expérimental la participation de quatre-vingt-seize clubs du District".

 

 

Bandes à part

À cette période où le football en salle reste encore peu codifié, différentes conceptions s’affrontent, se concurrencent, voire cohabitent sous un même nom, soulignant en cela l’élasticité de sa définition intrinsèque [6]. À certains égards, les différents points de vue de l’époque sont restitués à travers les témoignages que nous ont livrés deux acteurs de l'époque:

"Je vendais mes loges aux partenaires, j’ai fait des loges, il n’y avait plus de touches, ils jouaient avec la bande, la balle ne sortait plus jamais… tu n’avais plus de touche alors ça jouait vachement vite. Et après en demi-finale et finale y avait Mammouth qui était arrivé, B. qu’est un copain à moi, je lui ai dit 'écoute, tu me files du pognon et puis tu verras à chaque but j’offrirais cinquante balles'…" (ancien organisateur du tournoi des PTT Metz)


"On [le District Mosellan de Football] s’est rapproché parce qu’ils [les organisateurs du tournoi de l’Open de Moselle] avaient des règles complètement différentes des nôtres. Par exemple, ils s’arrêtaient au bout de la troisième minute s'il y avait un but marqué, le mec il gagnait cinquante francs, c’était un peu… c’était du spectacle quoi. On voyait des beaux matches, y avait les anciens du FC Metz à chaque fois qui reformaient une équipe. Et on s’est un peu rapproché pour qu’ils essayent de se rapprocher des règlements fédéraux." (ancien membre de la commission football en salle du district mosellan)

 

 

Le rapport moral du district mosellan de la saison 1987/88 permet d’observer la manière dont celui-ci a procédé afin de concrétiser ces tentatives de rapprochement en indiquant que "les quatre équipes mosellanes classées en tête du classement du tournoi en salle des PTT Metz se retrouvaient en finale [du challenge de football en salle du district mosellan] dans la magnifique salle des sports de Hagondange". [7] Ces tournois n’étaient pas remis en question par les acteurs institutionnels en raison de leur absence de réglementation: au contraire, c’est précisément la nature des règles en vigueur qui était jugée incompatible avec une pratique fédérale naissante.

 

Sur ce point, il est d’ailleurs intéressant de revenir sur le qualificatif "sauvage", employé par le comité directeur afin de désigner les tournois de football en salle "non-affiliés". Dans le Dictionnaire historique de la langue française, les auteurs lui attribuent notamment deux sens – "spontané" et "primitif" – qui, bien qu’éloignés sur le plan sémantique, paraissent aujourd’hui deux appropriés aux caractéristiques de ces tournois. Ceux-ci se déroulaient en effet hors du cadre fédéral ("spontané") et se situaient en même temps au stade embryonnaire de la pratique ("primitif").

 

 

L’enjeu c’est le jeu

Dans l’ensemble, le travail d’institutionnalisation consistait à mener une réflexion de fond sur le football en salle afin de produire une définition homogène (par la réglementation), régulière (par la compétition) et légitime (par le jeu). Cette dimension accordée au jeu, déterminante dans l’appropriation de cette pratique sportive, symbolise en réalité le passage du football en salle au futsal, évoqué par l’actuel président du département du football diversifié à Ligue Lorraine et pionnier du futsal dans la région:

"On a organisé une finale de Coupe de France à Hagondange mais on parlait plus, à ce moment-là, de football en salle que de futsal. On jouait avec des 6x2 mètres, pas avec des buts de hand, et déjà là c’était un peu la guéguerre en disant 'ouais… on joue avec des buts de hand si on ne marque pas de buts…' Mais nous on avait disons devancé tout ça, on avait compris que le futsal allait se développer un peu dans le style du handball où on recherche à faire des combinaisons et pas strictement la frappe de dix mètres."

 

 

Schématiquement, la distinction entre football en salle et futsal se superpose à deux modèles nationaux, respectivement l’Allemagne et l’Espagne, étudiés dans un rapport de la Fédération française daté de 1994. En créant la Coupe nationale de football en salle, les élus fédéraux optèrent visiblement pour une compétition située à mi-chemin entre ces deux modèles dont les caractéristiques, proches de la Coupe de moselle de football en salle, ont par ailleurs permis à la Lorraine de devancer toutes les autres régions, en qualifiant dix-huit équipes en phase finales dès la première édition. Cette compétition où le joueur de salle est majoritairement un footballeur en herbe, c’est-à-dire un joueur de football engagé dans une pratique en salle à la trêve hivernale [8], permettra également aux Lorrains d’intégrer les sélections nationales de futsal.

 

Avant la création d’un Challenge national en 2007, la Coupe nationale représentait en effet le mode d’accès quasi-exclusif aux sélections, impliquant par conséquent un recrutement hétérogène. En présentant chaque année un nombre important d’équipes dans cette Coupe, la Ligue Lorraine augmentait ainsi mécaniquement son vivier de joueurs potentiels sélectionnés. Désormais, le championnat national de futsal, créé en 2007, a favorisé l’apparition de spécialistes de la discipline et permet difficilement aux joueurs lorrains d’accéder à l’équipe de France, compte-tenu de la faible représentation des clubs spécifiques dans la Ligue.

 

Sur ce point, il est intéressant de constater que l’évolution du nombre de sélectionnés lorrains en équipe de France est inversement proportionnelle à la hausse du nombre de licenciés spécifiques sélectionnés. D’une certaine manière, l’aspect pionnier de la Ligue Lorraine est paradoxalement une cause indirecte de son retard [9] actuel. Dans ses causes profondes se trouvent sans doute les réponses [10] au problème du développement de ce sport en France.

 

 

[1] Compte-tenu du mode de calcul comparable à celui utilisé pour le classement du football féminin, cette place au classement est assez représentative de son statut actuel.
[2] Ces données s’appuient sur les effectifs de la saison 2014/15.
[3] En 1989, ce tournoi donne lieu à la création de l’Association pour la promotion du football en salle dans laquelle figurent des salariés de l’ASPTT Metz et des journalistes-membres de l’Union des Journalistes Sportifs de Lorraine Franche-Comté.
[4] Télex-Foot/57 Foot: journal hebdomadaire du football, n°192, 26 juillet 1986
[5] À cette époque, le règlement fédéral laisse une grande liberté aux organisateurs, comme en attestent les détails techniques du Règlement Fédéral de la saison 1987/88: dimensions des buts (trois mètres ou six mètres), taille du ballon au choix, touche à la main ou au pied, durée des rencontres variables, nombre de joueurs sur le terrain modifiable "selon les dimensions de l’aire de jeu". Un grand merci à Xavier de m’avoir transmis ce document.
[6] Cette "élasticité" de la définition des sports est évoquée par Pierre Bourdieu dans une communication prononcée en 1980 ("Programme pour une sociologie du sport", Choses dites, Pierre Bourdieu, 1987).
[7] Réciproquement, les dernières éditions du tournoi des PTT accueilleront le vainqueur de la Coupe de football en salle du district mosellan.
[8] Du reste, cette pratique saisonnière du futsal est tout à fait conforme à la définition institutionnelle: "Il permet à nos joueurs de continuer l'entraînement et le jeu en hiver, pendant la trêve et évite les dures intempéries aux joueurs et aux spectateurs ainsi que l'utilisation malheureuse des terrains en mauvaise saison."(Guide du dirigeant 2015-2016, Ligue Lorraine de Football).
[9] Cette remarque s’intègre par ailleurs aux réflexions de Pierre Bourdieu sur l’histoire des sports modernes: "[…] il est probable que, selon le modèle que décrit Gerschenkron pour le développement économique, les sports qui sont parvenus à l’existence plus tardivement doivent ce "retard" d’avoir connu une histoire différente, fondée pour une grande part sur l’emprunt à des sports plus anciens donc plus "avancés"."("Comment peut-on être sportif?", in Question de sociologie, 2009, p.177)
[10] On peut mentionner différentes initiatives lorraines très intéressantes: Evolve Futsal, Knutange Futsal et RC Nancy Vandoeuvre Futsal.

 

Réactions

  • Save Our Sport le 04/10/2016 à 09h12
    Merci pour la mise en avant du futsal, par un biais bien spécifique et local, mais c est un début.
    Vivement la suite !

  • dugamaniac le 04/10/2016 à 11h36
    Il se trouve que j'ai des amis qui jouent au football en salle (le truc sur le terrain de hand avec les touches), le problème majeur rencontré c'est qu'il n'y a pas un nombre illimité de gymnases.
    Globalement on leur file des créneaux à partir de 22 heures.

    Perso, tant qu'il n'y a pas un nombre suffisant de gymnase, j'aurai tendance à privilégier les sports qui ont absolument besoin de jouer en intérieur et un gymnase, ce qui n'est pas le cas du football. Qui est devenu le sport majeur dans le monde par son accessibilité inégalable puisque sur le principe il faut juste un ballon ou un truc rond.

    Mes amis m'ont aussi sortis l'argument de l'inaccessibilité des terrains en hiver, qui semble être l'argument mis en avant par les nouvelles institutions de ces disciplines. En lorraine, je veux bien mais en gironde j'ai un peu plus de mal.

    Un autre truc que j'ai pas bien compris , c'est pourquoi ils refusent de jouer sur des terrains de hand extérieur.
    Comme si l'enfermement était le but recherché finalement.

  • John Wakeup le 04/10/2016 à 17h12
    Je ne pense pas que cet enfermement soit recherché de la part des pratiquants (à part peut-être chez les parents qui trouvent parfois plus rassurant de voir jouer leur enfant dans une salle plutôt que dehors sur des terrains parfois en mauvais état ; il y a sur ce point tout un volet à exploiter de la part des institutions)
    L’idée de jouer au futsal à l’extérieur est une piste très intéressante et n’est pas du tout exclue. Les U21 de l’équipe de France futsal ont d’ailleurs pu en faire l’expérience contre l’Italie lors d’un récent rassemblement.
    lien
    Actuellement. La question des salles est décisive…Davantage que les manques de créneaux bien réels (certaines salles proposant même des créneaux à minuit !), il y a les réticences de la part des élus qui méconnaissent bien souvent l’évolution de ce sport (d’où l’intérêt peut-être de faire de temps en temps quelques petits rappels historiques…).
    L’argument des terrains en hiver est plus complexe… Historiquement, on s’aperçoit que la pratique décolle au niveau national avec l’officialisation de la trêve hivernale. Ceci est logique si on regarde : arrivé plus tardivement que le football dans le giron fédéral, le futsal tend à y occuper les places vacantes laissé par le football, en particulier la trêve hivernale. Sur ce point, il s’agit de ne pas confondre les conditions propices au développement du futsal à un moment et pratique la pratique effective telle qu’elle s’observe aujourd’hui (un championnat de D1 ou D2 futsal s’étend sur toute la saison et pas seulement en hiver).

  • Save Our Sport le 04/10/2016 à 20h37
    Il serait déjà bon d'arrêter de parler de foot en salle, ce qui correspond au fait de se réfugier en hiver dans un gymnase pour continuer à taper dans un ballon.

    Le futsal est une discipline à part entière, avec ses règles, sa tactique, et dans laquelle les qualités (tactiques, physiques, techniques) des meilleurs joueurs ne sont pas les mêmes qu'au football.
    Les purs joueurs futsal ne seront pas forcement bons en extérieur, et l'inverse est également très vrai.
    Je connais des équipes futsal à un niveau régional où se côtoient des joueurs qui jouent également en extérieur avec des écarts de niveau genre PH et CFA2, rapport qui se lisse ou s'inverse en terme de futsal.

    Bref, futsal et football sont deux disciplines différentes même si bien sûr les passerelles existent.
    Les Ben yedder ne courent pas (encore?) les rues et d'ailleurs on le cite en exemple mais à quel niveau de futsal a t'il évolué?

    Concernant la pratique extérieure du futsal, c'est un problème, un peu parce que les futsaleurs aiment rester au sec (différence notable avec le foot, sauf très haut niveau et stades couverts, sic); mais surtout car le tacle au futsal existe également (sauf sur l'homme), et je ne vous conseille pas de tacler sur du goudron ou autres surface qui ne seraient pas du parquet, du lino ou du béton ciré.
    Sans oublier que la chute est courante , ce qui pose le même problème, et je ne parle même pas des techniques de gardiens de buts.

    Le futsal est donc tributaire effectivement des créneaux de gymnase, et comme ce n'est qu'un sport émergent, il passe souvent derrière les sports de salle historiques (Hand, basket, badminton) et entre en concurrence avec du roller derby, du hockey sur gazon, du BMX (oui oui)... qui aussi 'exotiques' que certains sont, ont le droit d'exister.
    Il gagnera sa place en s'imposant sur le devant la scène, et comme souvent, en France nous sommes très en retard.
    Va falloir attendre que l'Equipe de France de futsal atteignent des sommets.



  • John Wakeup le 04/10/2016 à 21h21
    Totalement d'accord sur la distinction football en salle/futsal!
    Le futsal est un mélange de différentes pratiques spotives (Pierre Jacky parle de "basket avec les pieds" pour illustrer cette idée) et pas simplement une sous-catégorie du "foot diversifié"
    Le développement du futsal dépend effectivement des performances de l'équipe de France et, par conséquent, d'une sélection des meilleurs éléments à travers des détections plus précoces, renforçant ainsi le sentiment des jeunes aux qualités spécifiques d'être "fait pour ce sport".
    @save our sport: Je crois deviner à travers ton discours que tu pratiques le futsal. Est-ce en club spécifique ou en pur loisir?

  • Save Our Sport le 05/10/2016 à 11h54
    John Wakeup, non seulement je le pratique, mais je suis dirigeant/fondateur d'un club qui entame sa quatrième saison en DH futsal franc-comtoise (dernière région/ligue à avoir créer son championnat...)pour l'équipe première.

    Il s'agit du 'Besançon Académie Futsal', que je vous invite à aimer sur le réseau social bleu, la page est toute neuve.

    Et John si tu veux en discuter plus spécialement, tu peux me trouver par ce biais: j point bouclans chez gmail , ou directement en envoyant un message privé à notre page F, puisque je suis une des deux personnes à la gerer.


  • Carlos Alberto Riera Pas le 05/10/2016 à 14h49
    @Save Our Sport,
    Ben Yedder a joué en championnat de France et compte 6 selections en EdF de Futsal.
    En parlant de passerelles il y'a Abdallah Zoubir (RC Lens) qui fait du Futsal depuis l'age de 6 ans, longtemps en EdF aussi. D'autres joueurs comme Ryad Boudebouz disent qu'ils doivent le developpement de leur technique au Futsal.

    Pour revenir à la réticence face au Futsal ces 15/20 dernières années où il s'est pourtant bien organisé c'est aussi parce qu'il est vu comme sport de banlieue avec tout les clichés que ça peut véhiculer.

    Et toujours dans les faux arguments, l'Espagne ne compte pas plus de gymnases que la France, loin de là et pourtant le Futsal est un sport très développé là-bas sans poser le moinre problème.

  • dugamaniac le 05/10/2016 à 16h41
    Qu'est ce que vous appelez très développé ailleurs par rapport à la France?

    Je n'associe pas du tout le futsal à un sport de banlieue.
    L'accès au gymnase, ça veut dire un cadre associatif au minimum, donc au contraire un minimum d'organisation et de fond. Que je n'associe pas du coup au foot de banlieue. Je me demande s'il n'y a pas plutôt un parallèle avec le développement des soccer 5 (je galère dans les terminologies) privés. Où au bout de quelques temps certains ont peut être voulu s'organiser un championnat plus classique.

  • Save Our Sport le 05/10/2016 à 18h07
    Je pense que c'est développé au point que l'équipe et les clubs sont au top niveau européen et international, que le grand public voit davantage de quoi il s'agit,comme les institutions qui ne doivent pas faire preuve de condescendance ou de gros yeux interrogatifs lorsqu'on demande un créneau de pratique, et enfin que beaucoup moins de personnes quelque peu intéressées ne font pas de parallèle avec des pratiques comme le soccer 5 ou le foot en salle.

    Je me répète, mais c'est nécessaire, le futsal n'est pas une pratique, c'est une discipline à part entière, avec des clubs, des championnats, organisés par la ligue de football ou une ligue parallèle (et je crois d'ailleurs plus ancienne, d'où la réaction des instituions du foot en France).

    Merci Carlos Alberto Riera Pas pour les précisions sur ces joueurs qui ont réussis dans les deux disciplines.

  • Carlos Alberto Riera Pas le 05/10/2016 à 19h22
    @dugamaniac

    très développé ça veut dire qu'en Espagne les joueurs ont le statut professionnel depuis une dizaine d'année, avec des tribunes pleines jusqu'à 4 000 à 5 000 personnes pour les grandes affiches comme celle du Barça dont l'équipe joue les premiers rôles depuis 2010.

    Les matchs sont diffusés à la TV, la finale de la Coupe attire facilement le million de spectateurs...

La revue des Cahiers du football