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Florentino roussi

Chronique espagnole #2 - Le Real a-t-il vraiment besoin d'un entraîneur? Javier Irureta a-t-il encore une vraie équipe?
Auteur : Ernest Macià, à Barcelone le 4 Oct 2004

 

On pensait que le Real Madrid avait besoin d’un homme tranquille. Et Dieu créa Vicente del Bosque. Il s’agissait, cependant, de quelqu’un qui paraissait se tenir en dehors du mouvement impulsé par le nouveau patron. En fait, il semblait s’oublier lui-même derrière sa moustache, son regard triste et ses gestes lourds. Deux saisons après sa nomination, en évaluant positivement son travail — accompli sous le feux des projecteurs —, mais en jugeant ses méthodes néanderthaliennes, Florentino Pérez mit la main à sa poche, d’où il sortit un certain Queiroz, aide de camp de Sir Fergusson à Manchester et futur maréchal-ferrant de Ronaldo, Figo, Raúl et Roberto Carlos. Son séjour à Madrid a été plutôt bref, mais intense. Il y vécut une situation ambivalente qui le fit passer par tous les états d’âme possibles. À son actif : homme bien bâti, avec du linge propre, en apparence sûr de lui, et surtout réévalué au niveau de son portefeuille. Or, le Real Madrid mettait les bouchées doubles et continuait son ravitaillement annuel de célébrités (Beckham), en même temps que Jorge Valdano (directeur sportif) et son président, empruntaient des chemins opposés: l’un en se rapprochant des joueurs, l’autre — Florentino Pérez — en s'éloignant sans retour de Roberto Carlos et Raúl, entre d’autres. L’échec en Ligue des champions, Liga et Copa — face à Saragosse! —, obligea le président à un changement de plans. L’éloquence séduisante de Valdano serait désormais remplacée par l’éloquence verbeuse, bien inférieure, de Butragueño, buteur vedette des 80’s et homme bien élevé qui, à son tour, se distingue par la netteté des ses vêtements. Le verbe, la parole, sont un danger dans un monde où on ne lit que la presse sportive et les notices des médicaments.

Vicente del Bosque, une sorte de Noël Mamère triste.
Code da Bosque Avec un nouveau directeur sportif, le Real commençait le troisième chapitre de son Code best-seller. Gavé de lectures en biais, le madridiste se préparait consciemment au retour d’un homme qui, en 1998, avait été capable de résilier son contrat sous prétexte de n’avoir pu gérer l’équipe escorté par ses hommes de confiance. Problème: il l’avait signé trois semaines avant, et en fait, l’avant saison n’avait pas commencé. La noble intransigeance de Camacho, parfois trop fougueux, mit les dirigeants sur la sellette (Lorenzo Sanz, prédécesseur de Florentino, était le président en ce temps là) et créa un précédent. Cette saison Camacho a vite noté que de nombreux joueurs semblaient prêts à lui désobéir. "Ronaldo devra courir cette année comme les autres", ou "quelques joueurs doivent améliorer leur attitude" sont devenus ses épitaphes dans un club qu'il avait mis en garde tous les jours. Camacho cherchait à mettre un océan dans sa bassine, mais ça n’est possible que dans le monde valdanesque de la littérature. Mariano García Remón, son remplaçant, ne doit pas se donner trop d'importance parce que dans ce contexte (club présidentialiste et avec beaucoup d’egos sur lest), le rôle de l’entraîneur est purement bureaucratique. S’agit-il d’un nouveau Vicente del Bosque? Le foot dans un monde global et simultané. Pendant qu’à Madrid on élève indirectement del Bosque à la dignité de Pontife, en Turquie — Besiktas — on pense que sa meilleure option serait de plier bagage. Camacho avait raison: tout ça est bien compliqué. Le Depor à la masse, Irureta à la messe Après la défaite face à Valence 1-5, le Deportivo La Corogne est tombé comme une masse à la 15e place du classement. Cette nuit-là, Javier Irureta (son entraîneur) n’a pu dormir que trois heures. À cinq heures du matin, il s’est réveillé, il a allumé le magnétoscope et regardé le match une nouvelle fois. Irureta restait là, envahi par une légère sensation de nausée, et ses mains, qui tenaient le cahier, tremblaient à chaque but des ches. À huit heures, il est allé à la messe comme tous les jours, mais cette fois-ci plus tôt, et dans ses prières, il a pensé sûrement à Augusto César Lendoiro, au marché hivernal, et au Père Noël. Pendant ses six ans en Galice, il a parfois supporté des reproches concernant son football conservateur et restrictif, mais cette saison il peut rester tout à fait en dehors de ce qui arrive. Diego Tristán ayant disparu, et Mauro Silva (36 ans), Fran (35), Naybet (34) étant les plus âgés de l’effectif, Irureta doit s’appuyer sur une doctrine qui lui assure du rendement avec le plus petit commun dénominateur. Il doit faire attention au milieu, trop faible et peu musclé, et aussi à la cage, gardée par un goal excellent il y a trois ans, mais qui nécessite des remplaçants à courte échéance. En outre, Diego Tristán, Luque et Pandiani sont sortis faire un bout de promenade le long d’une route gelée, mais comme il leur est difficile de se tenir debout ou de marcher sur la surface verglacée, ils dérapent et laissent échapper leur fusil, qui glisse au loin sur la glace.

Réactions

  • El mallorquin le 04/10/2004 à 01h59
    Article intéressant (pour moi, hein, je précise maintenant :-) ), mais j'ai relevé deux out rois coquilles (et une pour moi... !) :

    - au début, le Fernando Del Bosque m'est apparu étrange, je me suis demandé si c'était pas moi qui buggait, mais le prénom de ma mère triste c'est bien Vicente (comme quand il est gai d'ailleurs) comme le confirme l'auteur juste en-dessous. Zaï zaï zaï zaï !

    - en fin d'article, le dernier paragraphe, je crois qu'il faut supprimer le "à" après "concernant" dans "il a parfois supporté des reproches concernant à son football"

    - et puis là, par contre, sur la fin, on pourrait croire que n'est bête que celui qui ne suit pas les migrations des anciens canaris des pays chauds aux pays pluvieux, dans des clubs coachés par un entraîneur pluvieux. Un fusil qui reste trop dans la glace finit en fusil rouillé, senor Macias.

  • El mallorquin le 04/10/2004 à 02h00
    A noter qu'il faut connaître le presque homonyme de l'auteur pour saisir mes calembours :-))

  • sebseb39 le 04/10/2004 à 03h02
    Les articles d'Ernets Macia sont bourrés d'erreurs et de phrases mystérieuses, pour ne pas dire incompréhensibles.

    Au rayon erreur, la chronique espagnole 1 en tenait une couche, faisant de Sissoko le malien et de Domoraud l'Ivoirien des français, ou en décrivant Aimar et Mista comme les éléments de base de Valence quand le premier est blessé 2 mois sur 3 et est de plus en plus menacé avec notamment les arrivées de Fiore et Di Vaio, et que le second n'a joué que lorsqu'il n'y a personne d'autre, menacé qu'il est de passer la saison dans les tribunes s'il ne renouvelle pas son contrat.

    Ce nouvel épisode contient son lot, et même si j'admets que personne n'exige des cahiers une rigueur absolue, une argumentation basée sur des inexactitudes ne tient pas trop la route. Ainsi, certes Naybet a 34 ans, mais il joue aujourd'hui à Tottenham, donc ça doit pas trop ennuyer Irureta. De plus, et j'admets que c'est chercher des pous à notre ami Ernest, Del Bosque a été nominé au cours de la saison 99-00, au cours de laquelle le Real a gagné la Champions, jusqu'à la fin de la saison 02-03, où le Real a fini champion, Vicente Del Bosque a passé 3 saisons et demie au Real, et non 2, pour un titre par an (deux championnats et deux Champions). Ce qui permet de parler d'un solide cycle Del Bosque.

    Alors certes il laissait des libertés au joueur, mais il est surtout la seule personne à avoir compris comment gérer le Real de Florentino Perez, machine de précision qui s'enraye assez facilement. Pour autant, il n'était en aucun cas l'homme du président : certes il n'avait pas son mot à dire sur les transferts, chasse gardée du président, mais Del Bosque faisait son travail comme bon lui semblait, et l'équipe appliquait un plan de jeu cohérent et auquel elle croyait.

    La comparaison avec Remon est donc très osée, et déjà obsolète tant son positionnement est hasardeux, son expérience minime et ses résultats carrément catastrophiques.

    Son départ, joint à celui de Makelele (élément essentiel à l'équilibre d'une équipe comme le Real), à l'inutile arrivée de Beckham et au refus de Ronaldo de se mouler dans le collectif, ont totalement déstabiisé une équipe qui ne sait plus récupérer le ballon et ne dispose d'aucun plan de jeu : Figo se démène tout seul sur les 2 ailes, Roberto Carlos tire 10 fois par match et ne fait presqu'aucun centre (stat des 2 matches contre la Roma et La Corogne), Beckham envoie des transversales de 50m quand bon lui semble... Ce soir, ils ont même totalement changé de jeu à la rentrée de Morientes : alors qu'ils essayaient tant bien que mal de varier le jeu, l'entrée de Morientes à la 50ème a signifié une crise de centres dans tous les sens (sauf de la part de Roberto Carlos, occupé à essayer de marquer son but de 40m...)

    Résultat, 4 buts en 6 matches de Liga, le pire total depuis plus de 20 ans, deux défaites de suite contre l'Athletic (alors 17ème, aujourd'hui 15ème) et le Depor (alors 15ème). Sans parler de la défense renforcée pour une somme record (45 M€), pour seulement 2 joueurs, et pas des extraordinaires, contrairement à l'effort financier consenti : Samuel n'est pas le roi de la technique et se fait surtout remarquer par sa lourdeur, et Woodgate n'est que le 5ème choix en défense centrale anglaise (!), loin derrière Ferdinand, Terry, Campbell et King. De plus, ces nouvelles dépenses somptuaires ne résolvent en aucun cas les problèmes défensifs du Real, dont la ligne de milieux défensifs reste passive et orientée vers l'avant et n'endigue aucunement les attaques et contre attaques sur lesquelles la défense est souvent prise de vitesse et en sous nombre.

    De plus, je ne sais pas si tout le monde devine (ou sait) ce qui se cache derrière les sous entendus sur Valdano, qui est écrivain à ses heures perdues, et a même vu l'un de ses textes soumis au baccalauréat espagnol (!).

    Enfin, pour ceux qui sont arrivés jusque là, un dernier effort : quelqu'un comprend-il l'histoire des attaquants de la Corogne, de la route gelée et du fusil ? S'il pouvait nous l'expliquer ça sera sympa.

  • Don Pachi le 04/10/2004 à 04h55
    Soit il est trop tard, soit je suis un crétin, soit le style de l'auteur de cet article est imbitable.

    Et non je n'ai rien compris à la métaphore finale, ca me rassure, je suis pas tout seul ...


  • lamermousse le 04/10/2004 à 08h11
    S'il n'y avait que la métaphore finale que je ne comprenais pas .....

  • equantsico le 04/10/2004 à 09h49
    je tenais à réagir à cette somme incroyable d'approximations, mais je vois que sebseb a admirablement bien résumé toute ma pensée. Les chroniques espagnoles sont d'un niveau indigne des cahiers du foot. Un peu de rigueur que diantre!

  • ouais.super le 04/10/2004 à 10h35
    A réserver aux initiés du football ibérique sans doute, car pour ma part j'ai pas bien compris de quoi il s'agit, et encore moins ce que l'auteur souhaitait nous faire comprendre en fin de compte.

  • theviking le 04/10/2004 à 13h40
    A propos d'approximations, sebseb39, 4 buts en 6 matchs, c'est le pire total de l'histoire du Real, l'ancien record était de 6 buts en 6 matchs en 82/83 je crois (source Marca).(Ce qui reste assez incroyable tout de même: le pire rapport était de 1 but par match avant)
    Je suis assez content de voir que je ne suis pas le seul à trouver le style de Macias assez opaque.

  • El mallorquin le 04/10/2004 à 15h16
    Arrêtez, moi je le trouve très intéressant cet article, et pas si obscur que ça, mais c'est vrai que la métaphore finale... :-)))

  • Zubizarrêtepas le 04/10/2004 à 15h46
    Me voilà soulagé, pour mois aussi, cet article m'a paru, et me parait toujours abscons...
    Traductor, por favor !

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