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France-Algérie : les Bleus retrouvés

En 76 minutes, l'équipe de France a eu le temps de marquer son retour à l'équilibre, en ajoutant un nouveau score très large au palmarès de son étonnante année. Une prestation impeccable. C'était l'équipe-type, Roger?
Auteur : Pierre Martini le 7 Oct 2001

 

On commençait justement à se dire que 80 minutes seraient la durée idéale pour un match, étant donnée leur intensité athlétique actuelle. Avec le meilleur décompte des arrêts de jeu, cette réduction du temps de travail s'imposerait d'autant plus. Mais trêve de plaisanterie, il y a donc eu un match samedi soir, dont le sort s'était joué bien avant la 76e minute. Toutes celles ayant précédé ne sont pas annulées par le racourcissement des débats. Sachant que l'équipe de France a renoué avec une efficacité et une qualité de jeu qui viennent à point pour éteindre les braises du doute, ne négligeons pas ce plaisir.

La rencontre avait assez vivement débuté avec de régulières combinaisons offensives des Bleus, et quelques velléités rageuses des Blancs, presque exclusivement côté droit en passant par Djamel Belmadi. Qui passe Lebœuf comme à l'entraînement. Desailly rate un dégagement comme à l'entraînement (pour relativiser les critiques adressées à son partenaire de la charnière?). De l'autre côté, à force d'essayer, ça finit par marcher avec Pires comme détonateur, débordant côté droit pour adresser un centre en retrait parfait à Candela qui se couche pour décrocher la lucarne.
Les Algériens semblent alors manquer de ressources offensives, mais un centre de Belbey permet à Tasfaout de placer une superbe tête à bout portant que Barthez repousse on ne sait trop comment. Un vague soupçon de penalty plane alors avec l'intervention de Thuram et Desailly sur l'avant-centre, mais la bascule s'enfonce de l'autre côté. Tandis que Thierry Roland pose la question du jeu minitel à 3,68F l'appel de blaireau, Thierry Henry cisèle un joyau de passe pour le pied gauche de Petit. Frappe décroisée au pied du poteau, 2-0, Manu a l'air super content.
Quant à l'action du troisième but, elle flirte avec la perfection. Vieira, Pires, Trezeguet, Zidane, Candela, Trezeguet, Henry, ce n'est pas une énumération, c'est toute une histoire.
Heureusement, juste avant la mi-temps, la providence donne à Belmadi l'occasion de réduire le score sur un admirable coup franc.
La reprise, sans Zidane("il a fait ce qu'il devait faire" a dit Roger), sera hachée par le KO de Silvestre et la blessure du buteur, mais elle aboutit rapidement au quatrième but de Pires. Il ramasse des lauriers qui échappent à Trezeguet, dont la frappe est repoussée par Mezaïr. La suite sera sans surprise, l'emprise restant largement française après les entrées énergiques de Makelele et Wiltord.

Quelques zommes dans le match

Barthez, 77e minute : "Envoyez Ramé, ça devient dangereux"
Candela était le titulaire surprise de la formation de départ. Comme un message de Lemerre : "Es-tu toujours capable de donner le meilleur de toi-même à n'importe quel moment?" (ça fait un peu Obi-Wan Kenobi à Luke Skywalker, si on imaginait que ce dernier était remplaçant). La réponse fut claire avec un but dont le Romain avait amorcé l'action, une passe décisive et une prestation défensive sans reproche (très belle intervention devant Tasfaout à la 23e). Le sélectionneur aiguise la concurrence pour le poste de latéral gauche…
Ce n'est plus la peine de parler du côté préféré de Pires. Vu son match à droite, il va finir par être indiscutable partout. Dans la série de ceux qui veulent dérouler tranquilles jusqu'au mois de juin figure Emmanuel Petit, qui éteint les éventuelles contestations de sa place de titulaire.
Même quand il ne marque pas, Trezeguet est décisif : présent sur les quatre buts, il efface ses maladresses dans le jeu par la menace qu'il fait peser sur les défenses. Sa généreuse remise de la tête pour Henry fait plus pour son image que pour l'amélioration de ses stats, et c'est très bien.
Maintenant que tout le monde est d'accord concernant Djorkaeff, nous pouvons affirmer qu'il a fait une bonne demi-heure, à un rythme surprenant compte tenu de son manque de compétition. Accrocheur, il a bien orienté le jeu.

Lemerre avait à de nombreuses reprises évoqué la possibilité d'aligner Henry et Trezeguet, en décalant le Gunner vers la gauche, dans une position moins offensive qui l'oblige à travailler plus que son compère. Même si l'opposition fut plus courageuse que brillante, les résultats de ce dispositif furent probants, notamment parce que derrière eux, cela a parfaitement fonctionné dans toutes les lignes, avec notamment une excellente exploitation des ailes. L'équilibre a été tel que l'on peut se demander si Lemerre n'a pas proposé ce samedi l'équipe-type qu'il projette pour la Coupe du monde. Elle est pas mal.

Observations
Petit n'a pas eu peur devant le but.
Comment Pires peut courir aussi vite avec les pieds en canards?
Pour une fois qu'un joueur marseillais fait un bon match, ce n'est pas avec l'OM et en plus il se blesse (ce n'est pas Lebœuf).
Cette fois, Youri est vraiment prêt à tout pour jouer, même à bien jouer.

Réactions

  • Yov le 08/10/2001 à 00h25
    Merci pour cet article, moi je suis an Chine, pas vu le match, rien du tout, je n'ai lu que les niouses sur les incidents de fin de rencontre mais je viens de passer 5 minutes tres bonnes a lire cet article, je me suis bien bidonne ca fait ben plaisir. Voila c'est tout.

  • marco le 08/10/2001 à 11h15
    faites attention tout de même !! Par mégarde vous avez dit du bien de Youri Djorkaeff !!!
    J'aurais vécu pour voir ça !

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