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France-Pays-Bas : gouda vibrations

Matchbox – En disposant tardivement de faibles Néerlandais, les Bleus reviennent en tête de leur groupe et peuvent espérer en la nouvelle génération. La nalyse • Les gars • Les observations • Vu du forum 

le 1 Sept 2017

 

 

"Match parfait", comme on l'a entendu dire? Pourquoi pas, si l'on s'en tient au score, aux trois points et aux histoires que raconte ce match. Lemar homme du soir et double buteur, Mbappé auteur de sa première réalisation en bleu: c'est comme si l'épuisante actualité du mercato s'était invitée sur le terrain, et on peut savoir gré à ces deux-là de ne pas avoir été perturbés.

 

Mais avant l'expulsion de Strootman à la 62e minute, l'équipe de France ne menait que d'un but, et sa belle première mi-temps – hormis bien sûr ce but inscrit avec une efficacité clinique – ne l'avait pas vue inquiéter réellement Cillessen, à l'image des trois tirs inoffensifs de Coman. Le retour des vestiaires n'ayant pas été flamboyant, il ne s'en est pas fallu de beaucoup pour que Robben n'instille le doute en convertissant une des très rares occasions néerlandaises (69e). À ce moment, Didier Deschamps faisait la tête suivante: 

 

 

L'autre élément de pondération tient justement dans la faiblesse des Pays-Bas, dont la réduction à dix a précipité leur effondrement. Un but marqué tôt, une expulsion (sévère) au bon moment: de ce point de vue, le scénario a lui aussi été parfait. On pincera encore les lèvres pour souligner que des attitudes moins égoïstes devant le but auraient pu assurer plus tôt la victoire.

 

Pour le reste, c'est tout de même avec aisance que la sélection tricolore a passé l'obstacle, à un moment délicat de la saison. Équilibré, puissant, supérieur techniquement, le collectif a été servi par des individualités qui ont ont brillé ou su être décisives. Entre sa force de récupération et sa capacité, hier soir, à faire vivre le ballon, elle n'a pas laissé beaucoup de perspectives à son adversaire. Et il est agréable de se dire que ce match a autant contribué à l'objectif de qualification que porté de nouvelles promesses pour l'avenir.

 

 

 

 


La nalyse

C. K. – Observation tout sauf révolutionnaire: il est plus aisé de dominer un match quand l'adversaire est incapable de contrôler ce qui se passe dans l'entrejeu. Puisqu'il le faut, nommons les accusés. Kevin Strootman, Georginio Wijnaldum, Wesley Sneijder. Le premier joue numéro 8 à la Roma, aidé du vorace Nainggolan et du toujours intelligent De Rossi. Le second, formé à un poste offensif, évolue dans une équipe de Liverpool qui ne fait qu'attaquer, construisant avec le ballon et pressant sans. Enfin, le Niçois, à court de forme, n'a pas gagné en travail ce qu'il a perdu en magie. Un point commun? N'ayant pas de talent particulier pour la chose, aucun n'assume les tâches de récupération en club.

 

Les associer n'est donc une bonne idée que si l'équipe domine et ne doit pas affronter d'attaques placées, sans quoi il deviendra vite impossible de reprendre la balle si l'on est acculé dans son camp. Oui, le coupable est finalement plutôt à chercher sur le banc. Dick Advocaat n'avait peut-être pas beaucoup d'autres choix. Mais son 4-2-3-1, dont la construction offensive peut être comparée à celle de l'Olympique lyonnais, n'avait aucun "casseur de jeu" au milieu. Un Van Bommel par exemple, qui aurait d'ailleurs probablement échappé au deuxième carton pris par Strootman. Pas de spécialiste: peu de chances de gratter les ballons permettant de lancer des contre-attaques.

 

 

 

 

Pourquoi insister sur les limites adverses? Car ce sont elles qui ont permis à la France de briller à ce point. Pas question de jouer les rabat-joie pour le plaisir: même face à une opposition plus solide, les dribbles et accélérations des uns et des autres auraient eu de bonnes chances de fonctionner. Mais c'est en gagnant facilement la bataille du milieu qu'a pu se mettre en place le dépassement de fonction sur le reste du terrain. Et si le double pivot inspire confiance, il aura opposition plus solide qu'une équipe en galère dès qu'il faut sortir de la passe à dix entre les quatre défenseurs. 

 

Kanté calmant quasiment à lui tout seul les menaces offensives à la source (huit ballons récupérés), Pogba a ainsi pu créer, Griezmann coller Giroud et Lemar évoluer librement de l'aile à l'axe, permettant ainsi à Kurzawa de déborder quand le Monégasque se muait en meneur de jeu (quel plaisir d'avoir un ailier créateur et un autre de percussion en même temps sur le terrain!). Si la source de l'emprise du jeu est là, la capacité à faire des différences ne doit pas être sous-estimée. Chaque semaine, des équipes de possession font tourner, en vain. Les Bleus, surtout dangereux en supériorité numérique face à des Néerlandais désorganisés par leur volonté d'égaliser, ont maquillé le score dans des proportions excessives. Mais, avec Coman et Mbappé (plus Dembélé, qu'on devrait vite revoir), ils peuvent gagner les un contre un qui font basculer les matches. Vérité d'un match ou vraie tendance, le constat est là: on espérait une équipe de France au pragmatisme offensif, la voilà.

 

 

 

 


Les gars

Il n'y aurait rien eu à redire du match de Lloris, si une relance imprécise n'avait été à l'origine de la grosse occasion de Robben. Sur la mine de ce dernier, à la 90e, c'est la transversale qui le supplée.

 

Umtiti et Koscielny ont frôlé l'ennui, et le Gunner la blessure sur une faute de Robben qui aurait pu être sanctionnée d'un penalty. Umtiti, pris par le centre de Promes alors que Koscielny était sorti, a la bonne idée d'être sur la trajectoire de la tête de Robben (69e).

 

S'ils ont parfois plus de fougue que de précision, Kurzawa et Sidibé ont eu le mérite de beaucoup jouer avec les attaquants, et plutôt bien. Plus en vue que son confrère, Sidibé a fini sur un impeccable centre en retrait, décisif, pour Mbappé (90e).

 

Kanté fait de la récupération de balle un spectacle en soi, et il a encore abondé les ralentis. Un énorme volume de jeu et une complémentarité intéressante avec Pogba. Dommage qu'il ne conclue pas l'action de la 61e minute au cours de laquelle il reprend deux fois le ballon.

 

De la valeur intrinsèque de Pogba, il faut toujours retrancher ce que coûte sa désinvolture – qu'illustre sa perte de balle inexplicable à la 11e minute, voire son passage au travers du centre de Coman (29e). Il agace encore plus quand, après un superbe débordement, il oublie ses partenaires pour tirer sur le gardien (69e). Mais il a maintenu son emprise sur sa zone et organisé le jeu, comme ce bon tir du gauche (53e).

 

 

 

 

Il s'est montré à bon escient en mettant le bazar sur l'aile gauche des Oranje, un peu moins quand il a forcé des tirs alors que des solutions s'offraient à lui (31e, 39e). Parfois imprécis, il aurait pu être décisif sur deux débordements si Kanté et Pogba avaient converti ses centres. Coman n'avait plus porté le maillot bleu depuis France-Portugal, et il a très envie d'en reprendre l'habitude.

 

On ne dira pas que Griezmann voulait lui aussi relancer sa carrière en bleu, mais qu'il a lancé cette saison sur d'excellentes bases. Un but (13e), une passe décisive (88e), un bon coup franc (63e) et beaucoup de présence dans une position de meneur offensif. On se souvient quand même d'un tacle en différé assez étrange, au quart d'heure de jeu, qui aurait pu tourner à la catastrophe.

 

Lemar n'a pas volé la vedette à Griezmann, il l'a méritée. D'emblée disponible et servi, il a constamment cherché à dynamiser ou à orienter le jeu. Aussi bien ses passes que ses dribbles ont ouvert des brèches, et son doublé parachève son bilan.

 

Sevré de bons ballons dans la surface, Giroud n'a pas hésité à revenir pour en toucher dans l'entrejeu, cherchant là aussi à effectuer de bons relais. Il a eu le geste juste dans son une-deux avec Griezmann pour l'ouverture du score, mais n'aura eu qu'une semi-occasion pour son compte (tir contré, 53e).

 

 

 


Les observations en vrac

Beau comme un 4-2-3-1.

 

Pour une fois que Koscielny provoque un penalty dans la surface adverse, il n'est pas sifflé et tout le monde s'en fout.

 

"On ne va pas laisser un pays de cyclistes nous barrer la route." Bel hommage du sponsor des Bleus aux victimes de cette année.

 

Dernier jour du mercato, fête de l'aïd, anniversaire de la mort de Lady Di, présentation des ordonnances sur la législation du travail… Rude journée.

 

 

 

 


Vu du forum

=>> McManaman  - 20h48
La clause libératoire du coiffeur de Griezmann, elle est à combien?

 

=>> O Gordinho - 21h02
Excellent ce Leymar Jr. Pas si cher finalement.

 

=>> Tonton Danijel - 21h03
Robben reste plus vif que le reste de ses coéquipiers.
=>> Mevatlav Ekraspeck - 21h06
Je crois que c'est à Saint-Pierre-des-Corps que j'ai vu autant de trains de marchandises la dernière fois.

 

=>> forezjohn - 21h09
Ça fait bizarre d'avoir Kurt Cobain en pointe.

 

=>> El Mata Mord - 21h22
Ne pas en mettre quatre à ces Hollandais transparents serait à la limite de la faute professionnelle...

 

=>> Mama, Rama & Papa Yade - 21h27
J'ai l'impression d'avoir déjà vu ces orange et bleu à Gaston-Gérard samedi dernier...

 

=>> Micoud sur le terrain - à 22h15
Banzai! ca fait du bien, quelle frappe! Dommage que le but soit gâché par un Hexagoal avec les doigts.

 

=>> Tonton Danijel - 22h35
Ne nous enflammons pas trop, les Belges en ont mis 9 contre Gibraltar et les Portugais 5 contre les Féroé. On jaugera mieux notre niveau contre une grande équipe.

 

=>> Lucho Gonzealaise - 22h39
Imagine, tu subis pendant 70 minutes et là on te fait rentrer Mbappé.

 

=>> yes215 - 22h41
J'ai presque l'impression que le premier but en bleu de Mbappe est arrivé tard et le mec a 18 ans seulement. Kingsley Coman, 21 ans, j'ai l'impression qu'il fait un come-back.

 

=>> Mama, Rama & Papa Yade - 22h42
Les Bulgares et un certain Kostadinov reviennent à 4 points.

 

=>> ravio - 00h56
Le meilleur buteur du groupe est Aurélien Joachim, le terrrrrible goléador luxembourgeois, seul en tête avec 4 buts. J'aurais fait un chèque de 180 patates pour Mbappé, je l'aurais mauvaise...

 


Les titres auxquels vous avez échappé
Le chemin d'Edam
Lemarvilloso
La France enfonce les Pays-Bas
Dick sucks
 

 

Merci à Lucho Gonzealaise et lyes215 pour leur contribution aux TAVAE.

Réactions

  • J'ai remis tout l'allant le 01/09/2017 à 07h19
    L'ailier-créateur et le percuteur-créateur, c'est un peu comme si on avait Valbuena et Benzema ?

  • OLpeth le 01/09/2017 à 08h34
    N'oublions quand même pas la production et le résultat contre les Espagnols par exemple. Il faudra voir ce que peut faire cette équipe contre les Allemands ou les Italiens.

  • Tonton Danijel le 01/09/2017 à 10h49
    J'ai surtout en tête le fameux France-Ecosse pré-coupe du monde 2002 où tout le monde se réjouissait d'avoir atomisé une équipe... qui n'avait plus rien d'un géant européen à l'époque.

  • Lucho Gonzealaise le 01/09/2017 à 14h28
    J'étais justement en train de me dire que ce match ressemblait pas mal à ceux qu'on pouvait voir sur la période 2000-2002, des matchs amicaux où on écrasait tout le monde sans trop savoir si nos adversaires se présentaient en victimes expiatoires ou si c'était notre qualité de jeu qui les assommait.

  • Matu-Verratti-Vieira-Touré-Clément-Cearà le 01/09/2017 à 15h09
    En 2000-2002, on etait les meilleurs et on le savait. On a juste eu la pire scoumoune de l'histoire du football.

  • bcolo le 01/09/2017 à 17h00
    Et un sélectionneur qui n'avait pas jugé utile d'élaborer un plan B en cas d'absence, au hasard, de Zidane ou de Pirès (Carrière, si tu m'entends...)

  • José-Mickaël le 01/09/2017 à 17h05
    Je me souviens, peu après l'Euro 2000, on avait rencontré le Portugal en amical. Si j'en crois les déclarations de l'époque, les Portugais estimaient qu'on les avait éliminés injustement et comptaient sur ce match pour montrer qui était le plus fort. On allait voir ce qu'on allait voir.

    Boum : 4-0 ! (Et je crois que c'est dans ce match que Pirès avait dit qu'à un moment donné, en première mi-temps, il regardait jouer ses coéquipiers tellement c'était beau.)

    Bref, la période 2000-2002 comporte aussi de vraies victoires significatives.

    Mais je suis d'accord qu'il ne faut pas s'enflammer après le match d'hier soir. Si la qualification s'approche à grand pas, c'est d'ailleurs surtout grâce aux Bulgares...


  • LLBB1975 le 01/09/2017 à 17h28
    On était les meilleurs de 1998 à 2003

    Dommage qu'il n'y ait pas eu de coupe du monde en 2002.

  • El Mata Mord le 01/09/2017 à 17h32
    Entre 2000 et 2002, on a frisé l'excellence (R.Lemerre dixit) en 1ère mi temps à Nantes en août 2001 contre le Danemark (écrasé uniquement 1-0).

    On a aussi perdu quelques matches amicaux en bois contre l'Espagne, le Chili ou la Belgique.

    On y a également laissé des joueurs sur le carreau (Dugarry contre l'Australie, Zizou contre la Corée du Sud juste avant le début de la cdm 2002).

  • Beau gosse chiant le 01/09/2017 à 18h01
    Il n'y aurait rien eu à redire du match de Lloris, si une relance imprécise n'avait été à l'origine de la grosse occasion de Robben. Sur la mine de ce dernier, à la 90e, c'est la transversale qui le supplée.

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    Regardez bien, Lloris effleure le ballon sur la frappe de mule de Robben... Donc il se supplée lui-même en fait

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