L'Appel du 18 juin
Au lendemain de cette défaite, faisons revenir les Bleus dans l'histoire. Aux forceps.
Auteur : Portnaouac
le 18 Juin 2010
« Quelques joueurs qui, depuis de nombreux matches, sont appelés en équipe de France, ont formé un clan de supposés leaders. Ce clan, résigné face à la défaite, a pris prétexte de la seule présence de l'adversaire pour cesser le combat.
Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par les attaquants, les défenseurs et les gardiens, des adversaires. Infiniment plus que leur nombre, ce sont la puissance, la technique, la cohésion des adversaires qui nous font reculer. Ce sont la solidarité, l'engagement, la volonté des Mexicains qui ont surpris nos joueurs au point de les amener là où ils en sont aujourd'hui.
Mais le dernier mot est-il dit? L'espérance doit-elle disparaître? La défaite est-elle définitive? Non !
Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.
Car la France n'est pas seule! Elle n'est pas seule! Elle n'est pas seule! Elle a un vaste réservoir de joueurs derrière elle. Elle peut faire bloc avec les Cahiers du football qui continuent la lutte pour un autre football. Elle peut pour se renouveler, comme la L1, utiliser sans limites l'immense réservoir des centres de formation.
Et puis, cette compétition n'est pas limitée au sort malheureux de notre équipe. Cette compétition n'est pas tranchée par la défaite face au Mexique. Cette compétition est une compétition mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens nécessaires pour voir du vrai football et, peut-être, pour écraser un jour nos adversaires. Foudroyés aujourd'hui par la volonté mexicaine, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une volonté nouvelle supérieure. Le destin du football est là.
Moi, supporter, actuellement chez moi, j'invite les joueurs et les amoureux du football qui se trouvent chez eux ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs pantoufles ou sans leurs pantoufles, j'invite les stratèges et les journalistes spécialistes de la chose footballistique qui se trouvent chez eux ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec les CdF.
Quoi qu'il arrive, la flamme de l'amour du football ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas.
Demain, comme aujourd'hui, je soutiendrai ici, la foi dans une autre équipe de France et dans un autre football. »