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L'avenir est devant eux

L’équipe de France de 1998 ne sera pas Championne d’Europe 2000. Du moins pas de la même façon. Au moment où l'attaque éternellement problématique des Bleus dispose d'arguments qui n'ont pas été aussi convaincants depuis des années, les choix offensifs de juin seront également décisifs pour la prochaine Coupe du monde...
Auteur : Curtis Midfield le 2 Mai 2000

 

L’équipe de France de 1998 ne sera pas Championne d’Europe 2000. Du moins pas en jouant de la même façon. L’hermétisme défensif qui fit merveille il y a deux ans n’est aujourd’hui plus de mise. La faute aux années qui passent, à la fatigue engendrée par les compétitions de clubs ou à une baisse de motivation due aux récompenses accumulées. Les chiffres sont là pour confirmer le phénomène, et sans faire grand cas des deux buts slovènes, la défaite face à la Russie et les occasions de but de l’Ukraine au Stade de France illustrent parfaitement cette tendance.
Notons toutefois que cette plus grande porosité défensive n’a pas empêché les tricolores de l’emporter la plupart du temps. Le salut de l’équipe venant dorénavant plus souvent de l’avant. Les buts de Trezeguet contre la Slovénie et surtout contre l’Islande sont d’excellents exemples de cette nouvelle donne.
Avec Trezeguet, Henry, Dugarry, Wiltord et (?) Anelka, l’équipe de France pourrait disposer pour l’Euro d’une ligne d’attaque sans équivalent au monde (exceptions faites du Brésil, de l’Argentine et en Europe, des Pays-Bas). En plus de la qualité intrinsèque de ses joueurs, cette escouade offensive est composée d’éléments évoluant dans des registres différents et complémentaires. Trezeguet est un véritable renard des surfaces. Dugarry constitue un appui offensif considérable grâce à sa masse physique, ses facilités de débordement, son jeu de tête et ses remises hors pair. Wiltord allie, de son côté, des qualités physiques et techniques qui en font un joueur précieux quand les espaces sont font plus rares et les défenses plus resserrées. Quant à Henry et Anelka, ils viennent à point nommé dès lors qu’il s’agit de jouer en profondeur et de dévorer ces espaces.

Reste à expérimenter tout cela sur le terrain. Et c’est à ce niveau que les problèmes apparaissent. La palette des possibilités est large. Trouver les doublettes ou les triplettes idéales ne sera pas simple.
Mais le principal obstacle à cette évolution immédiate vers l’avant se trouve au niveau des joueurs actuels de l’équipe de France. On sait les "tauliers" du onze tricolore peu favorables à la solution prônée par Lemerre et qui consiste à sacrifier un milieu au profit d’un attaquant. Maîtrisant un système de jeu ayant fait ses preuves avec le brio que l’on sait, ils rechignent à l’abandonner. Vu l’influence (justifiée) qu’ils possèdent sur le reste de l’équipe, il faudra, sans doute, attendre la fin de l’Euro pour mettre en place ces options plus offensives. Tout ceci prendra du temps, sachant que, dans la même période, le style du reste de la sélection devra lui aussi évoluer pour se tourner davantage vers l’avant, nouveau point fort de l’équipe. Or le temps est le facteur qui risque fort de faire le plus défaut avant le prochain Mondial. Dans cette optique, il est regrettable que l’Euro n’ait pas été considéré comme une étape vers la construction de l’équipe qui jouera en Asie. Rappelons à cet égard que la campagne de 96 avait été très riche d’enseignements pour Jacquet et que c’est à cette occasion qu’il avait pu mieux définir les faiblesses à effacer. Pour le sélectionneur du Mondial 2002 (quel qu'il soit), un tel test grandeur nature risque de manquer cruellement.

Le titre de Champion d’Europe est une jolie fierté, mais comparé à celui de Champion du Monde, il ne représente rien. Au vu de cette évidence, il serait regrettable que Roger Lemerre ne joue pas son va-tout. Option qui n’est pas aussi risquée qu’elle en donne l’air tant le talent des bleus est immense. La cerise sur le gâteau serait d’avoir trouvé les solutions offensives adéquates au soir de la victoire de l’Euro. Insensé? Mais qui, à part les joueurs, Jacquet et les Cahiers du Football (1ère saison) croyait au titre de Champion du monde début 98?

Réactions

  • Tiot Pierre le 18/01/2001 à 00h00
    Comme quoi il ne faut jamais vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué!! Retrospectivement, cet article parait ridicule. Vue la qualité de la coupe d'europe, le tire décroché par les Bleus est tout simplement somptueux.

La revue des Cahiers du football