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L1 :: la Gazette :: Journée 5

Auteur : Le Feuilleton de la Ligue 1 le 16 Sept 2008

 

Les résultats de la journée

Caen-Saint-Étienne : 2-0
Monaco-Lorient : 2-0
Lyon-Nice : 3-2
Paris SG-Nantes : 1-0
Auxerre-Nancy : 1-1
Rennes-Le Havre : 1-1
Valenciennes-Grenoble : 1-1
Bordeaux-Marseille : 1-1
Sochaux-Lille : 1-1
Le Mans-Toulouse : 1-2



La bande originale des 5 gestes de la journée
 
• Ouvrez ouvrez la cage à Sochaux, regardez le ballon s'envoler c'est beau, les enfants quand vous voyez, Bastos envoyer un boulet, ouvrez lui les portes de la liberté.
• Le coup de patte de Juninho dans la lucarne qui vous dit tout, tout, tout sur Letizi: le vrai, le faux, le laid, le beau, le dur, le mou qui a un grand cou.
• Comme un ouragan qui est passé sur Zubar, Chamakh a tout emporté, dévastée sa vie, des vagues en furie, qu'on ne peut plus arrêter.
• Le petit pont de Sessegnon, de rondins de bois vert pour rendre à la Jonelière son vieil air d'autrefois.
• La Herbert Léonard de M’Bami sur Gourcuff: un sombrero pour le plaisir, pour prendre le temps de temps en temps, de refaire d'un homme un enfant, et s'éblouir.



La bannette

Le Lyon de foot
Mamadou Niang (lequipe.fr) : "Vous avez vu les images comme moi, que peut-on rajouter de plus?". Un débat avec Guy Carlier, Rolland Courbis et Philippe Lucas?

Le bad trip
Jean Fernandez (AFP) : "Quand on a pris ce but sur coup de pied arrêté, j'ai pensé à l'équipe de France".

Le dragueur sur Meetic
Jacques Abardonado (L'Équipe) : "Ce n'est pas évident car on ne se connaît pas".

L'entraîneur qui a buggé
Laurent Blanc (L'Équipe) : "Nous ne méritions pas de gagner".

Le challenge de la défensive
Pablo Correa (L'Équipe) : "On a eu le mérite de revenir au score alors que nous étions menés". Prochain défi en Lorraine: revenir au score sans être menés.

L'expert en foot-balistique
Cyril Rool (L'Équipe) : "Je suis bien placé pour savoir qu'il n'y avait pas coup franc sur Juninho qui, comme d'habitude, se laisse tomber".

La bonne intention restée au stade d'intention
Claude Puel (L'Équipe) : "Je ne commente pas l'arbitrage. Si on avait perdu, je n'en aurais pas parlé non plus. Simplement on aurait déjà pu bénéficier d'un penalty en première mi-temps, il me semble".

Le joueur qui rêve de dire miroir
Cyril Rool (L'Équipe) : "C'est plutôt l'arbitre qui aurait dû être expulsé".

L'adversaire aux petits oignons
Eric Gerets (L'Équipe) : "Bordeaux est un peu revenu en deuxième mi-temps".

Et puis Fanni
Cyril Rool (L'Équipe) : "Je méritais d'être expulsé".



La minute solidaire de Gilles Veissière

Loi 11-bis: "Dans ce moment crucial, il faut que tout le stade, que tout le monde soit d’accord, pour qu’il y ait penalty" (Canal Football Club).


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"Hey, regardez les mecs, j'suis en train de planter Guillaume au milieu du terrain pour parfaire son imitation d'Edouard Cissé".


La minute de promotion du bon esprit à la lyonnaise d'olweb.fr

Karim Benzema : "Mon penalty? J’ai simplement demandé à Juninho le ballon, je lui ai fait savoir que j’avais envie de marquer, ce soir, à Gerland. Le fait qu’il m’ait laissé le tirer montre qu’il a pleinement confiance en moi".

Jean-Michel Aulas : "Cela s'est peut-être joué sur des actions que certains décriront comme litigieuses mais nous avons eu un nombre d'occasions très supérieur aux Niçois. (…) Cela prêtera sûrement à confusion, il y aura de la part des Niçois un certain nombre de réclamations orales (…) Pour un jeune garçon de 21 ans, tirer un penalty dans ces conditions, avec des incidents créés par les Niçois de manière artificielle pour retarder l'échéance du penalty, cela n'est pas si évident que cela".



La minute de promotion de l'esprit sportif à la marseillaise d'om.net

Pape Diouf : "Frustré car nous avons dominé très nettement la deuxième mi-temps, nous avons même donné à certains moments une véritable leçon de football à notre adversaire. Frustré par un arbitrage dont les divagations auraient pu nous coûter très cher".


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- Y a truc qui me gêne dans la bouche, faut que ça sorte.
- Les dents de sagesse Jean-Michel ?
- Non.
- Les dents dures ?
- Non plus.
- Alors je vois pas.
- Les dans ton cul, Nice !




La stat futile de la journée

N. : Les données présentées ici s'appuient sur les vingt dernières saisons du championnat de France de Ligue 1.

Samedi, les Lyonnais renversent une situation a priori délicate. On imagine intuitivement que deux buts de retard ne constituent pas une assise solide pour l'emporter. Aucune stat ne permettra de savoir si Lyon a joué à onze ou à douze ; laissons la houle souffler sur les forums niçois à ce sujet. Regardons plutôt s'il est fréquent d'inverser le cours d'une rencontre:

• 100% des premiers buts permettent d'ouvrir le score.
• Lorsqu'une équipe ouvre le score à domicile : dans 78% des cas, elle a gagné. Dans 5% des cas elle a perdu.
• Lorsqu'une équipe ouvre le score à l'extérieur, elle gagne dans 57% des cas. Elle perd dans 17% des cas.
• 52% des deuxièmes buts servent à faire le break. 48% à égaliser.
• Lorsqu'une équipe mène 2-0 à domicile, elle l'emporte dans 96% des cas. Elle perd dans seulement 0,4% des cas.
• Lorsqu'une équipe mène 2-0 à l'extérieur : elle gagne dans 90% des cas, elle perd dans 2,7% des cas.
• C'est la 26e fois depuis 1989 que l'OL est mené 0-2 à domicile. Résultats: 18 défaites, 6 nuls et 2 victoires (l'an passé contre le Mans, et ce week-end contre Nice).
• Deux exploits à citer dans l'histoire des retournements de situation: le 2 octobre 2004, l'OGC Nice l'emporte 4-3 chez son voisin monégasque alors qu'il était mené 3-0 après 65 minutes de jeu. En 1998, les Marseillais parviennent à l'emporter 5-4, grâce à un penalty de Laurent Blanc à la 90e, alors qu'ils étaient menés 0-4 au Vélodrome face à Montpellier.
• Montpellier porte d'ailleurs le statut de spécialiste de situation retournée dans le mauvais sens. Après l'amère expérience contre Marseille, les Montpelliérains ont perdu à Saint-Etienne (en 1999-2000, 5-4 après avoir mené 0-2), à Lens (en 2003-2004, 3-2 après avoir mené 0-2) et à Guingamp (en 2003-2004, 4-3 après avoir mené 0-2).

En conclusion: la technique infaillible pour gagner un match consiste à planter rapidement 2 buts à son adversaire, et à ne pas prendre Nicollin comme président.

La semaine prochaine, nous essaierons de faire la corrélation entre le nombre de tranches de pain d'épice consommées par les attaquants de pointe au petit-déjeuner et le nombre de buts qu'ils plantent le soir.

>> Texte mis en orbite par Poteau rentrant,  site de stats inédites et décalées sur la Ligue 1.



Benoît 1er en visite à Bordeaux

Heureux soient les quatorze fidèles d’Orange Foot et les douze noctambules branchés sur Foot+ pour assister à la messe de minuit samedi soir. Ils ont pu voir un saint-père en culotte courte aligner les "Je vous salue Marines et Blanc" à en friser la béatification. Dans L’Équipe, cette grenouille de bénitier d’Hervé Penot n’aura vu qu’un joueur ayant "toujours cherché à jouer dans le sens du but". Pardonnez-lui, il ne sait pas ce qu’il fait: Benoît Cheyrou, c’est tellement plus que cela.

"Tout est possible à celui qui croit"
Tenu éloigné du prêche en ce début de saison, on a assisté à une résurrection, un véritable miracle: le père Cheyrou, le fils Cheyrou et le saint-esprit officiaient dans les mêmes crampons, l’inspiration divine en plus. Une activité qui fit jurer certains supporters marseillais qu’ils avaient vu Cheyrou marcher sur le "o" de Bordeaux. Baky, Mamadou, mangez, goinfrez-vous même: ceci est mon corps.
À chacune de ses longues ouvertures, la lumière fut, même si les deux de devant ont un peu trop joué avec l’interrupteur. Dieu créa l’homme à son image, mais pour peu que sa tête décroisée eut connu une meilleure fortune, on aurait juré qu’il ressemblait davantage à saint Patrick Vieira.

"Tu es Pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon Église", entendit-on au loin. L’écho répondit: "Non, moi c’est Eric, et c’est sur ce Benoît que je bâtirai mon équipe". Noces de Cana ou pas, ça ne va pas être facile pour tout le monde de gagner sa place cette saison.


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"Aimez-vous comme des frères, je veux bien, mais c'est pas facile tous les jours..."


Pierrot le foot de Ligue 1

On commence à bien mieux comprendre le mal qui ronge Pierre Ménès. La révélation vient du sous-blog consacré aux pronostics (innovation quand tu nous tiens...) lancé au début de la saison, dans lequel le Barbidule omniscient du football français nous gratifie de ses éclairages avisés. Nous n’aurons pas l’esprit assez mal tourné pour nous délecter de ses performances. Mais le comparatif entre le nombre de buts pronostiqués et les buts inscrits est plus éloquent:

• Journée 1:
> 15 buts pronostiqués / 24 buts inscrits
• Journée 2:
> 13 buts pronostiqués / 25 buts inscrits
• Journée 3:
> 16 buts pronostiqués / 18 buts inscrits
• Journée 4:
> 13 buts pronostiqués / 21 buts inscrits
• Journée 5:
> 16 buts pronostiqués / 23 buts inscrits
• Total des 5 journées:
> 73 buts pronostiqués / 111 buts inscrits
> moyenne de 14,6 buts pronostiqués par journée / moyenne de 23 buts inscrits par journée.

La Ligue 1 que Pierre Ménès aime à dénigrer, c’est celle de ses fantasmes?



Lyon-Nice: le compte-rendu alternatif

La polémique autour de l’arbitrage de ce Lyon-Nice présente l’avantage de faciliter considérablement la tâche des observateurs. Une vache à lait avec d’aussi gros pis, ça rassasie tout le monde. Ça évite surtout de se perdre en conjectures dans une fastueuse analyse de la rencontre. Et comme Claude Puel et Jean-Michel Aulas sont très convaincants, on répètera mot pour mot que Lyon a réalisé un très bon match, et même son meilleur de la saison (1). Emballé c’est pesé.
Une vision un tantinet paradoxale, qui contraste singulièrement avec le déroulement de la rencontre, mais également avec les accusations qui s’acharnent sur le corps arbitral: un très bon Lyon, à domicile, aurait donc besoin de l’aide des arbitres pour asseoir sa supériorité face aux Niçois, dont on ignore complètement la prestation pour les cantonner au rôle de mauvais perdants.


Nice, vrai faux leader
La grand-mère de Cris peut donc continuer à usurper l’identité de son petit-fils sur les pelouses de Ligue 1, pendant que le tonton de Fred fait du crochet à la pointe de l’attaque lyonnaise, sous les yeux d’un Juninho au sujet duquel on se demande qui de lui ou de Yohann Diniz est capable de marcher le plus longtemps sans commettre de foulée coupable les deux pieds décollés du sol.
Plus regrettable, la performance des Niçois est totalement occultée. Pourtant, en ramenant une victoire qui n’aurait pas été usurpée de Gerland, ce sont eux qui occuperaient le fauteuil de leader du championnat au soir de cette cinquième journée. C’est d’ailleurs bien le sentiment qui domine après quarante-cinq minutes de jeu: un leader plein de maîtrise en déplacement, qui prépare tranquillement son match européen en plantant deux implacables banderilles dans les filets de Lloris, comme s’il avait tué le match au moment ou il l’avait décidé.
Il se trouve que le lion bougeait encore la queue et, pour être honnête, que les coups de griffes de Juninho sur les phases statiques ont mis Letizi et ses poteaux à rude épreuve en seconde mi-temps, tandis que les Azuréens manquaient d’endosser le costume du patron en même temps que les opportunités de marquer un troisième but.

Les Lyonnais peuvent s’enthousiasmer au terme d’une soirée adrénaline de premier choix, ce n’est pas tous les jours qu’on remonte deux buts de retard en une mi-temps. Mais leur équipe, pour avoir eu le mérite de ne pas se résigner, n’en a pas été souveraine pour autant, tandis que Nice n’avait pas fait le déplacement uniquement pour râler. Cela aurait été bien de le préciser entre deux complaintes outragées sur l’arbitrage de M. Cailleux.

(1) Belle triple couche d’Hervé Mathoux, par exemple, dans Canal Football Club: "Beaucoup de tensions lors de ce Lyon-Nice même si ça a été un excellent match, notamment des Lyonnais qui ont certainement fait leur meilleur match de la saison (…) Juste un mot pour dire qu’on comprend l’amertume des Niçois, mais c’est vrai que les Lyonnais ont été très bons dans ce match (…) On rappelle que Lyon a été rassurant dans son jeu".

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Ouais, OK, c'est bon, y a péno, pas la peine d'insister.


Le supplice du Juninho

Le supplice du Juninho est largement inspiré du supplice du Zenden, expérimenté lors de la dernière journée: un joueur dont on n’aurait jamais accroché le poster dans notre chambre étant enfant, est marqué à la culotte pendant quatre-vingt dix minutes par un calepin et un crayon de papier ; chaque effet de ses interventions est scrupuleusement noté: orientation du jeu, distance de transmission et destinataire, ou perte de la possession du ballon. Une seule véritable variante par rapport au supplice du Zenden: la cruauté de Juninho qui retourne le tableau d’affichage et récolte un 8/10 dans L'Équipe, qui justifie ainsi sa générosité: "Le sauveur de l’OL, c’est encore et toujours son capitaine…" bien moins contestable que le jugement lapidaire "…qui a livré par ailleurs un match solide"...

• ballons disputés : 63 (dont 16 sur coups de pied arrêtés)
• ballons perdus : 15 (dont 9 sur coups de pieds arrêtés)
• ballon gagné : 1
• duels perdus : 8 (dont 2 commués en coups francs qui finissent au fond des filets niçois)
• passes vers l’avant : 23 (dont 17 réussies)
• terrain gagné : 168 mètres
• passes latérales : 15 (dont 10 réussies)
• passes en retrait : 9 (dont 8 réussies)
• terrain perdu : 91 mètres
• synthèse terrain gagné / terrain perdu : +77 mètres
• frappe et/ou passe dans les zones intimes niçoises : 8
• point commun avec un joueur de Subbuteo : 1 (mobilité)
• différence avec un joueur de Subbuteo : 1 (pas de mouvement de balancier avant de revenir à l’horizontale après un épaule contre épaule avec un adversaire).
• dispense pour préparation psychologique avant duel perdu: 7’22 (entre 50’48 et 58’10)
• dispense pour récupération psychologique après duel perdu : 6’52 (entre 58’10 et 65’02)


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Tiens, Waldemar Kita vient de retrouver un bout de jeu à la nantaise qui traînait par terre.
>> Plus d'humour, de cris et de larmes dans le Diapo des lecteurs.



Les observations en vrac

• Que quelqu’un fasse taire Olivier Rouyer, avant que nous ne devenions vraiment malpolis!
• Quatre ans de plus pour Frédéric Thiriez à la tête de la Ligue, et pas le moindre bouchon de champagne qui vole dans les couloirs de la rédaction des Cahiers. Ingrats.
• Quand on lit la nouvelle accélération vers la démagogie et le sensationnel à deux sous des titres de L’Équipe, on espère que le papier de la nouvelle formule de sera hypoallergénique.
• Ce n’est pas désagréable, une saison au cours de laquelle Pablo Corea est plongé dans l’anonymat du classement.
• Claude Makelele est super balèze: même quand il ne joue pas, il fait du bien au Paris Saint-Germain.
• La promotion de l'année: incompétents la saison dernière, les arbitres sont désormais malhonnêtes. C'est-à-dire des incompétents bien payés.



Les questions de la journée

• Faut-il attendre un passage à l’acte d’un supporter chauffé à blanc pour que quelqu’un demande à L’Équipe de cesser de soulager ses accès de démagogie sur les arbitres?
• Pape Diouf a-il avalé un Jean-Michel Aulas au petit déjeuner pour s’émouvoir de l’arbitrage comme le premier Maurice Cohen venu?
• Au bout de combien d’édition de Canal Football Club fera t-on appel à Guy Carlier et Philippe Lucas pour compléter le tableau?
• Non, mais en vrai, quand est-ce qu’elle elle revient, Estelle?
• Faire huer les arbitres après une tirade dont seul Olivier Rouyer a le secret, ça fait partie de l'ambition un peu plus "haut de gamme" de Canal +?



Les petites annonces

• Direct 8, jeune chaîne en devenir de la TNT, cherche numéros de portables de Robert Chapatte et Roger Couderc pour participer au rajeunissement  de l’antenne aux côtés des nouvelles recrues Michel Hidalgo, Roger Zabel, Thierry Roland et Pierre Salviac.
• Urgent : entraîneur corse cherche sang chaud pour transfusion suite à hémorragie interne l'ayant vidé de toute sa sève.


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"T'as compris maintenant, Eric, pourquoi on surnomme nos deux défenseurs centraux Usain Bolt et Asafa Powell?"



L’envers du championnat

Cette semaine, attardons-nous sur un de ces clubs qui n’y arriveront décidément pas en dépit de louables efforts. Les Lyonnais semblaient enfin capables de quitter la dernière place du classement, après une entame parfaite à la maison face aux Aiglons. Deux situations parfaitement négociées, notamment par un Cris que l’on n’avait plus vu en si bonne forme depuis sa période italienne, du temps où il se faisait appeler Torrisi et affolait les attaquants de Ligue 1.

En écartant Benzema et Toulalan, Claude Puel semblait avoir enfin trouvé la bonne formule, mais son coaching a indiscutablement nuit à son équipe en deuxième mi-temps. La bonne affaire s’est dérobée bêtement, sur une inspiration géniale de Letizi, qui ne tombe pas dans le piège et ne bouge pas une oreille sur un coup franc de plus de quarante mètres, que Juninho avait eu le tort de frapper en direction du but adverse.

Déjà mal engagée, la saison lyonnaise est d’ores et déjà menacée par un corps arbitral qui s’acharne, comme si les petits du championnat avaient besoin de ça… Les mauvais esprits reconnaîtront l’influence italienne qui avait si bien réussi à Turin dans un passé récent. Rappelons que la Juve n’avait pas profité bien longtemps de son accession en serie B par la petite porte, ne parvenant jamais à trouver sa place au niveau supérieur…

Réactions

  • OLpeth le 16/09/2008 à 08h21
    Non mais vous regardez vraiment Canal Football Club ? C'est beau la conscience journalistique...

  • Dr_Evil_Hodzic le 16/09/2008 à 08h42
    Une de mes diapos en plein milieu de la gazette... C'est le plus beau jour de ma vie, merci.

  • Charterhouse11 le 16/09/2008 à 09h02
    Le DTC de Jean-Michel est à pleurer de rire. Merci. Merci. Merci.

  • Qui me crame ce troll? le 16/09/2008 à 09h45
    La minute du promotion du bon esprit à la Niçoise.

    Maurice Cohen :
    « C'est une honte pour le sport. Comment faire aimer le football aux gens lorsque l'on voit des scandales pareils ! Comment expliquer aux amoureux du football, de notre équipe de Nice que ce sport est beau et juste après le match de ce soir ? [..] Nous allons étudier tous les recours, devant les tribunaux civils s'il le faut. On ne peut pas se laisser faire sans rien dire. »

    Vincent Hognon :
    « Déjà que venir à Lyon "à la loyale" c'est très compliqué vu la qualité de leur équipe... dès que l'on a mené au score on ne pouvait plus jouer il y avait coup franc à chaque contact. On ne peut pas lutter contre l'arbitrage. [..] Les buts, ils ne les marquent pas, on leur en fait cadeau. »

    Emerse Faé : « Sentiment d'injustice »

    « [..] Je suis parti un an en Angleterre, j'avais oublié à quel point les arbitres français n'étaient pas au niveau. Franchement, je suis dégoûté. Ca n'enlève rien au talent de Lyon qui est la meilleure équipe de France, mais ils n'ont pas besoin qu'on leur invente des coups francs et penalties à tour de bras. »


    Je n'ose imaginer le tollé que de telles déclarations auraient provoqué si elles avaient été prononcées par Aulas, Juninho ou Benzema.

  • rom's le 16/09/2008 à 09h56
    On ne le saura jamais vu qu'ils n'ont jamais à se plaindre de l'arbitrage.

    Mode relance la machine off.

  • funkoverload le 16/09/2008 à 09h57
    "Ça évite surtout de se perdre en conjectures dans une fastueuse analyse de la rencontre."
    ---
    Une rédaction fastidieuse ?

    Sinon, belle gazette et d'accord avec vous, Benoit Cheyrou a été très impressionnant samedi. Quand on n'a connu que Bruno ça fait drôle.

    (il a vraiment dit ça Aulas, destabilisation, le gamin de 21 ans ?)

  • Croco le 16/09/2008 à 09h58
    Très belle BO de la journée également.

  • visant le 16/09/2008 à 09h59
    Merci merci merci.

    Non parce que dans toute cette ambiance hystérique où l'on en vient limite à parler de "grenelle de l'arbitrage" (oui, parce que c'est aussi grave et urgent que l'environnement) ça fait grand bien de vous lire.

  • San-Antonio le 16/09/2008 à 10h16
    "Benoît 1er en visite à Bordeaux
    Heureux soient les quatorze fidèles d’Orange Foot (...)"

    Entendu sur RMC hier soir : Orange ne veut pas communiquer sur les audiences des matchs mais il se murmure dans les milieux autorisés (RIP Coluche) que l'audience de Bordeaux-Marseille a été très légèrement inférieure à 20 000 téléspectateurs.
    Non, j'ai pas oublié de "0".

  • Le_footix le 16/09/2008 à 10h20
    Alors là les gestes de la journée, c'est tout simplement GRAND. GRAND.

    ---

    "Ça évite surtout de se perdre en conjectures dans une fastueuse analyse de la rencontre."

    Vous vouliez dire "fastidieuse" ?

    ---

    "Tiens, Waldemar Kita vient de retrouver un bout de jeu à la nantaise qui traînait par terre."

    Et il le jette soigneusement à la poubelle, car c'est un garçon bien élevé qui ne laisse pas traîner de saletés (sauf Pascal Praud (désolé)).

    ---

    Et merci aussi du retour du championnat à l'envers.

    Notez la performance attendue du FC Nantes, qui, malgré le changement de direction, est reparti sur des bases encore plus ambitieuses qu'il y a deux ans, sous la houlette du meneur d'hommes Kita. Spécialiste en tactique et féru de management, c'est probablement à lui que l'on doit le fond de jeu absolument chatoyant des Canaris en ce début de saison. Sa cellule de recrutement, avec des noms tels que Poulard, Douglao ou Babovic, a de quoi faire pâlir les Messins eux-mêmes mal embarqués à l'étage supérieur. Enfin, les choix des techniciens à qui il accorde sa confiance, prouvent sa perspicacité: ainsi, pour son premier match, Elie Baup a procédé à un coaching gagnant en alignant Ndaw en défense centrale, le rendant décisif en quelques minutes à peine. C'est probablement sur la base de sa très bonne deuxième saison toulousaine que le choix de Kita s'est porté. Une association soutenue par des techniciens à la redoutable compétence tels que Praud ou Christian Larièpe: le FCN est peut-être la nouvelle machine à perdre, le concurrent idéal du Moloch grenat.

La revue des Cahiers du football