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La Gazette : 13e journée

Classement en relief, communication de crise, discrétion lensoise, démarches lyonnaises... Et en plus, un billet de Jean-Patrick Sacdefiel. Mieux qu'un gaz innervant : la Gazette énervante.
Auteur : Le Feuilleton de la L1 le 2 Nov 2005

 

Les étirements, c'est important pour les sportifs de haut niveau : toujours vainqueurs, les Lyonnais distancent un peu plus les lanternes rouges messine et strasbourgeoise, toujours défaites. C'est même tout le bas du classement qui s'éloigne de la tête avec les immobilisations de Sochaux, Ajaccio et Troyes.
Le milieu de tableau se fragmente quelque peu, avec Nantes et Toulouse encore à la traîne derrière un bloc de huit équipes à la tête duquel Lille, Monaco et Rennes se sont replacés.
Au cran supérieur, les cartes sont provisoirement redistribuées entre Bordeaux, seul second, Saint-Étienne qui devance Paris, et Auxerre. Les Bourguignons, auteurs d'une probante victoire face aux Parisiens, voient leur cote confirmer sa progression...


classement_13j


Les résultats de la journée
Monaco-Ajaccio : 3-0
Auxerre-Paris SG : 2-0 
Bordeaux-Troyes : 2-0
Rennes-Metz : 2-1
Lens-Toulouse : 1-0
Nantes-Le Mans : 1-0 
Lyon-Sochaux : 1-0
Marseille-Lille : 1-1
Nancy-Nice : 0-0
Strasbourg-St-Étienne : 0-1



Lens à l'affût
merchRCL3Bien calés dans le ventre mou à une modeste 9e place, les Lensois ont entamé ce premier tiers de championnat avec une parfaite discrétion. Un classement qui ne reflète pas des ambitions estivales à la hausse dans le club artésien (probablement dopées par le départ en cours de saison dernière du chat noir Joël Muller). Pourtant, statistiquement parlant, tout devrait pousser leurs adversaires à craindre les Artésiens : ils n'ont perdu qu'une seule rencontre de championnat depuis la reprise au mois d'août et sont invaincus à domicile (seuls Lyon et Bordeaux ont au moins fait aussi bien), possèdent la deuxième différence de buts (+9) derrière l'ogre lyonnais, le deuxième buteur de L1 (un Daniel Cousin retrouvé), et le meilleur passeur du championnat : Jérôme Leroy, enfin calmé et régulier. Bref, autant de chiffres bruts qui placent systématiquement les Nordistes sur le podium du championnat. Dommage que les résultats ne suivent pas, avec une qualité de jeu inégale, qui fait passer l'équipe d'une euphorie collective face à Auxerre à une série de six matches nuls consécutifs, à faire pâlir les recordmen bordelais de la saison dernière.
Mais finalement, ces performances décevantes peuvent n'être qu'un camouflage. Ce classement de futur intertotiste est tout autant dû à une succession de scores de parité qu'au match en retard que les hommes de Gillot doivent disputer à Ajaccio: une victoire les propulserait, dans le tableau actuel, à la 5e place (un nouveau nul à la 6e), plus représentatif de leur potentiel réel. Les Sang et Or estimeront peut-être qu'il vaut mieux ne pas se découvrir trop tôt, comme ils ont pu le regretter par le passé...



Le vice de la procédure
aulas_reserveLa scène s'est déroulée à la mi-temps de Lyon-Sochaux, dans le couloir des vestiaires de Gerland : Gérard Houllier, flanqué de son président et visiblement remonté, voire menaçant, s'adresse à un membre du staff doubiste : "Je regrette, si je le vois, je porte plainte (sic)". Qui ça? Le terrible Jérémy Ménez, inscrit sur la feuille de match et qui était parti s'échauffer à la mi-temps. Selon les dirigeants lyonnais, celui-ci, ayant joué la veille avec l'équipe de France des moins de dix-neuf ans, ne pouvait participer à la rencontre. Ils auraient dû mieux se renseigner: l'international n'ayant passé que quelques minutes sur le terrain, il était bien qualifié, avec l'accord du médecin fédéral. Ils se seraient ainsi épargné cette scène pas réellement flatteuse, filmée par Canal+.
Après l'épisode de l'huissier à Caen, la saison passée, les responsables de l'OL prêtent une nouvelle fois le flanc à l'accusation d'être excessivement procéduriers, ce qui vient s'ajouter à l'image tendanciellement antipathique de leur président, et aux récentes déclarations néo-colonialistes de leur entraîneur, à propos du déplacement de l'équipe de France en Martinique (voir CdF n°20). Au moment où le club devrait bénéficier pleinement de sa domination sportive, ces petites infractions à la bienséance qui sied aux grandes équipes peuvent nuire à une image qui reste encore à la traîne d'une éclatante réussite sur les terrains.



Qui sonne le glas ?
merchPSG10Il était temps! Les observateurs ont eu la joie de changer d’heure le week-end dernier pour se mettre enfin à celle de la crise. Les Lensois ont déçu en ne confirmant pas une incapacité à gagner qui leur promettait pourtant un statut de sparring-partner idéal avant les grandes joutes enflammées de l’automne. Les Marseillais ne peuvent plus décevoir quiconque après avoir surmonté un début de saison historique et avoir eu l’outrecuidance de prendre de vitesse des plumes qui n’étaient pas encore affûtées. Le marronnier Joël Muller ne portant malheureusement pas ses fruits, il est donc temps de dégager le terrain autour du PSG.

Une nouvelle équipe dirigeante ambitieuse pas encore rompue aux rites de sacrifices publics de la capitale, un entraîneur tendre à souhait qui doit fondre délicieusement sous la dent dure, un classement flatteur au regard de l’adversité affrontée jusqu’ici : tout est réuni pour s’en donner à cœur joie.
La technique est rodée. Après L'Équipe le matin même (c'est ça, le génie de l'anticipation du quotidien sportif), les deux grands débats footballistiques du lundi soir sur RTL et Europe 1 ont simultanément planté les banderilles : "Pas de projet de jeu" (On refait le match), "l’indigence du PSG" (Europe Foot). La mise en cause du technicien en charge vient étayer le propos: "Un véritable manque au niveau du travail qui doit être fait à l’entraînement" (EF), "Fournier est un bon second, mais certainement pas un numéro un" (ORLM) avant que l’indispensable indiscrétion de rigueur soit ensuite chuchotée : "Les dents commencent à grincer au sein même de l’effectif" (EF). Ne reste plus qu’à stigmatiser les individualités "Dhorasoo intermittent du spectacle" (EF), "Il est très bon Kalou... Un match sur quatre" (ORLM).

Qu’importe si l’AJ Auxerre se montre aussi impitoyable à l’Abbé-Deschamps que Lyon à Gerland, y ayant remporté quatre de ses cinq premiers matches avant la réception des Parisiens, qu’importe d’ailleurs la qualité du match auxerrois: la défaite du Paris Saint-Germain est présentée comme une contre-performance et annoncée comme le signe avant-coureur d’une crise inéluctable.
Dans un grand élan de projection à long terme – soit cinq matches dans le football contemporain – la tête de Laurent Fournier est déjà mise à prix au soir du match de Gerland, le 3 décembre prochain, alors que le club parisien aura achevé une série qui l'opposera successivement à Auxerre, Bordeaux, Monaco, Lens et donc Lyon. Nul doute qu’il sera alors temps de passer à autre chose. Il ne sera pas question des soixante-trois points restant encore en jeu. Il sera l’heure…



Une si longue absenceLe billet de Jean-Patrick Sacdefiel

Fabien Barthez a le chic pour donner du retentissement à chacune de ses sorties, qu'elles soient verbales ou au-devant de ses adversaires. Son retour a donc été fracassant, demandez à Kalou et Tafforeau, ils en portent les stigmates. En revanche, les arbitres n'ont pas jugé bon d'intervenir dans ces deux circonstances, invitant plutôt le Parisien et le Lillois à numéroter leurs abattis et à en débarrasser l'aire de jeu. Il faut dire que les arbitres ne sont pas là pour appliquer les règles, mais pour les négocier. C'est la consigne, de nos jours. Ce sont des juges de proximité, pas des juges d'application des peines. Aussi ont-ils dû estimer que le gardien marseillais avait assez souffert comme ça, que lui infliger un carton rouge ou un penalty reviendrait à s'acharner sur un ancien délinquant en pleine réinsertion. Tout le monde a le droit à une cinquième chance, que diable. D'ailleurs, il n'a pas fait exprès: les erreurs de trajectoire, c'est classique chez un portier qui a perdu le rythme de la compétition. Une vieillesse en pertes de repères, dira-t-on.

Ça tombe plutôt mal, en cette période de compétition avec Coupet pour une place de numéro un chez les Bleus. Surtout que le Lyonnais, en plus d'un bol de fayot, a tout du premier de la classe croulant sous les félicitations du jury : trophée du fair-play, trophée du joueur du mois, prolongation de contrat... Son sourire de brute américanoïde raye constamment les écrans, au point de menacer le tube de mon poste Telefunken. Certains édiles locaux, probablement inspirés par l'inculture crasse du Bad Gone de base, ont même osé débaptiser un stade Lamartine pour lui donner le patronyme du goal-skipper aux cheveux gras. Napoléon III lui-même n'avait pas aussi bien enterré la Deuxième République.

À moins que tout cela ne soit un calcul de la part de Barthez, à tout bien considérer... Parce que contrairement aux apparences, c'est un malin (son intelligence se niche au fond à gauche de son cerveau reptilien). En effet, si c'est pour aller se faire massacrer en Allemagne avec un escadron de grognards usés jusqu'aux tendons, autant laisser l'adjudant-chef de l'OL payer les pots cassés d'une débâcle encore plus piteuse que les précédentes. En attendant, il peut quand même opter pour la mise en scène d'une rivalité aussi pathétique que celle opposant Kahn et Lehmann (Ostrogoal contre Wisigoal), avec un festival de bourdes à la clé. Landreau dans les cages en, juin, j'avoue cela aurait une saveur comique particulière.
Un dernier mot : ne croyez pas que je milite pour l'élection de Barthez au Ballon de Plomb. Je voterai Christanval : tous les autres candidats sont, malgré tout, des footballeurs.

Réactions

  • Raspou le 02/11/2005 à 02h50
    Prem's

    Ah, c'est une bonne surprise, cette dose de Sacdefiel inattendue :-)

  • Vévérito le 02/11/2005 à 06h52
    Aulas-Houiller oui c' était pathétique, le mec en rouge entre les 2 sur la photos c' est l' huissier engagé a plein temps ?

  • Alexis le 02/11/2005 à 08h39
    " tous les autres candidats sont, malgré tout, des footballeurs."

    ---> Ca choque que moi ? Et Mendy ?

  • Flying Welshman le 02/11/2005 à 08h54
    Seul Viveros n'est pas un footballeur.

    C'est un footbaleurre.

  • Bourrinos le 02/11/2005 à 09h22
    Lyon est le club qui prevoit tout: C'etait pour proteger Menez, il s'est bléssé juste apres. Vous manquez d'esprit sportif...

  • davidoff le 02/11/2005 à 09h30
    il n'y a qu'ici que l'on démistifie la pseudo-crise du PSG. Je suis content, je me sens moins seul ce matin

  • luckyluke le 02/11/2005 à 09h40
    Juste un petit truc.
    Le stade de la Croix-Rousse qui a été renommé Stade Grégory-Coupet s'appelait Stade Philippe de la Salle et non Stade Lamartine. Il est par contre situé dans l'Espace Lamartine

  • mollows le 02/11/2005 à 09h45
    Bienvenu dans le monde de la classe internationale, Jeremy Menez...

    Après le procès que lui fait son agent pour avoir refusé d'accepter une proposition de MU, ce petit épisode lyonnais ne manque pas de sel ;-)

  • Coldo3895 le 02/11/2005 à 10h33
    C'est qui, Philippe de la Salle ?

  • Vinzie le 02/11/2005 à 10h47
    d'apres google : Philippe de La Salle, spécialiste des marchés émergents chez Lexmark et responsable d'une étude « psycho-socio-technologique » intitulée « In Paper We Trust ».

    Mais je crois que l'autre Phil preferait le tissu pour peindre/tisser.

La revue des Cahiers du football