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La Gazette > 33e journée

Auteur : Le Feuilleton de la Ligue 1 le 16 Avr 2008

 

Les résultats de la journée

Le Mans-Auxerre: 3-0
Valenciennes-Strasbourg: 2-0
Lille-Nancy: 2-1
Bordeaux-Caen: 2-1
Lorient-Lens: 1-0
Sochaux-Saint-Étienne: 1-1
Lyon-Rennes: 1-1
Metz-Marseille: 1-2
Paris SG-Nice: 2-3
Monaco-Toulouse: 0-2



Les 5 gestes de la journée

• Le tacle glissé de Cissé dans sa surface, moins spectaculaire mais tout aussi important que la frappe ribéryste de Nasri.
• La remise de Bodmer sur Benzema, qui passe aux oubliettes parce que les télés préfèrent montrer tous les ralentis imaginables de la frappe de Karim sur la barre.
• La parade de Grondin, aux allures de Gargamel monté sur ressorts, sur la tête du schtroumpf Bah.
• L'enchaînement contrôle orienté dosé puis extérieur avisé d'Akalé qui offre à Cissé l'égalisation marseillaise, et tant pis si ça fait trop de "é" pour une seule phrase.
• La diagonale téléguidée de Rothen qui trouve Pauleta à cinq mètres du but sans se soucier des six Niçois qui étaient sur la trajectoire.
 


Les 5 antigestes de la journée

• Le double hommage de Marichez à Bakayoko et à Connors, qui lifte tellement son dégagement dévissé face à Niang que le ballon est probablement encore en train de tourner.
• La détente du gros orteil droit de Sylva, insuffisante pour capter le corner de Gavanon qu'Andre Luiz dévie dans le but lillois.
• La sortie sadique de Mandanda qui laisse son but grand ouvert pour faire marronner les Messins alors qu'ils n'avaient pas cadré.
• La course défensive d'Armand dans le dos de Yepes qui est éliminé avant même le contre favorable d'Ederson.
• Les trois frappes lilloises dans une même action, qui finissent invariablement sur Malonga, le gardien sans bras de l'AS Nancy Lorraine.



La bannette

Le président du pouvoir d'achat
Carlo Molinari (L'Équipe) : "Je n'ai pas les moyens de partir... Pour cela, il faut trouver des gens qui sont prêts à mettre beaucoup d'argent dans le club et à me racheter mes parts".

Le Max Havelaar Plus
Guy Lacombe (staderennais.com) : "Ce résultat est plus qu’équitable".

L'allumeuse
Francis Gillot (L'Équipe) : "Avec la victoire à trois points, il faut se méfier".

Le Max Havelaar Plus Plus
Jean-Marc Furlan (rcstrasbourg.fr) : "Si l’arbitre siffle un penalty pour cette faute, il peut en siffler un ou deux pour Strasbourg".

Le réalisateur en galère
Yvon Pouliquen (fcmetz.com) : "Je ne suis pas déçu de la production du match". C’est juste que le scénario est tout pourri.

La victoire annoncée
Alou Diarra (L'Équipe) : "Le fait de connaître les résultats de cette journée avant de jouer nous a libérés". Luciano Moggi: "Tu m'étonnes".

Le ratio nostalgie
Yvon Pouliquen (fcmetz.com) : "J’ai vu une équipe de Metz entreprenante, joueuse, avec un état d’esprit irréprochable". Bah, moi aussi j’ai les DVD de la saison 97-98.

La relégation dans un fauteuil
Yvon Pouliquen (fcmetz.com) : "Cette ambiance me donne envie de revenir au plus vite en Ligue 1, dès l’année prochaine". Tu vas prendre un abonnement à l’ASNL?

L’entraîneur qui touche le fond
Jean-Pierre Papin (rclens.fr) : "Les occasions, il faut les mettre au fond. On n’a pas su les mettre au fond. Et eux, la seule occasion qu’ils ont eue en deuxième mi-temps, ils l’ont mise au fond".

L'arnaque à la cartomancie
Alexandre Ruiz (Canal+) : "Donc quoi qu'il arrive demain soir, le Paris Saint-Germain restera en dehors de la zone rouge".

Le cécifoot à la rennaise
Karim Benzema (L'Équipe) : "Lors des dix dernières minutes, on n'a plus vu le ballon".

Le petit Jésus
Alexandre Ruiz (Canal+) : "Voilà, je suis bien en place sur ma petite croix".

Le retour de bâton
Frank Dumas (L'Équipe) : "On craignait ce match". Ce n'est que justice, après tous ces matches qui craignaient.

Les faux jumeaux
Pablo Correa (L'Équipe) : "Comparons ce qui est comparable entre l'OM et nous". Le palmarès de ces quinze dernières années?

Le niveau CM1
Laurent Bonnart (L'Équipe) : "Désormais, il ne sert à rien de calculer". Vous pouvez reprendre Fiorèse, alors.

Le pirate du Ray
Fredéric Antonetti (L'Équipe) : "On a bien abordé le match".

L'émission nocturne
Ludovic Duchêne (Canal+) : "Après deux mois d’abstinence sur son terrain, Le Mans l’emporte 3-0".

La nouvelle règle
Pierre Ménès (M6) : "Mais il va y avoir penalty quand même sur ce très joli lob de Micoud, là y'a une main, alors c'est vrai que cette main de Seube, à vitesse réelle, euh... on va mieux la voir là: ouais, c'est obligé, main décollé du sol".

Le top "Seychelles que j'aime"
Laurent Roussey : "On a un peu manqué d'essence pour bien finir".
Jean Pierre Papin  : "Faire le plein à la maison est une obligation".
Laurent Roussey : "On va essayer maintenant de faire le plein contre Lorient et Metz".


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"Monsieur Triaud, avec votre qualification en Ligue des champions, une enveloppe de plusieurs dizaines de millions d'euros devra être allouée au recrutement. Une réaction?"


Spectacle glissé

Moyenne de buts ascentionnelle sur Canal, matches à renversement, suspens en haut et en bas du tableau... Pour une fois, on en est à partager l'enthousiasme du communiqué de la Ligue du football professionnel et de son style thiriézien. La contemplation du classement en relief, à cinq journées de la fin, est en effet réjouissante.

Certes, il présente un milieu de tableau surpeuplé et une lanterne rouge qui semble être tombée de la voiture-balai à la Toussaint. Mais la présence d'un corps étranger à proximité assez immédiate du leader lyonnais est déjà un événement en soi. Les Girondins et l'OL ont l'élégance d'entretenir un semblant d'incertitude pour le titre.
La lutte pour le strapontin en Ligue des champions est également intense entre l'OM et l'ASNL, qui poussent leur rivalité jusqu'à proposer des différences de buts très proches.

La meute qui les suit à distance peut même, en visant la 5e place, rêver de surclassement en UEFA si la Coupe de France libère un ticket. Dans un contexte si resserré, les résurrections ne manquent pas, à l'image de Stéphanois qui pourraient enfin bien finir une saison ou de Sochaliens encore relégables il y a quatre journées, désormais lovés dans un bourrelet du ventre mou.
Et que dire de Lens et du Paris Saint-Germain, résolus à suivre l'exemple des Nantais de la saison passée en dramatisant complètement la lutte pour le maintien? Certains gros clubs arrivent finalement mieux à faire le spectacle dans cette zone du classement.



10 raisons pour que Toulouse reste en L1

• Parce que Frédéric Da Rocha a parié qu'il était encore capable de prendre Salim Arrache à la course.
• Parce qu'on perdrait de vue Bryan Bergougnoux, déjà surnommé "Qui ça".
• Parce qu'Olivier Sadran veut être le Jean-Michel Aulas de l'Ouest, pas le Rudi Roussillon du Sud.
• Ça fera au moins un club du Sud-Ouest en L1, quoi qu'en disent les Girondins.
• Entre Bordeaux et Marseille, il faut au moins un club de L1, et ça ne peut pas être Montpellier.
• Nicolas Dieuze ne pourra pas marquer contre le PSG l'an prochain.
• Avec Monterrubio et Carrière, la région Midi-Pyrénées sera déjà largement assez représentée en L2 la saison prochaine.
• En L2, Fabien Barthez pourrait être tenté de rechausser les crampons pour donner un coup de main à son club formateur.
• Quitte à descendre, autant faire ça comme les grands: retrogradé plutôt que relégué.
• En L2, on n'est pas sur que Luis Attaque retransmette le troisième round du combat Mansaré-Paulo César.
• Parce que si le TFC se maintient, Manon enlève son écharpe.


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Ça y est. Avec deux mois d'avance, le mercato rennais est lancé.


La minute pathologique de Pierre Ménès

"À un moment donné, quand tu vois à quoi ça se joue le championnat, imagine qu'une équipe comme Monaco, au hasard, qui a quarante points, elle se soit fait enfler de sept points. Quand tu fais le bilan, tu passes de quarante à quarante-sept avec la même équipe, les mêmes problèmes dans le jeu, les mêmes insuffisances, elle a quarante-sept points, tout le monde est peinard, Pastor est peut-être pas viré, Brianti est peut-être pas viré. Il y a des conséquences! Moi je ne prends pas mon pied hebdomadaire à taper sur les arbitres, mais c'est trop facile de dire: 'L'arbitre il est au-dessus les lois'! L'arbitre, il conditionne la vie de gens, de gens qui travaillent, pas forcément des joueurs qui gagnent des millions d'euros, mais aussi la secrétaire du club! Il a failli y avoir un plan social au FC Nantes parce qu'ils sont tombés, donc ça concerne des tas de gens! Donc c'est plus grave que de dire que l'arbitre est au-dessus des lois. Tu vois ce que je veux dire? C'est beaucoup plus grave!" (100% Foot)



La minute freestyle de Dominique Grimault

"Y a eu une séquence extraordinaire dans le match: ils mènent un à zéro et tu te dis que c'est plié avec Lyon à Gerland. Et tu as un éclat de rire sur le banc de touche, entre Jo Bats et Vercoutre, et au milieu, tous les mecs sont tordus de rire. Et à l'autre bout du banc, tu as la gueule de Perrin et Galtier qui eux sont dans le match. Donc tu sens qu'il y a une véritable fracture entre le tandem Galtier-Perrin et le reste de l'équipe. Alors ce qui est sûr, c'est que Perrin, à mon sens, fera pas de vieux os à Lyon". (100% Foot)

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"Tirelipimpon sur le Chihuahua. Tirelipimpon avec la tête avec les bras. Tirelipimpon un coup en l'air un coup en bas. Touche mes castagnettes moi je touche à tes ananas".


Intérêts bien sentis

C'est une clameur générale qui s'élève pour saluer l'accession de l'OM à la troisième place. Elle fait écho à celle qui, à l'opposé du classement, résonne depuis quelques semaines pour souhaiter le maintien des Parisiens en L1. À elles deux, elles couvrent aisément les objections lensoises ou nancéennes.

On a l'impression que l'argumentation en faveur du maintien du PSG va rarement plus loin que "Il faut que la capitale ait un club dans l'élite". Argument massue, notamment dans un pays dont certaines des épopées européennes les plus marquantes ont été été réalisées par des mégalopoles comme Reims, Saint-Étienne, Monte Carlo ou Bastia. À titre de comparaison, Manchester (422.000) et Liverpool (440.000) intra muros sont comparables en habitants à une ville comme Nice (350.000). On cherche toujours le rapport entre la taille d'une ville et ses résultats sportifs (du moins depuis que la SNCF a mis Lille à moins de quatre heures de Marseille, ce qui est raisonnable, même pour un agent de joueurs).

La préférence générale pour l'OM en défaveur de Nancy relève partiellement des mêmes ressorts. Mais en quoi un potentat médiatique qui n'a plus rien gagné depuis quinze ans justifierait une telle préférence? À court terme, on peut espérer d'autres Liverpool-OM. À long terme, il n'est pas interdit de penser que le projet nancéen peut produire des résultats. Tout comme la L1 peut très bien se passer de Paris, elle peut parfaitement envoyer Nancy jouer à San Siro. Tant pis pour les audiences.



Le destin pas fabuleux de Willy Grondin

L'improbable Willy Grondin, champion de France 2001 sous les couleurs du FC Nantes, disputait ses toutes premières minutes de jeu de la saison. L'ingratitude du poste de gardien de but n'est jamais aussi probante que lorsqu'on se prépare chaque jour sans jamais avoir d'autre opportunité que de voyager de stade en stade uniquement pour tester le confort des bancs de touche. Et puis survient cet incident, une angine de Penneteau en l'occurrence, qui transforme un joueur anodin en pièce essentiel d'une équipe, portant une lourde responsabilité sur l’issue d’une rencontre de fin de saison. Inutile de compter sur les copains pour compenser son manque de compétition, impossible de se cacher. Assumer le statut de doublure peut s’avérer plus périlleux qu’il n’y paraît.


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Toupie or not toupie?
Mais voilà notre Willy, à l’allure empotée d’un gardien des Seventies, qui va chercher, certes avec le concours non négligeable de Savidan, le maintien de son club au cours d’une soirée peu propice à la médiocrité. Nul ne lui aurait pardonné de faiblesse face à un adversaire aussi peu en réussite que Strasbourg dernièrement. Loin du fantasme du match de coupe héroïque contre un club plus huppé, au cours duquel un gardien mitraillé sort le match de sa vie, Grondin vécu un match banal comme la L1 en connaît tant. Une sortie déterminée dans les pieds de Gameiro, une autre autoritaire dans les airs pour intercepter un coup franc piégeux au point de penalty, une relance précise et rapide qui enclenche la contre-attaque de Roudet sur le deuxième but. Au fil des minutes, toute la palette du gardien de haut niveau y passe. Même le geste de classe, cette parade Buffonesque qui sort la tête puissante de Bah de sous sa barre. Une partition maîtrisée au point que Nungesser, au moins une fois cette saison, aura eu l’occasion de scander son nom.



gaz33_chelle.jpgUn coup de règle sur les doigts

Être catégorique sur une décision d'arbitrage quand on ne connaît pas la règle fait désormais partie du bagage du journaliste sportif de télévision. Lors du résumé de Valenciennes-Strasbourg de Jour de Foot, Sébastien Dupuis avait pourtant concédé à Stéphane Bré le droit siffler un penalty sur l'accrochage entre Roudet et Paisley, mais voilà qu'il décrète un autre coup de pied de réparation (non sifflé celui-là) pour une main de Chelle "bien réelle" (sic), concluant: "Les Strasbourgeois auraient dû obtenir un penalty". Remplacez "dû" par "pu" et vous aurez une affirmation plus conforme à la réalité. Et plus conforme à la règle, puisqu'il faut déterminer le caractère intentionnel de cette faute de main (le défenseur veut manifestement contrer avec le pied et il n'esquisse pas de geste, mais sa posture est suspecte). Or, à moins de disposer de pouvoirs de médium, il est impossible d'être péremptoire. Pour les commentateurs, il semble impossible de ne pas l'être, ni de concevoir que certaines actions soient sujettes à interprétation.



Les observations en vrac

• Quelqu'un peut-il dire à Philippe Bruet d'arrêter de regarder la caméra en souriant quand il interviewe quelqu'un?
• L'AJA fait une saison honorable après avoir perdu Sagna, Cheyrou, Akalé et Kaboul cet été. Qui a parlé d'exploit?
• Cette fois, c'est sûr: nos arrières petits-enfants entendront parler de Pauleta.
• À un moment entre Lens et le PSG, il va vraiment falloir qu'il y en ait un qui se décide à être plus nul que l'autre, sinon on va pas s'en sortir.
• 50 points: c'est le nombre de points marqués par Cris au challenge Toifilou de la célébration ridicule de but avec le coup du bavoir.
• Moins prolo que la touillette de Laurent Blanc: le tee d'Yvon Pouliquen, le golfeur mosellan.
• Ne rigolez pas: apparemment, les observateurs ont vraiment eu peur que Cavenaghi perde toutes ses forces en rasant ses cheveux.
• C'était bien la peine que Franck Jurietti annonce qu'il allait "attendre les Caennais au match retour" après le 5-0 de l'aller pour finir sans le moindre carton jaune, et même dans l'équipe type de la 33e journée.
• Et si ce qui séparait Strasbourg, dix-neuvième avec neuf victoires, de Nice, sixième avec onze victoires, c'était Baky Koné?
• Entre les couleurs des maillots et le football développé, c'est un superbe prototype de Nancy-Bordeaux que les protagonistes de Lyon-Rennes ont proposé à Gerland. Non, ce n'est pas un compliment.
• Les Girondins ont marqué leurs douze derniers buts sur coups de pied arrêtés. Le football champagne de Laurent Blanc a bel et bien fait oublier le réalisme froid de Ricardo.
• Le RC Lens n'avait pas eu autant la scoumoune depuis au moins... la semaine dernière.
• Pour la première fois de nos misérables existences, le Paris-Roubaix a enchanté notre dimanche – en nous dispensant de deuxième partie de France 2 Foot.
• Note: interpeller la Cour européenne des droits de l'Homme pour qu'elle se saissise du cas de Karl Olive, parce que c'est vraiment au-dessus de nos forces:






L'envers du championnat

35-(19+(5x3))... je pose 5 et je retiens 1... plus 9... attention de ne pas tomber dans le piège de la retenue... Bon sang! Sortez les trompettes, jetez les confettis par les fenêtres, Xavier Darcos est formel: ça y est, le FC Metz est officiellement champion de France à l'envers! Ce quatrième sacre dans l’histoire des Mosellans n’est pas volé. Les Grenats ont plané de bout en bout sur la compétition sans réel adversaire à leur mesure. Ils passent de peu à côté du record historique de l’envers du championnat, seulement surpassé dans la légende par le Stade brestois 1980 – qui n’aurait compté que treize unités après trente-trois journées en tenant compte de l'actuelle défaite à trois points.


muller_itw.jpg"Tant que j'y suis, je grave aussi le titre 2010, parce que foi de Grenat: on vient, on gagne, et on s'en va!"

Il égale néanmoins l’exceptionnel FC Metz de 1950. Notons qu’obnubilée par la valorisation du football français, la Ligue aura aidé les Messins 2008 à prendre le dessus sur le premier champion grenat de l’histoire, avec une bonification d’un point qui fait la différence malgré un bilan sportif identique. Bien plus solide qu’en 1962 (32 points) et même qu’en 2006 (26 points) au passage de la trente-troisième journée, le FC Metz restera néanmoins, pour l’éternité, le premier glorieux vainqueur de deux titres "consécutifs" décrochés en trois saisons. La relégation de la saison dernière n’était donc qu’un astucieux stratagème pour atteindre cet objectif inédit. Le président Molinari, hisse le club en L2 pour la troisième fois, mais, devenu accro à l’envers du championnat, il vise un cinquième titre dès 2010, pour revenir à hauteur de Montpellier, seul club auréolé de cinq sacres.

Strasbourg, l’éternel loser, se voit privé d’un nouveau titre après la cruelle désillusion de 2006. Le président Ginestet semblait pourtant avoir l'esprit pour répondre aux exigences de la compétition: "Ce soir, on a quatre occasions, ben on n'en a pas transformé aucune". Mais les places d'honneur sont loin d'être acquises. La magie de Paris opère encore, et comme le démontrent les dernières minutes face à de bien naïfs Niçois, ils ne sont pas encore prêt à lâcher. Paul Le Guen prend le risque d’offrir une tournée d’adieu au piteux Pauleta, mais sa défense est décidément capable de tous les exploits. Quant aux Lensois, une chance insolente leur permet de nourrir de belles ambitions pour ponctuer cette saison de rêve.

Réactions

  • Tapas Tef y Graf le 16/04/2008 à 07h17
    Ah oui, Manon et son echarpe... On voulait la garder pour nous, mais decidement on ne peut rien vous cacher bande de petits coquins!

  • Francis Dolarhyde le 16/04/2008 à 08h21
    J'avoue que j'l'ai pas comprite celle-là...

    Mais une autre questionette me vient à la lecture de cette gazette:
    Qui aura la patience de regarder la vidéo de Karl Olive, en intégralité ???

  • tholotforever le 16/04/2008 à 08h49
    Question géographie :
    Depuis quand Bordeaux n'est pas dans le Sud-Ouest ?

  • pierrot le 16/04/2008 à 08h52
    Hum, la comparaison entre les populations de Nice, Manchester et Liverpool ne tient pas, car elle prend l'agglomération complète pour Nice, et seulement la ville même pour les villes anglaises. Le Greater Manchester, c'est 2 200 000 habitants.

    Cela dit, pas besoin de cela pour montrer que le football n'est pas une affaire de capitales : les grands clubs historiques anglais sont Manchester et Liverpool, pas Chelsea et Arsenal, et les italiens sont l'Inter, le Milan et la Juve, pas la Lazio et la Roma. D'ailleurs, aucun des 4 clubs de capitale que j'ai cité n'a de C1 à son palmarès, contrairement aux 5 provinciaux.

  • manuFoU le 16/04/2008 à 09h03
    "À long terme, il n'est pas interdit de penser que le projet nancéen peut produire des résultats."


    ah, mais rien n'est interdit. tout comme il était permis de croire que la qualification de toulouse pour le tour préliminaire de la C1 allait permettre au TFC de franchir un cap important et de se stabiliser en haut de tableau...

    mais on a aussi le droit de penser qu'une fois 2 ou 3 joueurs clé évaporés dans la nature anglaise et/ou ukrainienne, le projet nancéen battra méchamment de l'aile.

    et puis ce n'est la faute de personne si jean-yves rougon, de lons-le-saunier, préfère regarder l'OM se faire massacrer 0-4 par liverpool que nancy se faire étriller 0-4 par arsenal. parce que votre "tant pis pour les audiences", c'est la reconnaissance implicite d'une réalité à peu près établie : l'OM intéresse plus de monde que nancy. c'est (peut-être) triste, mais c'est ainsi.

  • Cleaz le 16/04/2008 à 09h19
    pierrot
    mercredi 16 avril 2008 - 08h52



    Exactement pierrot. Nice même ne fait qu'environs 500000 habitants. Un peu plus ou un peu moins selon la réglementation sur les casinos...

  • On meinau score le 16/04/2008 à 09h34
    Vu que les arguments de Toulouse sont quand même plus sympas que ceux de Strasbourg de la dernière gazette (Marion quoi), je veux bien que les toulousains se maintiennent à notre place.

    Sinon pour la main... y'a un moment aussi où faut arretter avec ces histoires de main volontaires / involontaires quand le gars défend comme un gradien de hand, il fait peut être pas exprès de faire main mais vu comme il défend, y'a de grandes chances que ça arrive. Là ça devient un peu facile. Je préfère m'en tenir au concept de la main décollée du corps. Au foot on joue pas avec les mains, c'est comme ça, c'est comme ça, sinon faut faire autre chose.

  • kerne le 16/04/2008 à 09h47
    En lisant la minute de Ménès, qui suit l'appel à l'agression de l'Equipe la semaine dernière, je me dis que les arbitres (s'il y a une instance qui les fédère) devraient faire quelque chose : plainte, grève, action symbolique, j'en sais rien.
    Je trouve ces attaques bien plus graves que toutes les banderoles réunies. Un jour un arbitre va se faire agresser (voire pire) et tout le monde poussera des cris d'orfèvres, prendra des "mesures" (celles du futur défunt comme dans Lucky Luke)...

    Sauf les Cahiers qui diront : "on vous l'avait bien dit..."

  • jeannolfanclub le 16/04/2008 à 09h48
    Quelle naïveté d'attribuer le titre à l'ogre messin à 5 journées de la fin ! Certes, leur bilan sur l'année est impressionnant mais les parisiens reviennent fort en cette fin de saison et pourraient coiffer la machine grenat sur le fil si ils continuent sur cette lancée et avec un petit coup de pouce de leurs supporters et de la ligue le 30 avril prochain.

    On a du mal à comprendre comment le milieu Miralem Pjanic continue à être titularisé par Pouliquen, gageons que Molinari saura mettre fin à cette mascarade dès l'ouverture du marché des transferts. Bref, les messins ont tout intérêt à lever le pied histoire afin de se mettre définitivement à l'abri, et leur performance assez bonne à Gerland mardi soir devrait leur faire comprendre que le championnat n'est pas encore terminé.

  • kerne le 16/04/2008 à 09h48
    Scousi, j'avais oublié quelque chose : incitation à la haine, c'est pas un délit ça ?

La revue des Cahiers du football