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La Gazette : 38e journée

Finissons-en avec le championnat. En commençant par achever les Stéphanistes, puis en faisant un sort aux Bordelins et aux Marseillois. Tirons aussi la morale aulassienne de cette saison et soulignons sa logique médévienne. Et puis claquons la porte sur le classement à l'envers.
Auteur : Le Feuilleton de la L1 le 19 Mai 2006

 

C'est en poinçonnant les Manceaux avec quelque brutalité que les Lyonnais ont mis trois points finaux à ce championnat, reléguant leurs dauphins bordelais à 274 longueurs. Dans la course à l'Europe, ce sont les Lillois qui ont su s'emparer de la troisième place. Le podium accorde d'ailleurs une prime à la régularité qui laisse logiquement Marseille, Auxerre et Rennes aux portes du continent. Le fameux "plan comptable" ayant toutefois des lubies, il a gratifié d'une qualification pour la C3 un RC Lens qui a pourtant passé l'essentiel de la saison entre la 5e et la 8e place. Il fallait savoir casser le buste sur la ligne d'arrivée.

Marseille, Auxerre et Rennes apparaissent donc comme les cocus de l'histoire, même s'ils se refilent l'Intertoto comme une mauvaise maladie, mais l'OGC Nice peut se targuer d'une 8e place d'autant plus flatteuse que les Azuréens devancent de six points les écuries monégasque et parisienne, pourtant plus richement dotées.
De Nancy à Troyes, le ventre mou a été avalé par un vortex spatio-temporel qui a annihilé toute tentative de commentaire censé, tandis que Metz et Ajaccio donnaient une sorte de baroud d'honneur devant leurs supporters. Ça s'appelle se finir en beauté.


classement_38j.jpg



Les résultats de la 38e journée
Lyon-Le Mans : 8-1
Auxerre-Strasbourg : 4-0
Lens-Nantes : 3-1
Ajaccio-Saint-Étienne : 3-1
Metz-Paris SG : 1-0
Rennes-Lille : 2-2
Monaco-Nancy : 2-2
Bordeaux-Marseille : 1-1
Troyes-Nice : 1-2
Toulouse-Sochaux : 0-1




En vert et contre toute logique
Troisièmes au soir de la douzième journée, les Stéphanois finissent le championnat dix rangs plus bas. Après avoir sérieusement marqué le pas en novembre, décembre et janvier, ils n'ont pas su trouver les ressources pour se ressaisir et finir comme la saison passée – anticipant en cela la démission de leur entraîneur.
renaiss_verts.jpgIl y a deux ans, à la faveur d'un putsch d'actionnaires, Bernard Caiazzo s'emparait du pouvoir tout en écartant Frédéric Antonetti et son adjoint Christian Villanova. Un livre récemment paru raconte cet épisode dans un de ses chapitres (1). L'auteur – le journaliste Frédéric Hamelin –, abandonnant toute objectivité, prend parti contre le duo corse dont il dénie les mérites sportifs (au pont de prétendre que la remontée n'était pas une si grande affaire!) et dénonce l'attrait du gain. Antonetti est "assurément plus grand mort que vivant", un "mauvais perdant peu digne de l'estime que lui portent encore certains Stéphanois", en outre coupable de "suffisance, arrogance et immodestie". Le reste de l'ouvrage est un vaste plaidoyer en faveur de l'intelligence et de la clairvoyance de dirigeants qui ont su brillamment relancer le club.

Las, cette vision optimiste a été mise en pièces quelques semaines après sa parution. Loin de l'idylle décrite dans ses pages entre Caiazzo, Da Fonseca et Baup, on a compris que le divorce couvait depuis l'été dernier, l'entraîneur n'ayant pas obtenu les prérogatives qu'il souhaitait avoir sur le recrutement. Au cours des dernières semaines, les propos du président dans France Football puis son revirement quant aux conditions demandées par Baup (prolongement de son contrat plus pleins pouvoirs sur le sportif), ont fini de convaincre celui-ci que son avenir ne passait plus par Geoffroy-Guichard.

Au temps pour la "stabilité" et la "continuité" revendiquées par Caiazzo, dont les promesses n'ont pas plus de consistance que ses discours grandiloquents sur la "religion verte" et autres billevesées (voir son "Autoportrait craché" dans les Cahiers #18). L'ASSE se retrouve avec un effectif déjà dispersé et ayant perdu toute confiance en leur principal dirigeant. Car si Baup a souffert du fait que jamais les groupes de supporters n'ont digéré l'éviction d'Antonetti, il avait su ressouder les membres de l'effectif autour de son projet – à commencer par un Julien Sablé conquis. Le week-end précédent, devant les caméras de Canal+, Frédéric Piquionne souhaitait au club de trouver "un meilleur avant-centre que lui", tandis que ses coéquipiers scandaient "Romeyer [associé de Caiazzo, NDLR] président" dans l'avion du retour d'Ajaccio (2).
Une ambiance de fin de règne au bout de deux ans, le jovial Caiazzo peut s'inquiéter de son bilan. Quoique le pire est peut-être à venir, puisque après avoir laissé filer un technicien de la valeur d'Élie Baup, les dirigeants seraient en négociation avancée avec… Luis Fernandez.

(1) "La renaissance des Verts – L'espoir en coulisses", de Frédéric Hamelin, éditions L'Arganier.
(2) Selon Le Progrès du 15 mai.




Top précarité

entraineurs_turn.gifSur la période 1996-2006, le décompte du nombre d'entraîneurs par club permet d'établir un classement de la précarité dans l'élite...

Avec onze entraîneurs en dix saisons, le Racing Club de Strasbourg se maintient en tête et obtient une nouvelle fois le label McDo de l'équipe managériale la plus flexible. Si Saint-Étienne se maintient sur le podium, on serait presque déçu de la prestation de l'OM, qu'on attendait plus haut. Saluons les efforts, en fin de saison, des présidents Sadran et Plessis pour rattraper un peu leur retard. L'AS Monaco aura réussi un grand bond en avant en s'offrant trois entraîneurs en douze mois – à moins qu'un maintien in extremis de Guidolin ne lui offre un grand chelem l'an prochain? La plus forte progression revient à Auxerre qui applique enfin les préconisations du MEDEF en supprimant le CDI qui primait au sein du club depuis quelques années.

Enfin, plus sérieusement, on constatera que ce classement met en valeur la politique de stabilité, comme en attestent les places de Lyon, Lille et Bordeaux, qui consomment en moyenne moins d'un entraîneur tous les deux ans...








Bordeaux : le retour des mort-vivants
Curieux paradoxe que cette saison bordelaise. Alors que, pour la première fois depuis le retour du club dans l'élite en 1994, la direction n'avait fixé aucun objectif européen au staff sportif, les Girondins sont parvenus à se qualifier pour les prochaines joutes continentales. Mieux encore, Ulrich Ramé et ses partenaires ont accédé à la deuxième marche du podium, parvenant à obtenir un billet pour la plus prestigieuse des deux coupes européennes : le club avaient échoué dans cette quête à trois reprises déjà lors de ces dernières années, pour un ou deux points perdus lors des dernières journées. Après avoir laissé la priorité à Lyon en 2000, puis Lille en 2001, les hommes de Baup avaient, en 2003, cédé leur place à l'OM d'Alain Perrin, surprenant troisième du championnat.

C'est finalement un peu à cette équipe marseillaise qu'a ressemblé la formation aquitaine cette année. Du point de vue des ressources humaines tout d'abord, avec un groupe composé de revanchards pas toujours talentueux, mais particulièrement accrocheurs. Du point de vue de la personnalité de l'entraîneur également, Ricardo et Perrin semblant relativement proche dans leur façon de mener leurs hommes, entre distance, rigueur et fermeté. Du point de vue du style de jeu enfin, les Girondins ayant peiné tout au long de la saison à proposer autre chose que des séquences offensives stéréotypées, tout en conservant une efficacité redoutable au niveau des résultats.

Reste à savoir comment les Girondins géreront le fameux "An II" post-qualification en Ligue des champions. On sait les difficultés qu'avait rencontrées Alain Perrin lors de sa deuxième saison marseillaise. Celles de Vahid Halilhodzic, quelques mois plus tard au PSG, n'avaient pas été très différentes. C'est donc plutôt du côté du LOSC que les Girondins devront lorgner, Claude Puel étant parvenu à inscrire son groupe dans une étonnante continuité sportive avec un deuxième podium consécutif, sans avoir pour autant bouleversé son effectif d'une année sur l'autre.
C'est peut-être là que se cache le secret de la réussite : dans cette prudence qui a vu les Lillois prioriser le championnat où ils ont brillé (deux victoires sur l'OL, deuxième meilleure attaque, entre autres), au détriment d'une Ligue des champions durant laquelle ils ont plus souvent cherché à ne pas perdre  qu'à gagner... en espérant faire mieux l'année prochaine, fort d'une précieuse expérience. À Bordeaux, Jean-Louis Triaud a d'ores et déjà annoncé la couleur : les Girondins viseront, comme les Nordistes cette année, une nouvelle place dans les trois premiers. Et la Ligue des champions comme simple cerise sur le gâteau.



La morale de la saison

lyon_encephalo.gif




L'OM en trompe l'œil
Le classement final de l'OM est trompeur. Cinquièmes et qualifiés pour l’Intertoto pour la seconde fois d’affilée, les Phocéens sont pourtant loin de faire du surplace. D’abord parce que l’équipe échoue à deux longueurs de la C1 avec 60 points, là où l'équipe de Troussier avait calé à huit points du podium et celle de Saint-Didier, à dix-huit points de la troisième place.
Ensuite, c’est la première fois depuis longtemps que le club termine une saison avec un potentiel que l’on sent encore en devenir. La montée en puissance du jeu marseillais, d’abord grâce au premier mercato réussi depuis des années puis à une mise en place défensive impressionnante (c'est la première équipe de l'OM contemporain qui encaisse moins de 40 buts sans Laurent Blanc ou Franck Lebœuf aux commandes, et seulement 14 sur les matches retour), laisse enfin augurer une possible progression d’une année sur l’autre.

Le classement de l’OM est donc trompeur sur la durée, mais logique au regard de ses résultats en dents-de-scie. La troisième place, occupée pendant une dizaine de minutes sur les 3420 que compte la saison, aura finalement servi de lièvre aux joueurs. On n’aurait cependant pas pu crier au scandale si le but avait finalement été atteint. La débauche d'énergie des Marseillais – que ses concurrents auront finalement dominé sans grand génie – valait bien ça. Avec 61 matches dans la saison, contre 44 pour Bordeaux, rester dans la course à la troisième place jusqu’à la dernière journée, c’est déjà un exploit. Après ça, un coup de tête rennais sur le poteau, un penalty mal tiré par Ribéry, c’est finalement peu de chose…
Cet OM 2006 obtient le quatrième meilleur classement de l'ère RLD. Seules les équipes de Laurent Blanc (4e puis 2e de 97 à 99) et de Perrin (3e en 2003) ont fait mieux. Méritant, donc. Annonciateur d'une certaine solidité future, peut-être. Ne reste plus qu’à savoir qui d’Anigo ou de Fernandez est le meilleur au bras de fer.…


Les faits saillants de la saison marseillaise
RLD en tongs au milieu de la pelouse pour fêter son premier trophée – des mètches très difficiles en Intertoto – les missiles plus souvent sol-air que sol-sol de Taïwo – des mètches très difficiles en début de championnat, mais la possibilité d’être sur le podium en cas de victoire – Fred Déhu passe au dessus de la barre des 25 secondes sur 100 mètres – des mètches très difficiles avant la trêve mais la possibilité d’être sur le podium en cas de victoire – Franck Ribéry décisif dans tous les matches non décisifs – des mètches très difficiles à la reprise mais la possibilité d’être sur le podium en cas de victoire – César se fait faire la même coupe de front que Fernandao – José Delfim ressuscite, gagne le respect du Vélodrome et va chercher un point à Paris avec ses petits neveux… avant d'être écarté du groupe comme un vulgaire Mendoza – des mètches très difficiles en Coupes – Maoulida est une arme… efficace – des mètches très difficiles avant le sprint final mais la possibilité d’être sur le podium en cas de victoire - l'itinéraire bis des quintuples champions pour le Stade de France dynamité à Gerland – des mètches très difficiles dans le sprint final – Mika Pagis aussi beau et utile que Gimenez est moche et futile – des mètches très difficiles en perspective la saison prochaine.



L'envers du championnat
Deux équipes sous la barre des trente points, c'est une performance inédite dans le championnat à l'envers des années 2000. Il faut en effet remonter au… Racing Club de Strasbourg (les grandes équipes ne meurent jamais) 2000-01 pour voir une telle régularité, mais en 34 journées seulement. Le FC Metz 2005-06 pourra donc aller se pavaner plus bas avec le titre honorifique d'équipe la plus aboutie du troisième millénaire: une véritable machine à faire fuir les points. Les Strasbourgeois pourront quant à eux se faire valoir en soulignant qu'ils n'ont cédé qu'à la différence de buts, ils savent au fond d'eux-mêmes que l'Histoire ne retient que les vainqueurs, l'ingrate. Ils auraient été ce beau champion sans ce malheureux point pris au Vélodrome qui a anéanti toutes leurs chances…

classement_envers38.jpg

Au terme d'une saison haletante, ce sont même les trois premiers qu'il convient de féliciter à leur juste mesure, tant ils auront entretenu un suspense rare. Il faut par exemple remonter à la saison 2001-02 pour observer un écart aussi faible entre le premier (Lorient) et le troisième (Guingamp). Le FC Metz (les grandes équipes ne meurent jamais) était alors peu à son aise dans l'intervalle de quatre points séparant les deux autres prétendants au titre.

Les candidats à la succession triomphale de Joël Muller sont déjà connus. Beaucoup de grosses pointures seront sur les stopping blocks dès le mois de juillet: Valenciennes, Sedan, Lorient partiront avec les faveurs des pronostics. Mais on devine que l'ESTAC ou le FC Sochaux pourraient retenter leur chance dans un championnat moins exigeant, rééquilibré par l'accession de ses équipes les plus coriaces en L2…

Réactions

  • lazurazi le 19/05/2006 à 02h04
    Ca y est, maintenant le championnat est vraiment terminé... Bravo pour ces fines analyses, enrobées de juste ce qu'il faut de morale, avec en supplément un classement à l'envers toujours aussi savoureux ! Et... preum's ?

  • Le_footix le 19/05/2006 à 02h06
    Je sais pas trop comment il faut interpréter la morale aulassienne remixée CDF, mais il a ou ils ont sûrement raison...

  • San-Antonio le 19/05/2006 à 07h04
    Joli point final à notre championnat.
    Une fin en feu-d'artifice-à-Gerland (les plus beaux forcemment) avec les équipes qui vont briguer les 1ères places du classement à l'envers qui seront dans "les stopping blocks"... savoureux

  • litteulced le 19/05/2006 à 07h25
    Merci :-)

  • goom le 19/05/2006 à 08h30
    Qu'est ce que c'est que ce procès à l'ASSE ? Comment peut on écrire que Frédéric Hamelin abandonne toute objectivité ? Dois je rappeler la parcours médiocre lors de la prise de fonction de Antonetti guère meilleur que celui de son prédécesseur ? Le parcours à peine meilleur la saison suivante au regard des moyens mis à disposition ? Certes il y eut un parcours honorable en coupe de la ligue. Evidemment la saison suivante se finit en apothéose par la montée mais n'est ce pas si normal au regard encore une fois des moyens mis à disposition, du temps accordé (temps dont n'ont pas bénéficié les prédécesseurs), ses réccurents griefs contre le club et les dirigeants lui ont permis de s'assurer le soutien populaire.

    En passant, Antonetti n'a jamais été évincé stricto sensu, puisqu'il a refusé le contrat proposé. Vous pouvez penser que c'est une éviction déguisé mais il avait les cartes en main pour continuer avec le club mais ne voulait pas le faire sans son ami (pourtant à Nice il est là bas sans son ami!!). Je rappelle aussi qu'il a souvent fustigé son remplaçant en parlant d'honneur mais comment est il arrivé à l'ASSE, à Nice ? Quel était son discours en arrivant ?

    Evidemment ça ne dédouane pas Caïazzo, dont il faut de toute évidence se méfier du discours, de son penchant à l'ouvrir mais peut on reprocher à un président de ne pas laisser l'entier secteur sportif et notamment le recrutement au seul entraîneur ? Vous mettez souvent en avant l'OL pour sa gestion mais qui à l'OL fait le recrutement. Certes l'entraîneur à son mot à dire mais Bernard Lacombe au club depuis de nombreuses années joue un rôle crucial. Ni Santini, Ni Le Guen, Ni Houiller n'ont eu (ou n'ont) les coudées franches pour recruter ce qui n'empêche pas l'OL d'être champion pour la 5ème fois consécutivement (et une 6ème la saison prochaine?)

    Quant à Baup, quand on lit dans la presse que le président de Toulouse parle d'un pacte d'hommes depuis plusieurs semaines et que dans le même temps Baup faisait traîner, trouvait des excuses ça ne vous fait pas tilter un peu ? Parler d'un projet autour de Baup ça me laisse songeur alors que depuis novembre on avait une équipe fantomatique qui n'a eu de cesse de faire dans l'irrégularité sans jamais avoir un sursaut.

    Bref, tout ceci se serait passé à Nancy que ça n'aurait jamais eu d'écho dans des livres ou dans les médias mais comme ça touche l'ASSE alors ça fait causer.

  • Monsieur Foot le 19/05/2006 à 08h38
    Vous aimez tellement guy roux qu'il compte triple ?

    Il y a eu effectivement 5 changements d'entraîneurs entre 1996 et 2006 à l'AJA mais 3 fois l'entraîneur nommé était l'homme au bonnet (2 changements étant du à l'accident cardiaque dudiroux : on peine tout de même à y voir la marque d'une quelconque instabilité, sinon caractérielle)

  • liquido le 19/05/2006 à 08h48
    Excellente idée que le top précarité. Si j'avais du temps, je m'amuserais bien a le croiser avec les points cumulés sur la meme période en controlant selon les budgets des clubs (un économetre dans le coin?).

    ***

    Un peu dubitatif sur le parallele Ricardo/Perrin. Au plan du management, Ricardo est plus diplomate avec ses joueurs. Et surtout, les deux entraineurs n'évoluent pas dans le meme environnement: cf. le top précarité.

  • gimlifilsdegloin le 19/05/2006 à 08h53
    Surtout que si on compte les intérimaires, le nombre d'entraîneurs ayant exercé au moins 2 matchs à l'OM est supérieur à 10 : Gili, Courbis, Casoni, Braga, Galtier, Emon, Clemente, Ivic, Anigo, Vujovic, Perrin, Troussier et Fernandez.

  • gimlifilsdegloin le 19/05/2006 à 08h54
    Je réagissais au post de M. Foot.

  • Lubo le 19/05/2006 à 09h02
    Goom,

    Plusieurs choses.

    D'une part, je pense qu'il est dommage que tu ne viennes pas poster sur le fil Vert.

    D'autre part, je pense que l'on peut effectivement écrire que Hamelin a abandonné toute objectivité en écrivant ce livre. Avoir des réticences sur la grandeur d'âme d'Antonetti, je le conçois tout à fait, je n'ai d'ailleurs jamais vraiment accroché à son discours dans les médias, puant de mégalomanie, de mauvaise foi et de démagogie. Et ce que ce soit pendant sa carrière au club ou après. Mais, on ne peut pas, comme le fait ce bouquin, balayer d'un revers de la main, le boulot qu'il a fait pour ce club en 3 ans. Il a pris l'ASSE avant-dernier de L2, arrive en début de semaine, et le mercredi, se prend un 0-3 à GG, contre Gueugnon (!), sous la neige et fait face à la révolte des supporters qui avaient tout cassé autour du stade ce soir là. Autant dire qu'il partait de très bas et qu'il a remonté le club, là où il devait être, je suis d'accord, mais que l'on doit lui rendre hommage pour ça. Car, tu parles de moyens, ils étaient peut-être dans la moyenne haute de la L2 la dernière saison mais les deux premières, je ne crois pas. C'est pourtant lui qui a monté un groupe qui a tenu la route, lui qui a su créer quelque chose d'affectif entre les joueurs.

    Sur son éviction, no comment, je déplore que lui-même ne se soit jamais exprimé là-dessus. Il menace régulièrement de tout balancer. Le fait que ça ne sorte pas joue contre lui mais comme nous n'avons que la version Caïazzo, pour l'heure, je me garderai bien de dire quoi que ce soit, d'autant que, comme tout le monde, j'ai appris à me méfier de ce qu'il veut bein dire.

    Je note juste que depuis que Nanard est en poste, deux entraineurs, plutôt bien côtés en France, sont partis dans des circonstances troubles, pour le moins. Que, l'un et l'autre étaient des coachs aimés par leurs joueurs et que ces deux départs (plus quelques autres de joueurs et dirigeants, moins médiatisés) laissent à penser qu'il n'est pas facile dez travailler avec Caïazzo.

La revue des Cahiers du football