La Gazette de la L1 : 3e journée
Les gestes • Les antigestes • Les observations • Le coin fraîcheur • Les mots croisés • Le championnat à l'envers • Vu de Twitter
Les résultats de la journée
Olympique Lyonnais 2 - 0 RC Strasbourg Alsace
Paris Saint-Germain 3 - 1 Angers SCO
Amiens SC 4 - 1 Stade de Reims
Montpellier Hérault SC 0 - 0 AS Saint-Étienne
FC Nantes 1 - 1 SM Caen
OGC Nice 0 - 4 Dijon FCO
Toulouse FC 1 - 0 Nîmes Olympique
LOSC 3 - 0 EA Guingamp
Girondins de Bordeaux 2 - 1 AS Monaco
Olympique de Marseille 2 - 2 Stade Rennais FC
Les gestes
L'ouverture de l'extérieur du pied d'Ole Selnaes pour Loïs Diony dans le dos de la défense montpelliéraine.
Le contre lyonnais commencé par une ouverture en une touche de Martin Terrier dans la course de Memphis Depay, et conclu par Bertrand Traoré après avoir éliminé le gardien et un défenseur strasbourgeois.
#Replay???? BUUUUUUUUUUUUT DE BERTRAND #TRAORE pic.twitter.com/kaa8iTIFiM
— Inside Gones (@InsideGones) 24 août 2018
L'entrée en jeu fracassante du Dijonnais Jules Keita: provoque le coup franc du premier but dijonnais, puis réussit une passe décisive avant de marquer un doublé, le tout en vingt-cinq minutes.
De Jules Keita, on notera surtout qu’il se permet de tricoter un chandail, deux paires de moufles et une écharpe dans la défense niçoise, sans être trop inquiété. À surveiller!
En pleine surface monégasque et dans les arrêts de jeu, la remise en retrait de Younousse Sankharé après un joli centre de Maxime Poundjé pour François Kamano, qui reprend instantanément et place le ballon dans le petit filet de Diego Benaglio.
Toutes les parades de ce dernier qui vient nous rappeler qu'il est un très bon gardien.
Le but xeki Xeka des Lillois.
Samuel Kalu qui va vite, très vite. Trop vite?
La splendide et lointaine tête de la recrue amiénoise Saman Ghoddos, un des nombreux nouveaux visages du championnat à avoir brillé ce week-end.
Le tour sur lui-même de son partenaire Eddy Gnahoré avant de conclure.
La parade du pied de Kalle Johnsson, qui empêche un superbe mouvement collectif lillois d'aller au bout.
Les jaillissements de Paul Bernardoni, devant Max-Alain Gradel sur penalty puis devant Aaron Leya Iseka seul face au but nîmois.
Le jeu en triangle Mbappé-Rabiot-Neymar, simple, fluide et imparable.
Le centre d'Angel Di Maria, si parfaitement déposé que Kylian Mbappé a tout le temps d'ajuster sa reprise de volée
Les antigestes
Le tacle mal maîtrisé du Rémois Romain Métanire sur Steven Mendoza, lui coûtant un carton rouge.
Les deux reprises de la tête expédiées à côté par le Niçois Myziane Maolida, pourtant idéalement servi par deux centres précis d'Olivier Boscagli et Bassem Srarfi.
La passivité de la défense niçoise, en particulier sur les deux derniers buts dijonnais.
L'hésitation de Jules Koundé en position de dernier défenseur, permettant à Pietro Pellegri de lui piquer le ballon et d'égaliser.
La défense monégasque qui s'arrête de jouer après une ouverture du Bordelais Samuel Kalu, permettant à celui-ci de partir en duel avec Diego Benaglio et de tirer sur le poteau.
La tête plongeante mal maîtrisée de Yohann Pelé qui reprend le ballon du menton et permet à Ismaïla Sarr de doubler la mise. Avec, en bonus, l'intervention d'Adil Rami sur Ismaïla Sarr avec la finesse d'un bulldozer et la tête remarquablement placée dans son propre but de Ramy Bensebaini pour parachever l'oeuvre globale.
Le tout petit saut de Dante qui perd son duel de la tête, sanctionné directement par un but.
Nice qui joue à onze, mais sans défenseurs.
La MLS qui a fait oublier à Patrick Vieira le niveau du foot français.
Le maillot kaki de Reims.
Les hors-jeux au millimètre de la VAR.
MHSC-ASSE, quatre-vingt-dix minutes exemptes de gestes ou d’antigestes. Juste un antimatch.
"Je te serre pas la main trop longtemps pour pas choper
ta lose du Mondial."
Les observations en vrac
Jouer sans assurance défensive à l'Allianz Riviera c'est ironique.
Victoire de Bordeaux et défaite de Guingamp. La malédiction Jimmy Briand serait-elle enfin levée?
Avec ses deux tentatives du week-end, Toulouse devient l'équipe à avoir bénéficié du plus de penalties dans les cinq grands championnats depuis 2017/18 (treize).
Le coin fraîcheur
Le Sporting Club Bastiais a reçu ce jour un don financier extrêmement généreux de la part de son ancien joueur Wahbi Khazri ! ????????
— SC Bastiais (@SCBastia) 27 août 2018
Grazie à tè Wahbi ! Turchinu un ghjornu, turchinu per sempre ! ??????
?? https://t.co/vXiajc3IB9 pic.twitter.com/OmPv2CnoUr
Les mots croisés
Horizontalement:
1. Stade de promus.
2. Prénom d'un génie du foot malheureusement peu courant en Corée / Avec LI fut le bourreau d'un soir des Monégasques.
3. L'aigle des Açores en désordre.
4. Ville d'olympique.
5. Centre de Chapuisat / Milieu droit de la barre / Un centre de Yerry.
6. Complément naturel de Ben / Tableau de Sri Lanla - Tokelau.
7. Les Bordelais sans un rond / Chaîne de foot sans consonnes.
8. Le grand Fréderic / Lloris sans H.
9. Famille de footballeur finlandais, Roman et Alexeï jouant encore.
Verticalement:
1. Football rémois.
2. Milieu gauche du coach / Abonné à la chicha.
3. Mbappé et Grizou le sont.
4. Premier doublé coupe-championnat fut pour eux (en désordre) / Durée qui en football ne contient qu'une saison.
5. Vêtement d’entraîneur les jours pluvieux / Pays nordique abrégé.
6. Frappes / Le milieu de la gagne.
7. 323 buts pour le Real / Parfois plus commenté que le style de jeu.
8. Résultat nul.
9. Meilleur buteur de la Coupe du monde sur un match.
La réponse est ici.
Le championnat à l'envers
Guingamp d'un côté, Angers de l'autre. Les deux dernières équipes au parcours parfait ont porté haut leurs couleurs ce week-end, s'inclinant respectivement à Lille et Paris, deux déplacements abordables mais tout de même marqués par des solides performances. 0-3 d'un côté, 1-3 de l'autre: peu importe la manière, on peut déjà saluer le résultat. Et c'est bien la première chose qu'on retiendra côté angevin où, après une entame difficile, il fallut un excès de confiance adverse et un malheureux changement de système pour revenir dans la partie, la différence de talent faisant le reste.
Pour les Bretons, en revanche, il y a beaucoup de positif dans les intentions. Des trous défensifs aux relances ratées, en passant par une stérilité de tous les instants quand l'adversaire laissait la balle et une expulsion une fois le score acquis en fin partie... Même le duo d'attaque composé de Nolan Roux et Ronny Rodelin, qui aurait pu être motivé par le retour dans un stade Pierre-Mauroy qui a apprécié leurs exploits (on se souvient du légendaire chant "C'est notre meilleur joueur, Ro-nn-y-Rod'-Lin"), a retrouvé des vieux réflexes en arrosant les tribunes. Pour les hommes d'Antoine Kombouaré, qu'on avait rarement connu si inspiré, on frôle la masterclass.
Ce terme sera évidemment réservé aux Niçois d'un Patrice Vieira qui s'affirme déjà comme LA bonne pioche de cette intersaison. Sous les ordres du champion du monde 98, les partenaires d'un Yoan Cardinale très affuté ont longtemps peiné, même si leur maladresse faisait plaisir à voir, avant de dérouler dans la dernière demi-heure. Et les quatre ballons qu'ils sont allés chercher dans leurs filets, récompense méritée d'une science défensive qui doit faire de nombreux envieux, leur permet de soigner une différence de buts qui les amène avec fracas sur un podium qui a fière allure.
Vu de Twitter
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— Sika (@SikaPronos) 27 août 2018
Ici on n'a pas la mer...
— ASSE-Le Peuple Vert (@LePeupleVert42) 21 août 2018
Mais on a la Vague Verte!!! ????????????????#ASSE #LePeupleVert pic.twitter.com/2sMNK19rtL
Mon Galtier sûr pic.twitter.com/LoWrQQHba8
— Pierre Prugneau (@Prugneau) 24 août 2018
Qu’il soit intéressant est sans doute facultatif pic.twitter.com/3oyxcKeBVm
— Matteu Maestracci (@MMaestracci) 24 août 2018
Merci à Gouffran direct, Mama, Rama & Papa Yade, Mik Mortsllak, Moravcik dans les pré, Yul rit cramé pour leurs contributions. La compilation de AKK rends tes sets, les mots croisés de parkduprince et les lucarnes sont de xx.