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La Gazette, numéro 6

L'Ecosse est de retour, la Hollande est partout... Des voix discordantes à Paris et Monaco... Des joueurs disparaissent...
Auteur : L'actualité relachée de l'actualité du ballon le 22 Sept 2000

 

Nouvelles d'Europe
Pâle soirée pour les équipes françaises du mercredi, en deux défaites qui n'avaient pourtant rien de fatal.
Monaco, encore en apprentissage (on fera rimer maturité et efficacité pour expliquer le score), n'a pas les moyens de renverser des adversaires de la valeur de ces Rangers. Si d'ailleurs des "Ecossais" se mettent à jouer ainsi et reviennent jouer les premiers rôles... Encore un club mythique mais sinistré qui a redressé la barre après l'arrêt Bosman. Quant aux Grecs, ils n'ont pas disparu non plus et pourraient reprendre une progression interrompue il y a quelques années. Olympiakos n'est pas un faire-valoir dans la poule de Lyon.
Au passage, on voit à quel le point le football hollandais est un football d'exportation, et l'on découvre des équipes néerlandaises jusqu'à Glasgow, entraîneurs et joueurs compris, l'un n'allant généralement pas sans les autres. Dommage que le centre de formation de l'Ajax ne touche pas de droits d'auteurs sur son style de jeu et sur les joueurs qui sont passés à Amsterdam. Tiens, s'il n'était pas question de supprimer les transferts, on pourrait imaginer qu'un pourcentage de chaque transaction réalisée au cours de la carrière d'un joueur revienne à son club formateur. Comme pour les éleveurs, sur les gains des chevaux...

Pauvre Monaco
Retour à Monaco, où, signe d'une dégradation sensible, les paroles des uns et des autres versent de l'huile sur le feu. C'est l'international portugais Francisco Da Costa qui prend la défense de son entraîneur et le risque de quelques sanctions disciplinaires, en montrant les dirigeants du doigt, et en dénonçant un recrutement indigne (Reuters 21/09). Surtout, on apprend cette terrible vérité, devant laquelle tous les médias se voilaient la face: au centre d'entraînement de la Turbie, il n'y a que deux douches pour trente joueurs! On comprend mieux les mauvais résultats de l'ASM: les joueurs renoncent à la douche après l'entraînement, leurs vêtements collent sur le cuir de leurs GT, ils sont contrariés et perdent leur concentration.
Blague à part, on s'étonne parfois du contraste entre les investissements spectaculaires de certains clubs et la médiocrité de leurs installations, comme le PSG qui disposait il y a peu encore d'un seul terrain d'entraînement bosselé avec des vestiaires préfabriqués, ou le Deportivo La Corogne qui abrite son effectif dans des bâtiments vétustes. S'il faut veiller à ne pas se construire de ruineux châteaux (voir les affaires du Haillan à Bordeaux), les dirigeants devraient veiller à assurer des conditions de travail au niveau de leurs ambitions sportives.
A Paris, tout ronronnait trop gentiment, même dans la défaite, pour que cela dure. Ali Benarbia, grande gueule entre toutes de notre championnat, y est allé de quelques charges dans L'Equipe (21/09). L'ex-capitaine du PSG peine à retrouver son rang dans l'équipe, et en vieux routier, il plaide sa cause devant les micros parfois plus efficacement que sur le terrain (Bernard Lama est aussi un expert en la matière). Profitant d'une excellente prestation contre Hellsingborg et de critiques récurrentes sur l'absence de vrai meneur de jeu, Benarbia monte au créneau, insiste sur l'importance de l'expérience et désigne sans les nommer les recrues Luccin et Dalmat comme étant en partie responsables des lacunes de l'équipe. Il met habilement de son côté les attaquants, Laurent Robert et même Jay-Jay Okocha, et place Bergeroo dans une situation délicate, ses choix allant être sous le regard des supporters et des médias. Pour ne rien arranger, Pierre Ducrocq, symbole du club et de son centre de formation, veut tirer les conclusions de sa condition de remplaçant et quitter le club. L'entraîneur (on serait tenté de dire le sélectionneur) parisien est confronté très tôt dans la saison à des germes de conflits. Seuls des résultats positifs pourront lui éviter les procès qui le guettent...

Dans la nature
Ce type de comportement n'est pas tout à fait original, mais il trouve actuellement de nouveaux adeptes: la "disparition de joueur" devient un incident presque banal. La disparition traditionnelle concernait un joueur qui oubliait de rentrer de vacances pour reprendre l'entraînement, prolongeant des libations dans son pays d'origine. Mêmes retards classiques pour revenir d'une sélection en équipe nationale... Quelques Brésiliens et Africains célèbres ont ainsi fait tourner en bourriques leurs dirigeants. Mais les disparitions de Wiltord ou cette fois de Mettomo sont d'un autre ordre: elles entrent dans la palette des moyens de pression que le joueur exerce sur le club qu'il désire quitter. Dans cette stratégie, l'épreuve de force passe par la fuite pure et simple, l'escamotage de l'objet des conflits: le joueur lui-même.
Ces attitudes assez radicales se multiplient et soulignent le désarroi des dirigeants, qui vivent dans une insécurité croissante quant à leur effectif et en sont réduits à demander des constats d'huissier. A St-Etienne, avec le cumul des affaires Péricard, Alex et Mettomo, ils ont de quoi perdre le moral. De plus, dans ces situations, les clubs ne sont pas en position de force pour négocier au moins un transfert avantageux financièrement. L'obstination des sportifs et leur volonté d'aller très vite là où le salaire sera le plus élevé les conduit parfois à des choix hasardeux, mais qu'importe. Si Wiltord avait quelques raisons de rejoindre Arsenal, quel est intérêt sportif de quitter l'ASSE pour évoluer en D2 anglaise avec les Blackburn Rovers? Les "déçus de l'Angleterre" sont déjà très nombreux...

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