La magie coréenne
le 18 Juin 2006
Je les ai bien aimés, ces Coréens. Ils sont parvenus à égaliser sans tirer une seule fois au but. C'est beaucoup plus fort que nous, qui avons besoin d'une bonne demi-douzaine d'occasions pour ne pas marquer. J'ai eu beau mobiliser tout le staff, on n'a pas réussi à percer le mystère tactique de cette réussite insolente. Finalement, j'ai eu un flash dans l'avion du retour, en lisant le dernier Biba: tout ça, c'est une histoire de feng-shui. Quand on est rentrés au château, à trois heures du matin, il n'était pas question d'aller se coucher avant d'apporter quelques modifications à l'agencement du mobilier.
D'abord, on a remis une vraie plante verte dans l'entrée, à la place de Trezeguet, qui commençait à fatiguer (d'autant plus que le personnel du château avait oublié de l'arroser pendant notre absence). Ensuite, on a tourné le lit de Wiltord au Nord, parce que pour l'heure, il est complètement à l'Ouest. Et puis on a aussi enlevé le portrait du président Chirac dans la salle à manger: une intuition, comme ça.