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Larrue : « Comment les hooligans ont eu ma peau »

Jean-Pierre Larrue, ancien directeur de la sécurité du Paris-SG, aaccordé à Charlie Hebdo une interview marquante, que nous reproduisons ici dans son intégralité.
Auteur : Propos recueillis par Anne-Sophie Mercier le 31 Jan 2007

 

Note de la rédaction : suite à la mort d'un supporter, le 23 novembre dernier Porte de Saint-Cloud – au cours d'un lynchage auquel la victime semble avoir participé (lire le dossier réalisé par L'Équipe Magazine ce week-end) –, les témoignages d'experts ou de parties prenantes au dossier du hooliganisme parisien se sont multipliées. Parmi ceux-ci, Jean-Pierre Larrue, ancien responsable de la sécurité du Paris Saint-Germain, qui s'était trouvé au cœur des conflits ayant opposé le clubs et ses associations de supporters, au cours de la saison 2004/2005.

Nos confrères de Charlie Hebdo nous ont autorisés à reproduire cet entretien (paru le 13 décembre dernier), qui recèle nombre de points de vue très intéressants… mais qui nous incite aussi à apporter quelques éléments de doute ou de contradiction. La confrontation pacifique entre Charlie Hebdo et un ancien flic qui représente encore l'ordre, à bien des égards, a certes quelque chose d'ironique, mais elle présente surtout l'inconvénient de favoriser, dans le texte reproduit, un discours entièrement à charge et, surtout, l'amalgame entre Ultras (ou supporters) et hooligans (ou "voyous") – amalgame massivement répercuté par les médias à la suite de l'événement et qui contribue encore aujourd'hui à une situation de blocage et d'incompréhension. Cet amalgame (qui explique d'ailleurs en grande partie l'échec de M. Larrue – lequel n'examine pas beaucoup ses propres responsabilités) n'exonère pas les associations de supporters, qui au contraire y ont contribué avec leurs ambiguïtés et leur faiblesse politique. Mais sa dissolution constitue certainement une des clés qui permettront, un jour, au débat d'évoluer positivement. Nous y reviendrons...


Jean-Pierre Larrue, ancien commissaire divisionnaire de la Police nationale, a été directeur départemental de la sécurité publique en Corse, chef du Groupe d’intervention de la police nationale (GIPN) à Bordeaux et commissaire de plusieurs arrondissements parisiens. Mais son expérience la plus redoutable a été celle de directeur de la sécurité du PSG. Interview.

Charlie Hebdo : Vous avez pris vos fonctions au PSG en août 2004, vous en êtes parti en mai 2005. Les supporteurs du PSG ont mis moins d’un an à avoir votre peau…
Jean-Pierre Larrue :
Oui, et pourtant, les voyous, c’est en quelque sorte mon métier. J’ai trente-cinq ans d’expérience dans la police. Dans ma vie, on m’a tiré dessus six fois à bout portant! j’étais donc calibré pour le poste. J’avais par ailleurs, au moment où j’ai pris mes fonctions, le soutien du président du PSG, Francis Graille, et celui de la Ligue de foot et de son président, Frédéric Thiriez. À cette époque, l’image du PSG était déjà désastreuse. Durant la saison précédente, un match PSG-Strasbourg avait dégénéré. Les affrontements entre supporteurs du PSG avaient fait cinquante blessés, et les mêmes avaient pratiquement détruit la voiture de Thiriez lors d’un match au Mans.


« Les noms inscrits sur les cartes d’abonnement ne correspondent pas aux identités réelles. »

Comment se passent les premiers contacts avec les supporteurs?

Mal. Lors de mon pot d’arrivée, les associations de supporteurs ont annoncé la couleur : « On n’en a rien à foutre de toi, ici, on est chez nous… » Il faut dire que je ne venais pas du foot, je n’étais pas parisien, et j’étais ancien flic. J’étais donc pour eux totalement illégitime.

Les premières escarmouches n’ont donc pas tardé?
En effet. J’ai proposé à Francis Graille différentes mesures pour ramener l’ordre. Je souhaitais que l’on résilie les abonnements des supporteurs coupables d’infractions constatées par la justice. Je souhaitais sanctionner tous les délits, du cri de singe au salut nazi, en passant par le jet de fumigènes. Nous avions aussi à cette époque un problème très grave à régler: nous ne savions pas exactement quelle était l’identité des fauteurs de troubles. Les noms inscrits sur les cartes d’abonnement ne correspondaient pas aux identités réelles. On ne pouvait donc pas identifier l’ennemi! J’ai donc demandé que la délivrance des cartes d’abonnement se fasse contre présentation d’une carte d’identité. Les supporteurs ont rejeté mes propositions en bloc. À partir de là, la guerre, la vraie, allait commencer.


« Les durs du PSG sont des maîtres ès chantages et manipulations. »

Comment s’y sont-ils pris?
Vous savez, les durs du PSG sont des maîtres ès chantages et manipulations. Pour avoir ma peau, ils ont décidé de frapper le club au portefeuille. C’est tout bête, mais c’est diabolique. Ils ont donc multiplié les incidents et les bagarres dans l’enceinte du Parc des Princes et à l’occasion de matchs à l’extérieur pour que la Ligue sanctionne financièrement le club. Puis, pendant le match, ils déployaient d’immenses banderoles pour bien faire comprendre le sens de leurs actes : «Graille, cette amende t’est offerte». Ils s’en sont également pris aux sponsors du club, comme Thomson, en déployant une autre banderole, «Thomson marchand d’armes». Leur but était également d’affoler Canal+, alors propriétaire du PSG. Entre les amendes qui plombaient les finances du club et les sponsors qui menaçaient de lâcher, les dirigeants ont commencé à trembler. Leur manoeuvre a bien marché! Ils ont aussi menacé de couper les câbles de retransmission télé des cars régie. Panique à bord!

On a tout de même du mal à comprendre comment quelques centaines de hooligans font trembler Canal et le PSG…
Détrompez-vous, je n’avais pas affaire à quelques centaines de hooligans, mais à des milliers! Je m’explique. On parle toujours, et uniquement, des racistes et des nazillons qui peuplent les tribunes R1 et R2 de Boulogne. Mais les plus violents — environ deux mille personnes! — sont dans les tribunes du dessus. Et par ailleurs, il y a également beaucoup de violence dans la tribune Auteuil, vous savez, la fameuse tribune des «blancs-blacks-beurs», décrite parfois comme un repaire d’angelots. Là-bas aussi, ça cognait sec. Les deux tribunes, Auteuil et Boulogne, se haïssent, comme chacun sait, mais ce qu’on sait moins, c’est que pour nous liquider, Graille et moi, ils ont fait alliance. Auteuil plus Boulogne, ça fait douze mille personnes.
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« Les hooligans du PSG ont réussi à obtenir l’appui des autres hooligans de Marseille, de Saint-Étienne, de Strasbourg. »

Vous aviez tout de même l’appui des dirigeants de la Ligue…
De moins en moins. Les hooligans du PSG ont réussi un coup de maître : obtenir l’appui des autres hooligans de Marseille, de Saint-Etienne, de Strasbourg. L’alliance des hooligans, a priori impossible, s’est réalisée pour une raison bien simple : si j’obtenais gain de cause au PSG, tous les clubs français auraient été obligés à terme d’adopter les mêmes mesures. Les supporteurs les plus violents de tous les clubs sont montés au créneau. Un jour, lors d’un conseil d’administration de la Ligue, plusieurs dirigeants de club, et non des moindres, se sont désolidarisés de Francis Graille. Il faut dire que les mesures que je préconisais leur auraient imposé un triplement de leurs services d’ordre. Ils n’en voulaient évidemment pas.

Mais Graille vous soutenait encore, non?
Pour lui, comme pour moi, c’est devenu de plus en plus difficile. Graille avait deux enfants en bas âge, il recevait des menaces de mort, on le suivait en voiture sur le périphérique. Pour moi, c’était pareil, mais peut-être plus violent encore. Un soir, pendant un match, ils chantaient tous en choeur: «Larrue, on t’encule! Ta femme est avec nous, elle nous suce le bout!» Croyez-moi, douze mille types qui chantent ça, c’est dur.

Comment qualifier l’attitude de Canal à cette époque?
Ambiguë. Ils cherchaient déjà plus ou moins à vendre, ils avaient donc intérêt à ce que le club soit plus «clean». Mais ils ne m’ont jamais reçu et ne nous ont pas soutenus dans la tourmente.


« Les mesures que je préconisais auraient imposé un triplement du service d’ordre. Le PSG n’en voulait évidemment pas. »

Francis Graille est limogé en mai 2005, vous subissez le même sort quinze jours plus tard. Depuis, peu de mesures ont été prises pour régler le problème. Pourquoi?
D’abord, je vous l’ai dit, en raison du nombre de supporteurs concernés à des degrés divers. Quand vous touchez un cheveu d’un de ces types, les deux tribunes se solidarisent et c’est douze mille personnes qui boycottent le club. L’enjeu financier est considérable. Leur pouvoir de nuisance est intact aujourd’hui. Regardez ce qui s’est passé pour le match PSG-Toulouse, que l’on vient d’annuler. La fermeture des tribunes R1 et R2 a généré ce mécanisme de solidarité des douze mille supporteurs. Des centaines, voire des milliers d’entre eux ont menacé de mettre à feu et à sang les abords du stade pendant le match. Les pouvoirs publics ont reculé, et je les comprends. Qui peut garantir la sécurité quand des centaines de hooligans se déchaînent? Qui peut prendre un risque pareil? Résultat: le match a été annulé. Ils ont pris en otage le PSG.


« Quand vous touchez un cheveu d’un de ces types, les deux tribunes se solidarisent, et c’est douze mille personnes qui boycottent le club. »

Pourquoi, depuis tant d’années, ne pas avoir empêché l’accès du stade à ces centaines de types qui poussent des cris de singe et font des saluts nazis? Il y a bien des caméras de sécurité dans le stade, non?
Commençons par la question de l’accès. Je l’ai expliqué, les cartes d’abonnement sont cessibles, ce qui signifie que n’importe qui peut entrer encore aujourd’hui. Ensuite, il faut savoir que beaucoup entrent de force, sans carte d’abonnement. Quand j’étais directeur de la sécurité, j’avais posté des vigiles un peu partout pour empêcher que les supporters se passent les cartes à travers les grilles. Ils terrorisaient ces pauvres gars, qui finissaient par laisser faire… En ce qui concerne les cris de singe et les saluts nazis, vous n’imaginez pas à quel point c’est difficile de les coincer. Prenons le cas d’un type qui fait des cris de singe. Les caméras vont le filmer, mais on n’entendra pas distinctement ce qu’il dit. Il va expliquer qu’il insultait un joueur, qu’il en a le droit, et personne ne le dénoncera. Cette scène, je l’ai vue cent fois !


« Qui prendra le risque de faire quinze blessés pour sortir un type qui a fait un salut nazi ? »

Pour les saluts nazis, c’est plus simple, non?
Mais non ! Au Parc des Princes, tout le monde est debout. Le gars qui fait son salut s’accroupit un instant, change d’anorak, se met une cagoule sur la tête, fait son salut, s’accroupit à nouveau, enlève sa cagoule, et ressurgit dans la foule quelques mètres plus loin. Si par hasard un flic des RG parvient à l’identifier et l’attend à la sortie pour l’appréhender, il se heurte à ses cinquante copains ultra-violents qui font bloc autour de lui. Qui prendra le risque de faire quinze blessés pour sortir un type qui a fait un salut nazi ?

Mais un texte de loi a été voté en juin 2006, permettant de prendre des mesures d’interdiction de stade à titre préventif…
Oui, mais le préfet de police, qualifié pour prononcer l’interdiction, doit motiver précisément ses décisions, les appuyer sur des faits précis. La rigueur du texte empêche un traitement de masse. Et puis, comment faire, quand personne ne témoigne?

Réactions

  • Save Our Sport le 31/01/2007 à 08h36
    Si je pense qu'il en rajoute quelque peu, son expérience fait tout de même peur.
    Quoiqu'on en dise, l'essentiel reste à faire dans ce domaine.

    Mais le plus significatif dans cet article pour moi, ce sont les mots, le lexique employé par Larrue: "l'ennemi" par exemple, ca fait peur de voir un type parler ainsi, car malgré sa formation "sécuritaire", il n'était "que"(guillemets parce que bon, malgré tout ca reste dangereux) cchargé de la sécurité dans une enceinte de football!!!
    (comme quoi il y a bien qqch qui ne va pas du tout).
    Sinon, je m'interroge aussi sur le mot "ultras", ca m'a toujours rendu perplexe que les supporters se fendent de ce qualificatif, et tous. c'est tout de même violent comme mot pour désigner des supporters de football.
    Il me semble donc que dans cette histoire le lexique est fort interessant à analyser.
    Quelqu'un connaitrait-il un spécialiste s'étend interessé à ce domaine des "mots du foot" ou du moins de son entourage, car ici la technique du jeu importe peu.
    la rédac pourrait d'ailleurs faire un sujet peut-être sur ce thème en rencontrant un spécialiste?

  • safetsusic le 31/01/2007 à 08h51
    Je suis déçu que la rédac donne une tribune supplémentaire à ce genre de propagande.

    Le simple fait de faire l’amalgame entre supporters des virages, ultras et hooligans montre que rien ne peut être pris au sérieux dans tout ce qui est dit par M. Larrue.

    Ca me fait vomir... vraiment.

  • JP13 le 31/01/2007 à 09h06
    Save Our Sport - mercredi 31 janvier 2007 - 08h36
    Je crois que Christian BROMBERGER. Professeur d'ethnologie à l'Université de Provence a produit un certain nombre d'ouvrage relatif aux phénoménes des suppoters, hooligans, ultras et autres.
    J'ai assisté qelquefois à des interventions de sa part, c'était extremement interresant.

    Je cherche, si je peux te trouver un titre précis.

  • JP13 le 31/01/2007 à 09h18
    Save Our Sport, un premier élément:

    lien

  • suppdebastille le 31/01/2007 à 09h32
    J'avais pas lu l'interview à l'époque mais franchement j'imaginais pas que les réponses de Larrue étaient à ce point "ridicules".

    Faisant partie des 12 000 voyous, je n'ai pas grand chose à ajouter si ce n'est que dans le So Foot de février il y a une fois de plus une bonne enquête sur le sujet.

    Pas de manichéisme, ce n'est pas un article à la gloire des Ultras (pas le contraire non plus) mais So Foot tout en souhaitant comme toujours une vraie force politique face au "foot business" place les Ultras devant certaines de leurs contradictions.

  • suppdebastille le 31/01/2007 à 09h34
    Ah si un dernier truc, je ne sais pas si la rédac des CdF l'a proposé à Charlie, mais ça serait bien qu'elle puisse débattre de ce sujet avec eux ou pouvoir publier une tribune chez eux?

  • Tricky le 31/01/2007 à 09h40
    Bon, je ne connais vraiment rien a ce monde la, mais :

    safetsusic - mercredi 31 janvier 2007 - 08h51
    Le simple fait de faire l’amalgame entre supporters des virages, ultras et hooligans montre que rien ne peut être pris au sérieux dans tout ce qui est dit par M. Larrue.
    -------------
    Pourquoi ?

    Ca disqualifie necessairement tout ce qu'il raconte et en particulier le truc interessant des strategies d'alliance Auteuil/Boulogne et Paris/reste du monde ?

    (Par ailleurs, comme je ne connais pas le sujet, est ce qu'on pourrait m'expliquer la precaution de depart qui fait allusion au responsabilites de Larrue -quelles sont elles ?)

  • safetsusic le 31/01/2007 à 10h14
    Tricky - mercredi 31 janvier 2007 - 09h40

    Partir de l’a priori que les personnes qui achètent des places dans les tribunes populaires sont des voyous me semble très discutable. Son discours est : « Je suis venu pur nettoyer (au kärsher ?) les tribunes du Parc des princes mais on ne m’a pas donné les moyens de faire face jusqu’au bout ». Les mesures ont été vues comme ultra répressive par les personnes visées : insultes massives de groupes de personnes (voyous, hooligan, racistes) dont le dénominateur de commun est la tribune populaire (il y a moins de 20% des supporters des virages qui sont des ultras, mois de 1% qui sont des hooligans), mesures autoritaristes discriminatoires (demande de présenter une carte d’identité pour l’entrée au stade) et illégales (mesures stoppées dès le début des poursuites judiciaires par un collectif de supporters). (Voici pour les responsabilités de Larrue)

    Concernant l’alliance VA/KOB (ou autres supporters) :
    Sous l’oppression, le regroupement se fait plus facilement, en oubliant momentanément les divergences (en plus les deux virages ne se détestent pas, c’est faux).
    Certes, certaines manifestations sont discutables, mais ce sont des actions du type « désobéissance civile » (craquage de fumigènes massif pour toucher le club au portefeuille) et c’est le seul moyen de faire entendre la voix des supporters qui eux n’ont pas l’accès au médias.
    D’autres actions ont été complètement violentes, stupides et contreproductives, mais malheureusement il n’y a pas que des prix Nobel au parc des Princes mais c’est le cas dans toutes les manifestations, notamment ouvrières (grève, occupations d’usines, rejet de produits toxiques dans une rivière etc.)

  • Pemcran, sa patate et moi le 31/01/2007 à 10h18
    Effectivement peu de remise en question et un gros amalgamme....
    Ceci dit sa petite diatribe sur les raisons de le non application de la loi sont éclairantes...
    Et le couplet sur la non volonté des acteurs (Ligue, clubs, canal) de réseoudre le problème est intéressante...

  • Wintzen' le 31/01/2007 à 10h35
    J'avais lu l'interview dans Charlie à l'époque, et elle m'avait énervé.
    2 mois après, rien n'a changé : les grands moments de délire de Larrue, que ce soit les 12000 (!) personnes mises dans le même sac, le mec qui se baisse et met sa cagoule (Mickael Youn style) pour faire son salut nazi, où l'extraordinaire " Graille avait deux enfants en bas âge, il recevait des menaces de mort, on le suivait en voiture sur le périphérique. POUR MOI, C'ETAIT PAREIL, MAIS PEUT-ETRE PLUS VIOLENT ENCORE. Un soir, pendant un match, ils chantaient tous en choeur: «Larrue, on t’encule! Ta femme est avec nous, elle nous suce le bout!» Croyez-moi, douze mille types qui chantent ça, c’est dur." (chanson détestable certes mais qu'on entend sur le moindre terrain de foot de district), eh bien tous ces délires egocentrico-paranoïaques arrivent à décrédibiliser le reste de son interview.

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