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Le foot étranger n'a pas d'avenir : l'Ukraine

UKRAINE [cétécécécépé], n. f. Plus encore que les autres équipes qualifiées pour la dernière Coupe du monde, l’Ukraine est une hérésie sportive. Demandez à n’importe qui de citer un grand joueur ukrainien des années 1970, même 1980, il en restera comme deux ronds de flan. D’autres rappelleront que ce grand pays d’Europe de l’Est n’est devenu indépendant qu’en 1991. Ce n’est pas une raison de mal jouer au football.

 

Auteur : Sylvain Zorzin le 2 Juin 2007

 

UKRAINE [cétécécécépé], n. f. Plus encore que les autres équipes qualifiées pour la dernière Coupe du monde, l’Ukraine est une hérésie sportive. Demandez à n’importe qui de citer un grand joueur ukrainien des années 1970, même 1980, il en restera comme deux ronds de flan. D’autres rappelleront que ce grand pays d’Europe de l’Est n’est devenu indépendant qu’en 1991. Ce n’est pas une raison de mal jouer au football.

fooet_ukraine.jpgNation issue de l’ancien bloc défensif russe, l’Ukraine est longtemps restée plus célèbre pour son usine de Tchernobyl que pour ses centres de formation. Quant aux coups du chapeau, ils étaient régulièrement remplacés par des coups de grisou, lesquels faisaient plus trembler les femmes de mineurs que les filets. Bref, l’Ukraine était une nation obsolète dont l’existence était discutable dans un village globalisé. Même Telly Savalas était nul dans le rôle de cosaque, c’est dire.

Différents événements laissent pourtant penser que cette époque pourrait être révolue. D’une part, après deux tentatives infructueuses, l’Ukraine s’est qualifiée en 2006 pour sa première phase finale de Coupe du monde. Plus encore, les hommes d’Oleg Blokhin furent, en Europe, les premiers à décrocher leur billet pour la compétition, même si pour cela il a fallu attraper un tabouret, remplir un formulaire A34X22 et passer en commission de discipline pour s’être rendus coupables de manipulation, on n’abandonne pas une tradition bureaucratique comme ça.

D’autre part, son parcours lors de la même Coupe du monde fut une relative bonne surprise. L’équipe recevait pourtant une correction lors du premier match contre l’Espagne, encaissant quatre buts et étant réduite à dix. Motivée à 300%, elle mettait toutefois les bouchées doubles et remportait un match à six points contre l’Arabie saoudite : vainqueur 4-0, elle remettait les compteurs à égalité, ce qui est pas loin d’être n’importe quoi.

Elle battait ensuite la Tunisie puis la Suisse aux tirs au but, lors de ce qui fut sans doute le match le plus ennuyeux du tournoi, avant de s’incliner contre l’Italie en quart de finale. Satisfait malgré tout, Oleg Blokhin pouvait avoir cette phrase superbe: "Nous avons fait ce qu’aucune équipe d’Ukraine n’avait fait avant, à savoir atteindre les quarts de finale sachant que c’était notre première participation".

Disputant aujourd'hui les qualifications de l’Euro 2008 dans le même groupe que la France, l’Ukraine fait figure de demi-favori. Quelques lecteurs abonnés à Onze Mondial avancent le nom d’Andriy Shevchenko pour expliquer le succès de l’équipe nationale d’Ukraine. Ballon d’Or 2004, ex-attaquant vedette du Milan AC et de Chelsea, le footballeur porte presque le même prénom que les autres attaquants de la sélection, Andrej Voronin et Andrei Vorobey. Ce dernier joue au Shakhtar Donetsk. C’est affreux, on dirait le titre d’un film de Michael Youn, avec Éric et Ramzy dans le rôle des cosmonautes lubriques.

À la lumière de toutes ces réflexions, on peut donc raisonnablement penser que le foot ukrainien n’a aucun avenir.

 

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Réactions

  • José-Mickaël le 02/06/2007 à 03h14
    > Demandez à n’importe qui de citer un grand joueur ukrainien des années 1970, même 1980, il en restera comme deux ronds de flan.

    Ta ta ta !

    Je n'ai pas assisté au mythique St-Etienne-Kiev de 1976 mais j'ai regardé la finale Dynamo Kiev-Atletico Madrid de 1986 - le plus beau match que j'ai jamais vu ! Alors oui, je me souviens parfaitement des grands joueurs ukrainiens des années 1980 : il y avait encore Blokhine, mais aussi Belanov (ballon d'or à la fin de l'année), Rats, Zavarov, Yaremtchouk, Yakovenko... Et je ne pense pas être le seul à conserver un souvenir ému de ces magiciens du ballon (en n'oubliant pas Lobanovsy l'entraîneur !) dont les noms résonnent encore dans un coin de mon cerveau. Ah, inoubliable Dynamo Kiev 1986 ! Un temps que les moins de vingt-et-un ans ne peuvent pas comprendre...

    Bon, maintenant, si on parle d'Ukraine-Suisse, évidemment, ça va me remettre les pieds sur Terre !




  • Raspou le 02/06/2007 à 06h46
    Ouh, confondre Turquie et Tunisie, ouuuuhhhhh, la vilaine Thierry Roland...

  • barbaque le 02/06/2007 à 09h53
    Ah bah oui, Jose-Mickaël, sauf que dans les 70's, il n'y avait pas d'Ukrainiens, il n'y avait que des Soviétiques... Je crois que c'était le ressort humoristique de cette assertion!

  • mister sid le 02/06/2007 à 11h50
    Incroyablement drôle, cet article.
    Nan nan vraiment.

  • kalle le 02/06/2007 à 12h18
    "Demandez à n’importe qui de citer un grand joueur ukrainien des années 1970, même 1980, il en restera comme deux ronds de flan."

    Faut pas prendre tout le monde pour une bille...

    Oleg Blokhine (Ballon d'Or quand même)
    Sacha Zavarov
    Igor Belanov (Ballon d'Or également)
    et j'en passe...

    Je me souviens très bien de St Etienne - Dynamo de Kiev, c'était vraiment une superbe équipe ce Dynamo.




  • Save Our Sport le 02/06/2007 à 12h23
    Ouais kalle, il vous faisait pédaler qqch de bien!


    (roger cénisse et jeanroucas sont priés d'arreter, ils déteignent)

  • El mallorquin le 02/06/2007 à 14h07
    Kalle, je crois que tu dis peu ou prou la même chose que José-Mickaël, avec autant de second degré (ce qui me permet de dire peu ou prou la même chose que Barbaque). L'ironie, c'était mieux avant. :-)

  • José-Mickaël le 02/06/2007 à 22h30
    Moi, de toute façon, je ne résiste jamais à rappeler cette mémorable équipe de Dynamo Kiev 1986. Alors, certes, la phrase des Cahiers, c'était pour de rire, mais quand on me tend une telle perche, je l'attrape !

  • José-Mickaël le 02/06/2007 à 22h55
    Ah, ben voilà que j'apprends que le prochain match, c'est contre la Géorgie.

    Alors j'anticipe : Chengelia, Kipiani, etc. on ne les a pas oubliés !

    (Dans les années 1980, les joueurs ukrainiens et géorgiens, eh bien on ne disait pas qu'ils étaient soviétiques - sauf sous le maillot "CCCD" bien entendu - mais on disait qu'ils étaient ukrainiens et géorgiens, non mais !)

  • José-Mickaël le 02/06/2007 à 22h57
    erratum : "CCCP" (soit SSSR)

La revue des Cahiers du football