Si vous saisissez votre mot de passe PUIS votre e-mail, vous aurez la confirmation que ça n'a aucun effet particulier. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

Le groupe C et sa première journée

Entrée en lice du groupe, et mise en danger immédiate des favoris: la Slovénie et la Norvège dénoncent leur cote, la Yougoslavie et l'Espagne tombent dans leurs travers traditionnels...
Auteur : Curtis Midfield le 14 Juin 2000

 

ESPAGNE - NORVEGE: 0-1

Pour ce match d’ouverture du groupe C, nous redoutions le pire. En effet, la Norvège possède un jeu capable d’endormir adversaires et spectateurs en moins de temps qu’il n’en faut à Charles Bietry pour dégainer sa psychologie de comptoir. Nous redoutions le pire et nous l’avons eu. A dix derrière, les Scandinaves se sont simplement appliqués à faire ce pour quoi ils sont le plus doués: étouffer et faire déjouer l’adversaire. Mission parfaitement remplie. A côté d’eux, le football anglais des années quatre-vingts est un football de génie. L’espoir aurait pu provenir de nos amis ibériques. Mais une nouvelle fois, l’Espagne s’est montrée incapable de concrétiser les espoirs qu’elle avait fait naître. Sans inspiration, sans vitesse, ses principales vedettes aux abonnés absents, l’équipe de Camacho a fortement déçu. Elle aurait au moins pu ramener le point du match vraiment nul sans une nouvelle manifestation de la malédiction "du gardien en a". Après Arconada, Zubizaretta, saluons l’entrée de Molina, digne héritier de ses prédécesseurs.
Messieurs les Espagnols, secouez-vous, votre talent mérite autre chose qu’une nouvelle élimination au premier tour!

YOUGOSLAVIE - SLOVENIE: 3-3

Franchement, cette rencontre ne nous disait rien. Clôture de la première fournée de matches, l’affiche sans prestige semblait quelque peu superflue après l’orgie des quatre premiers jours. Qu’attendre d’une Slovénie, invitée surprise de cet Euro et destinée à se faire manger toute crue et d’une Yougoslavie dont on ne présente plus ni le talent ni sa propension à le gâcher? Un match somptueux, mon capitaine. Nous aurions dû nous méfier. En effet, d’une part, depuis hier, les surprises se succèdent et les rencontres entre faux frères ennemis (rayer la mention inutile de votre choix) sont toujours fertiles en émotions. De ce coté là, nous avons été largement comblés. Si le niveau intrinsèque des deux équipes sur le terrain n’était sans doute (et de loin) pas le meilleur du tournoi, la partie a été de toute beauté. Longtemps on a cru les Slovènes vainqueurs tant les Yougoslaves semblaient à coté du sujet. Lourds, lents et sans la moindre parcelle de la technique et du génie qu’on leur connaît de temps à autre, ils n’ont eu pour seule ambition pendant les deux tiers du match que de rentrer le plus vite possible aux vestiaires à l’image d’un Mihajlovic à la tête aussi grosse que vide. Et puis il a suffi d’un rien. Un léger relâchement des Slovènes, un but idiot et le combat changea d’âme (expression qui sert toujours). En six minutes, l’avance de trois buts était réduite à néant. S’en suivi un dernier quart d’heure échevelé et un score d’équité qui récompense justement les deux équipes même s’il fait plutôt les affaires des deux autres protagonistes du groupe.

Réactions

Aucune réaction

La revue des Cahiers du football