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Le groupe D et sa deuxième journée

La France et les Pays-Bas sont donc en quarts, et s'extraient déjà d'un groupe piégé. Les deux grands favoris de la compétition n'ont pourtant pas laissé la même impression... Retour sur matches.
Auteur : Curtis Midfield le 17 Juin 2000

 

France - République tchèque: 2-1

Dieu que ce fut difficile. Et que cette victoire fait du bien!
Elle qualifie la France pour les quarts de finale et élimine des Tchèques que nous n’aurons plus à rencontrer au cours de la compétition. Avouons le tout net: l’Euro y perd beaucoup tant cette formation nous est apparue supérieure à bien des équipes qui se qualifieront quand même. Le tirage au sort aura été cruel. Seule (mince) consolation pour eux, ils sortent sous les applaudissements de tous les observateurs.
En effet, pendant 90 interminables minutes, ils ont mené la vie dure aux tricolores et sans un super Barthez, nous ne sommes pas persuadés que le résultat eut été identique. Fin techniciens, bien organisés avec un milieu de terrain capable de changer de rythme soudainement, ils se sont crées plus d’occasions que beaucoup d’équipes opposées aux tricolores ces dernières années.
Pourtant les Bleus ont encore gagné. Même si une part de réussite entre toujours en compte dans ce genre de série, le mérite leur en revient en quasi-totalité. Même en difficulté pendant de longues minutes, ils s’en sortent. Ce résultat est le fruit de leur faculté d’adaptation à différents schémas tactiques. Mis quelquefois au supplice au milieu du terrain quand ils évoluaient à trois récupérateurs, ils ont su rectifier le tir quand Petit a été remplacé par Djorkaeff. Celui-ci en jouant plus haut a contraint les équipiers de Nedved à reculer. Notons pour être tout à fait objectif que la fatigue des Tchèques a également joué un rôle important dans ce processus. Dès lors, ils n’ont plus été dangereux que par des ballons directs à destination de Koller.
Si le premier remplacement français s’est révélé bénéfique, le second l’a été encore davantage. Il a peut-être également sonné le glas de l’attaque Henry-Anelka. Nous vous avions déjà fait part de nos réserves à ce sujet après le match contre le Danemark (Cahiers n° 37). Nous trouvions, en effet, que la vitesse phénoménale des deux pointes tricolores déséquilibrait trop le jeu des bleus. Ceux-ci cherchant à jouer abusivement le contre au détriment d’une construction plus élaborée et d’une meilleure maîtrise du jeu. Nous ne reviendrons donc pas sur ce point. La piètre prestation d’Anelka, ce soir, se suffit à elle même, surtout en comparaison de celle de son compère d’attaque. Si les deux joueurs ne se sont jamais trouvés au cours du temps passé ensemble sur le terrain, la faute en revient à l’ex-parisien qui n’a jamais été dans le coup.
La double entrée de Djorkaeff et de Dugarry a été salutaire. Offrant plus de diversité offensive et d’assurances défensives (notamment par le travail du Bordelais dans ce domaine), elle a permis à l’équipe de retrouver plus d’assise et d’équilibre. Zizou pouvant à partir de ce moment soit s’appuyer sur les nouveaux entrants ou jouer en profondeur pour un Henry phénoménal. Le talent actuel de ce dernier est tel qu’il semble être largement suffisant pour évoluer en solo dans le registre qui est le sien.
L’équipe de France pourrait bien avoir fait un nouveau pas dans la connaissance de ses nouvelles possibilités offensives. La vérité d’un soir passé n’étant pas forcément celle d’aujourd’hui. Quel bonheur quand on sait que restent encore en réserve les solutions Wiltord et Trézeguet - dont nous espérons qu’ils évolueront contre les Pays-Bas, tant l’occasion est belle d’en savoir plus à moindre frais. La chance du sélectionneur est de disposer de toutes ces possibilités offensives. Son problème sera d’effectuer les bons choix pour les matches à venir.

Pays-Bas - Danemark: 3-0

Les Hollandais auront donc joué à 50% au cours de leurs deux premiers matches. La première mi-temps contre les Tchèques, la seconde contre le Danemark (avec un score flatteur à l’arrivée). Les Oranges nous ont donc laissés sur notre faim. Si le physique va bien, le mental montre quelques signes de faiblesse.
Paradoxalement, le fait de jouer à domicile apparaît comme un handicap quand on regarde jouer cette équipe. Aucune sublimation mais une paralysie qui atteint même le cerveau tant le manque d’imagination est flagrant.
Le match contre la France sera un test primordial bien plus pour elle que pour des Français certains de leurs forces. Une victoire des Hollandais chasserait tous leurs doutes et en ferait dès lors les véritables favoris de l’épreuve. Une défaite en revanche leur mettrait une pression sous les pieds qui pourrait bien s’avérer fatale rapidement.
Quoi qu’il en soit, pour battre les Bleus, il faudra qu’ils montrent un autre visage notamment sur le plan de la construction offensive, domaine où ils ont été pitoyables en première mi-temps contre des Danois valeureux.

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