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Le martyre de Saint-Valentin

En ce jour de foot et de saint Valentin, ressortons l'analyse de Jean-Patrick Sacdefiel, 8 adages misogynes sur les femmes et un lot de lucarnes sexistes.

Auteur : Jean-Patrick Sacdefiel le 14 Fev 2010

 


Misère de la Saint-Valentin

Par Jean-Patrick Sacdefiel.

Ce soir, observez la file d’attente devant le fleuriste : peut-on imaginer spectacle plus pathétique que ces mâles, l’air aussi enjoué que des moutons menés à la tonte, venus ici cotiser à la banque des sentiments, faire poinçonner le ticket qu’ils eurent avec cette femelle en un temps où leurs sentiments ne se payaient pas de prestations tarifées. Saint-Valentin, symbole de l’amour obligatoire, invention des fleuristes, des bijoutiers et des restaurateurs, version annuelle du coït hebdomadaire... Observez leurs visages: vous essaierez en vain d’y déceler la moindre trace du bonheur dont ils croient pourtant acheter la démonstration.

Amour certifié conforme
Serais-je une femme (Dieu m’en a gardé), que je prendrais comme une insulte l’accomplissement de ce devoir conjugué comme une obligation administrative. Fête des amoureux? Mais que reste-t-il de l’amour, quand on doit le prouver comme on fournit une attestation? L’amour certifié conforme, voilà la vraie morale de cette institution imposée par la peur d’en faire moins que les autres, ou par la crainte d’essuyer des reproches aussi affreusement prévisibles que cette date du calendrier.

Comme ils peuvent manquer de dignité et de respect pour eux-mêmes, ceux qui souscrivent lâchement à ce rituel qu’on fait passer pour immémorial, alors même qu’il est plus récent que l’importation de Halloween (la fête de la citrouille au goût américain étant, elle, tombée plus vite en désuétude). Programme-t-on la tendresse? La nourrit-on de bouquets emplastifiés ou de plats bâclés dans l’arrière-cuisine d’une gargote quelconque?
Allez, avance dans la file, prépare ta monnaie. Tu obtiendras quitus de ta gestion amoureuse, pauvre garçon, tel un syndic de copropriété qui s’est bien acquitté de sa tâche sans trop alourdir les charges. Tu marcheras le cœur plus léger, mais seule ta bonne conscience sera apaisée: ton cœur, lui, aura devancé la flétrissure de ces pauvres fleurs dont tu auras pris soin de comparer les prix avant de t’en emparer, inquiet de te les faire barboter par un de tes congénères. Vous voilà concurrents, bougres d'ânes, bien qu'apparié chacun avec sa propre moitié!
Allez, va. Va verser ton obole à Saint-Valentin. Une sordide histoire de culte, voilà à quoi en est réduite ta bluette de jadis. L'odeur de violette n'en camouflera les remugles que le temps d'une soirée.



8 adages misogynes sur les femmes et le foot

« Autant le Basket et le Handball n’ont pas de sexe, autant le Football et le Rugby se jouent avec des poils sur les pattes et sur le menton », a déclaré un jour Thierry Roland. Nous avons tâché d'être à la hauteur de ce modèle (extrait du n°16 des Cahiers, "Ni buts ni soumises" - mai 2005).

1. « Une femme qui parle de foot, c’est comme Bakayoko qui tente une volée: c’est mal fait, mais on est touché qu’elle essaie ».
2. « La femme est une sorte de stade duquel on est sorti et où l'on essaye de retourner aussi souvent que possible. D’où l’abonnement ».
3. « Les seules occasions immanquables qu’une femme soit capable de concrétiser ont lieu en période de soldes dans les grands magasins ».
4. « Les femmes ne peuvent pas être arbitres parce qu’elles sont trop émotives ».
5. « Le jour où les femmes comprendront le hors-jeu, les poules auront des couilles ».
6. « Il faut se servir du fer à repasser pendant que le match est encore chaud ».
7.
« Si le foot rend con, c’est pour compenser l’amour qui rend aveugle ».
8.
« Le sexe est un sport qui se joue à deux où c’est toujours le mec qui jouit à la fin ».



7 Lucarnes sexistes

mobilier.jpgIntrigués par cet ami de la femme, les journalistes de Canal+ ont décidé de consacrer un reportage à la table à repasser.



cisse_lunettes.jpg
À adopter le look d’une femme battue, on en viendrait à oublier que Djibril Cissé est avant tout un homme brisé.



supportrice_estac.jpg
"Mon papa il me crie dessus, ma maman elle m’écrit dessus".



vestiaires_fruites.jpg
"Moi aussi je sais faire la cuisine. Regarde, j’ai fait une confiture tout seul".



bruet_tableaunoir.jpg
Philippe Bruet est formel : pour atteindre le point G, il faut commencer par se retrousser les manches.



bianchi_string.jpg
Oubliez le coup de boule de Zidane ou le but de Cambiasso contre la Serbie: l'image de l'année, c'est définitivement celle-ci.



meite_facecam.jpg
Avant, dans le milieu du football, il y avait beaucoup de prostituées. Aujourd'hui, on se contente d'enfiler leurs manteaux.


supporter_sochaux_2.jpg
"Comment j'en suis arrivé là? C'est simple. Ma femme a hurlé: 'J'en peux plus de cette vieille Peugeot pourrie, avec ses vitres fumées, ses jantes Momo et son toit ouvrant'. Ensuite, elle a parlé d'une prime à la casse-toi, alors je suis parti".

rooney_terre.jpg
Farceur, Wayne Rooney tente de déstabiliser Wayne Bridge par cette convaincante imitation de son ex-femme.

Réactions

  • cocobeloeil le 14/02/2010 à 15h21
    Absolument merveilleux.
    Ca me réconcilie avec mes propres idées.
    Merci....

  • Diablesse Rouge le 14/02/2010 à 15h56
    JP will you marry me?

  • tatayé le 14/02/2010 à 16h00
    Mof...moi je porterais plainte contre So foot et son "mark the ugly", pâlotte imitation de SdF!

  • Tonton Danijel le 14/02/2010 à 16h58
    « Si le foot rend con, c’est pour compenser l’amour qui rend aveugle ».

    Magnifique. Faîtes gaffes, y a un Damien Balbir, fleuriste à Maubeuge, qui n'a pas aimé.

  • bijou le 14/02/2010 à 17h23
    Je suis outrée...

  • Joey Tribbiani le 14/02/2010 à 17h53
    "Et maintenant ils s'en prennent à ma femme et à maman.
    Quelle honte ! J'appelle mon avocat"

    Denis B.

  • funkoverload le 14/02/2010 à 18h39
    A la lecture de la prose de Sacdefiel (ici la première partie, pas les blagues miso), on se rend mieux combien la défense des CDF contre B**** était bancale. En effet, un des arguments était de dire que Sacdefiel, quelque part déconnait à plein tube et que sa logorrhée presque automatique était tellement grotesque qu'on ne pouvait raisonnablement la prendre pour sérieuse.
    Or on voit bien ici que Sacdefiel est fort pertinent.
    Il était donc logique que B**** réagisse.

  • emink le 14/02/2010 à 22h02
    Et ta soeur ? Elle Balbir.

    Ouais n'importe quoi, mais j'avais envie.

  • Troglodyt le 14/02/2010 à 23h40
    C'est drôle, mais je ne sais pas si c'est vraiment opportun ce que vous faites.

    S'il manque de quelque chose ici, sur les Cahiers du football, c'est sans doute de demoiselles et de dames.
    C'est tout ce qui nous manque pour être une véritable communauté.

    Nous avons déjà des hommes, et nombre.
    Un nombre certain d'étudiants, mais très peu de retraités, et suffisamment d'actifs bien employés pour que le groupe soit économiquement viable.
    Des enseignants, des médecins, des juristes, des comptables, des informaticiens, des contrôleurs aériens, des agents de sécurité, des commerciaux, des commerçants, et quelques artisans. Bref, un peu de tout, donc de l'utile.
    Nous avons même un régime alimentaire commun, avec notre propre livre de cuisine.
    Nous avons une structure viable de parti politique: beaucoup d'idées contestataires, pas vraiment d'idées communes pour proposer quelque chose de mieux, et des divisions et désaccords en notre sein.
    Nous contrôlons la presse.
    Nous regardons les mêmes séries à la télévision, et nous renseignons les uns les autres sur les sorties à partager au cinéma.
    Nous avons un jeu spéculatif dénué d'infection lucrative qui permet d'entretenir entre nous une saine compétition.
    Nos associations particulières, pour défendre les intérêts privés au sein de notre intérêt général.
    Surtout, nous avons une passion commune, qui fonde et maintien le groupe, ce sport que nous pratiquons et regardons d'ailleurs ensemble.

    Bien sûr, nos compagnes et compagnons s'avèrent être de satisfaisants collaborateurs occasionnels à notre bonheur individuel, qui rejailli sur le groupe.
    De surcroît, nos compagnes ont été particulièrement productives en 2009, en témoignent les nombreux avis de naissance déposés sur les fils toute l'année.

    Mais ces demoiselles et dames manquent au fonctionnement régulier et plein de notre communauté, qui a défaut ne peut connaître l'équilibre humain et l'autonomie démographique, seule garante de la persistance de notre existence.

    Là, en l'état, nous sommes, au mieux, une secte.
    Et je ne félicite pas nos gourous.

  • funkoverload le 15/02/2010 à 10h21
    Eh mon gourou, coucou !

La revue des Cahiers du football