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Les Bleus tiennent leur moyenne

Avec quatre buts par match et dix-huit points sur dix-huit, l'équipe de France de Santini a poursuivi son sans-faute en éparpillant façon puzzle des Chypriotes transparents. Le Portugal se rapproche.
le 8 Sept 2003

 

À force de trimballes, on va penser que la France ne bat que des baltringues. Mais les petites équipes ne le sont que lorsqu'une autre les a ramenées à ce statut, et il faut se souvenir que Chypre n'en était pas une lorsque la France était allée arracher une difficile mais essentielle victoire sous l'œil dubitatif des observateurs, il y a un an presque jour pour jour (voir Paint It Blue)… Le match Renouant avec les fantaisies de début de rencontre, Barthez ponctue la première minute d'une sortie foireuse et un tampon avec Konstantinou, mais cela n'empêche pas Trezeguet de marquer un but invalidé pour hors-jeu, en guise d'échauffement. Peu de temps après que Wiltord ait cherché à alerter le Turinois en pleine surface et qu'Henry eut tenté un retourné, Lizarazu, décalé par Vieira, obtient un contre dont profite Trezeguet en contrôlant de la poitrine et en déclenchant une frappe piquée du gauche qui trompe Panayiotou (8e). Dès lors, le sort du match ne fait plus grand doute, et ce ne sont pas un tir au-dessus d'Engomitis et une occasion hors-jeu à la suite d'une glissade de Desailly qui peuvent changer la donne. Il manque un poil de coordination entre les attaquants ou quelques centimètres pour que Trezeguet et Silvestre ne doublent la mise, ce dont s'acquitte finalement Wiltord, servi dans la surface par Henry, lui-même pourvu par Lizarazu (20e). Engomitis va plus vite qu'un Ngotty bis, mais ça ne suffit pas pour devancer Barthez (24e). La possession française est écrasante et la défense chypriote ressemble à celle de Laporte à Twickenham, mais c'est Panayiotou qui doit en permanence s'aplatir entre les poteaux. Les occasions s'égrènent, la plus jolie étant ce coup franc d'Henry repoussé par le haut du poteau (34e), Trezeguet ne parvenant pas encore à trouver les bonnes trajectoires. Wiltord est plus en veine, il conclut un une-deux avec Pires d'une volée placée (41e). La seconde période ressemble encore plus à une séance d'entraînement, et les tricolores essaient toutes les combinaisons pour finir de démonter un coffre chypriote déjà bien ébréché. Même Lizarazu s'imagine en buteur, mais c'est son association avec Pires qui s'avère la plus efficace, puisqu'elle met Henry dans sa position préférée. À l'angle gauche de la surface, le futur Ballon d'or enroule son tir, direction le petit filet (60e). Okkas enrage de ses occases hors-jeu. "Qu'est-ce que vous voulez Kaiafas?", semble-t-il demander à son meneur de jeu, qui n'évolue jamais au-delà des récupérateurs français. La suite relève de l'anecdote, bien que les entrants veillent prendre leur part au festin. Sagnol peaufine sa réputation de centreur, permettant à Trezeguet de placer une tête imparable (81e), Barthez effectue un ultime show hors de sa surface, et enfin Marlet tâche vainement d'imiter Henry.

La méthode secrète de Jacques Santini : l'hypnose.
Les gars Fabien Barthez a joué plus de ballons avec la tête et les pieds hors de sa surface qu'à l'intérieur avec les mains, et il a sauvé son match de l'ennui en faisant le spectacle. La démonstration de force des Bleus n'incite d'ailleurs pas à ressortir des individualités, mais plutôt des duos. La charnière centrale n'a pas été mise en difficulté, même si le doute persiste quant au déplacement de Desailly à droite dans son association avec Silvestre. Liza rasé, ce n'était pas encore pour cette fois, mais le Munichois était en grande forme et il a décliné ses gammes avec Pires, lui aussi à l'ouvrage pour faire rouler la mécanique. Thuram, pas franchement sollicité défensivement, a pu arpenter son couloir et trouver des appuis sur Wiltord, mais il a connu des problèmes de réglage sur ses centres. Wiltord, auteur d'un doublé et d'une activité impressionnante, a une nouvelle fois montré qu'il était presque indispensable à cette équipe. Vieira et Makelele ont facilement disposé de l'entrejeu adverse et ont joué à leur rythme, ce qui peut surprendre de la part d'un ex-Madrilène à court de compétition. Pour les attaquants, voir ci-dessous. La nalyse : Henry au service Si l'absence de Zidane rapproche le dispositif de Santini à un pur 4-4-2 avec deux meneurs excentrés, l'association de Thierry Henry et David Trezeguet en pointe, rare lors de la saison précédente (1), oblige le premier nommé à abandonner souvent une position axiale que son compère occupe naturellement et ne quitte que pour décrocher au milieu. On a donc vu Henry multiplier les permutations avec les milieux offensifs et utiliser son incomparable vitesse dans les couloirs. Ce n'est pas tout à fait un hasard s'il a eu moins d'occasions franches que le Juventino, et même que Wiltord, tous deux gratifiés d'un doublé. Au lendemain de la Coupe du monde, Henry avait porté le débat sur son positionnement, refusant d'être cantonné à un rôle d'ailier. Dans un premier temps, Santini avait mené une évolution en trompe-l'œil, son 4-4-2 présumé ressemblant beaucoup au 4-2-3-1 de son prédécesseur en raison du placement de Zidane, difficilement assimilable à celle d'un milieu gauche (voir À la place d'Henry). Mais l'attaquant s'en était satisfaisait. Par la suite, le fait d'être aligné aux côtés d'un Steve Marlet (2) qui n'est pas un pur avant-centre lui avait permis d'opérer un recentrage plus net. Comme on a toutes les raisons de penser que le sélectionneur entend faire d'Henry et Trezeguet son tandem d'attaque majeur en vue de l'Euro, le Gunner devra certainement faire le compromis d'être moins buteur qu'à Arsenal, en évitant de réveiller la rivalité avec son ex-partenaire des espoirs, rivalité qui avait désagréablement marqué l'avant-Mondial 2002. L'équipe de France a tout à y gagner, et Henry doit savoir que même privé de quelques prérogatives, son gigantesque talent n'en éclatera pas moins aux yeux du monde entier, comme il l'a prouvé lors de la Coupe des confédérations… (1) Ayant disputé 22 minutes en seconde période de France-République tchèque, le duo n'a été titularisé que pour France-Malte et Israël-France. Il a été reconstitué pour les deux premiers matches de cette saison. (2) Quatre matches consécutifs d'octobre à février : France-Slovénie, Malte-France, France-Yougoslavie et France-Rép. tchèque. Le match de TF1 Ce fut un gros match, la partie ne suffisant pas à concentrer sur le jeu nos deux commentateurs, qui commencèrent par rappeler la date de l'anniversaire de Jean-Michel Larqué — au cas où certains téléspectateurs auraient raté cette info essentielle lors de Suisse-France —, et par saluer son récent statut de grand père… On tombe vite dans la routine avec une mention du docteur Tortorariou, private joke éculée et débitée sur un ton morne. Mais ne sous-estimons pas la capacité d'investigation du tandem, qui est allé chercher ses informations sur l'état d'esprit des Chypriotes auprès du directeur de leur hôtel. Au rayon clientélisme, relevons les hommages rendus à madame Simonet, l'espace publicitaire offert à Noëlle Lenoir, ministre déléguée aux affaires européennes, pour un laïus sans intérêt sur l'Europe élargie (agrémenté d'appréciations sur le match à peine apprises par cœur), et ce remarquable plan de Nicolas Sarkozy tenant un enfant sur ses genoux, pas du tout prémédité. Histoire d'outrepasser le portrait que nous dressions il y a quelques mois (Qu'est-ce qu'il y a dans le Larqué?), Jean-Michel signale la performance de l'équipe de rugby de "[son] village", en ajoutant qu'il "n'y a pas que du basket à Pau, il y a aussi du basket à Bizanos". L'auto-promotion n'est pas en reste, puisque nous sommes invités à découvrir le "somptueux" nouveau générique de Téléfoot ainsi que le nouveau site Internet dédié à l'émission. Tandis qu'un Chypriote se tord de douleur sur le terrain, un gros plan dans les tribunes nous révèle la présence d'Etienne Mougeotte, et là c'est nous qui avons mal au ventre. En matière d'approximations, on a eu droit à une véritable collection. Le Racing est entraîné par Jean-Marc Wallemme, ah non, Jean-Marie (corrigé quelques minutes plus tard en Jean-Guy). La République tchèque est allé gagner "au Biélorusse". Et alors qu'à notre grande surprise, l'infographiste avait enfin réussi à présenter une composition d'équipe correcte, le classement "en temps réel" du groupe 1 affiche un décompte totalement erroné… Les observations Les tribunes reculées, c'était pour réduire la fantastique pression du public du Stade de France? Barthez croit que c'est en faisant le guignol hors de sa surface qu'il va convaincre Alex Ferguson? Lancement de telefoot.fr, "le site qui nous a été réclamé par de nombreux amateurs". S'il y en a parmi vous, qu'ils se dénoncent immédiatement. Roland annonce le match du Variétés Club en hommage à Serge Mésonès. Le comble de la misère pour un communiste, c'est d'être honoré par un gros réac? Les titres auxquels vous avez échappé Chypre du but Le Chypriote dort Chypre aux oignons

Réactions

  • Santaclaus le 08/09/2003 à 07h52
    La citation est "il n'y a pas que du basket à Pau, il y a aussi du rugby à Bizanos"

    C'est histoire de chicancer un peu car l'article très bien, comme d'habitude

  • luckyluke le 08/09/2003 à 09h14
    Mouais, je trouve ce lundi un peu mou moi
    Je n'ai pas vu le match, il n'y a peut-être rien à dire, mais par rapport aux fiches de l'OL et du PSG, c'est plus que plat! (et l'hypnose pour Santini ça sent un peu le réchauffé non?)
    Mais on ne peut pas être bon tous les jours...

  • suppdebastille le 08/09/2003 à 09h31
    A propos de l'auto promo de telefoot , JM Larqué est resté silencieux à ce moment et pour cause, puisqu'il est maintenant en concurrence avec telefoot sur RMC.

  • sacomano le 08/09/2003 à 09h41
    y'a aussi :

    "Chypre au repos " comme titre

    Non, c'est pas bien? Tant pis alors

  • Zubi le 08/09/2003 à 10h40
    Moi, je m'inquiète un peu ; je vois qu'on retombe dans l'auto-satisfaction des "4 ou 5-0". Tout baigne. Sauf que Chypre, Malte et même la Slovénie c'est pas (pas encore) les cadors du championnat d'Europe.
    Comme avant la CDM 02, où on "écrase" l'Ecosse, 5-0, on bat (en moins de 90 mn), l'Algérie 4 (ou 3) - 1, on est tout content...
    Mais à quand des rencontres contre l'Espagne, l'Angleterre, les Pays-Bas, l'Allemagne, la Tchèquie, l'Italie...? Pour voir ce qu'on vraiment dans le ventre les protégés de Saint Ini ?

  • sul le 08/09/2003 à 10h43
    Merci de nous avoir donné l'adresse du site de Téléfoot, dorénavant j'aurais plus à aller sur Foot 365 pour les infos de dernières minutes (et 100% garanties bien sûr) :-)

  • luckyluke le 08/09/2003 à 10h50
    Zubi (c'est la moitié du nordiste des kdf? ;-)
    Il faut quand même les jouer ces éliminatoires non?
    Et en attendant, c'est quand même mieux de tous les gagner avec 4 buts en moyenne que de se planter,non?.
    Combien d'équipes le font en Europe, gagner souvent par 5-0? même contre des "petites équipes"?
    Pour les matches de préparation contre les "gros" ce sera début 2004 (mais ce qui compte c'est de se qualifier puis d'avoir un bon résultat à l'euro, pas de briller dans le match amical contre le Brésil!)


    et puis (détail sans importance mais bon quand même;-) la Tchèquie n'existe pas, c'est la République tchèque

  • thibs le 08/09/2003 à 11h14
    Si si Chypre au repos, c'est tres drole comme titre ;)
    Attention qd meme, la derniere fois qu'on a gagné tous nos matches qualificatifs pour l'euro...

  • Gilliatt le malin le 08/09/2003 à 11h18
    Oui, enfin, la dernière fois, comme tu dis, les milieux de terrain, c'était Casoni et J.P. Durand, alors, aucune comparaison...

    Sinon, -mais c'est vraiment parce que j'ai rien à (re)dire: les gars, attention à l'indicatif après "après que"!!! (et non le subjectif).

  • Flying Welshman le 08/09/2003 à 11h25
    J'allais le dire pour le subjonctif, "Gilliat m'a devancer". "Après que" désigne quelque chose de déjà passé, donc de sûr et certain, donc indicatif et non subjonctif.
    Faut remplacer les "ait" par "eut" si on veut respecter la concordance des temps. Je dis ça et je dis rien, c le genre de règles qui sonne bizarre à l'oreille pcq on est habitué à ce qu'elle ne soit pas respectée (et un jour, ptêt que la règle aura changé, la langue ça évolue ou ça meurt).

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