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Les faucons n'étaient pas maltais

L'équipe de France a fait la fête et le spectacle à Bollaert en dispersant une faible équipe de Malte et en mettant un nouveau carton sur son étagère. Rien que du plaisir.
le 31 Mars 2003

 


Évidemment, en match officiel contre une équipe faible et devant un superbe public, c'est plus facile qu'en match amical contre une excellente formation au Stade de France… Mais toutes conditions égales par ailleurs, on ne va certainement pas bouder le plaisir de cette rencontre totalement accomplie de la part de l'équipe de France, qui lui assure trois nouveaux points et un bilan de 17 buts marqués en quatre matches dans le groupe 1, pour un seul encaissé. Décentralisons l'équipe de France ! On n'oubliera donc pas le mini-fiasco (mini, parce qu'un maxi, on sait ce que c'est depuis juin 2002) de la République tchèque, mais les Bleus ont apporté beaucoup de réponses aux doutes qui s'étaient levés à cette occasion. À commencer par le risque d'un divorce profond entre eux et leur public. Bollaert a brillamment invalidé l'hypothèse, mais cela ne fait que renforcer la défiance à l'égard d'un Stade de France qui, comme le Parc des Princes il y a quelques années, a perdu son état de grâce. Il faudrait inviter les virages de deux ou trois clubs français à investir l'enceinte de Saint-Denis. L'animation des tribunes est devenue affaire de "professionnels", et ce ne sont pas les membres du club officiel Carrefour des supporters ni les touristes du SdF qui peuvent s'improviser public. Quoi qu'il en soit, dès que le contrat de la Fédération avec le Consortium du Stade de France sera échu, il faudra fermement militer pour une tournée permanente de l'équipe de France sur tous les grands terrains de l'hexagone. Le match : un grand déroulé Par une sorte de bizarrerie, les tricolores ont concentré dans les trois premières minutes l'intégralité de leurs rares erreurs. Cela commence spectaculairement par une sortie périlleuse et un tacle en retard de Barthez (averti), cela continue avec une aile de pigeon de Zidane concédant un corner, et cela s'achève sur un tacle raté de Lizarazu. Passé ce moment de flottement, les occasions défilent pendant une demi-heure, Wiltord ouvre les festivités avec le premier tir contré d'une longue série, Henry et Trezeguet enchaînent avec deux têtes au point de penalty, mal ajustées malgré de bon services de Makelele et Thuram. L'adresse ou la réussite font défaut, quand ce n'est pas Muscat qui se multiplie. Le gardien maltais se détend ainsi sur une belle frappe du gauche de Wiltord, pourtant placée au ras du poteau. Peu de temps après le premier tir des visiteurs, et alors que les offensives françaises s'intensifiaient, c'est ce même Gunner qui trouve la faille à la réception d'un corner de Zidane. Il a le temps de contrôler et de décocher un tir violent dans la lucarne, à nouveau du gauche (37e). Zidane place ses premiers gris-gris, et dans la foulée, un une-deux entre Pedretti et Henry envoie celui-ci, sur son bon pied et au bon endroit, enrouler une trajectoire qui trompe Muscat (39e). Le scénario d'un blocus impénétrable s'évapore ainsi avant la pause, et dix minutes suffisent pour ouvrir à nouveau les vannes. Servi par Pedretti, Wiltord effectue un grand pont et centre pour la tête d'Henry, qui réussit là où il avait échoué en début de rencontre (54e). Lizarazu se mêle à la razzia et obtient un penalty que Zidane ne rate pas (57e). Le latéral aura même une occasion quelques instants plus tard, échouant (du droit!) après une longue chevauchée. Trezeguet s'essaye à un retourné, avant que Henry, parti comme une flèche sur la droite, ne lui délivre un centre idéal sur lequel il s'allonge pour inscrire le cinquième but (70e). Sagnol, entré à la place de Thuram à l'heure de jeu, estourbit ses vis-à-vis et adresse un centre tellement juste que Zidane marque de la tête (80e). Pour l'anecdote, Mifsud se présentera seul devant Barthez, laissant au gardien sa seule occasion de s'illustrer en captant la frappe de l'attaquant.

Match après match, l'infographiste de TF1 aggrave son cas.
La nalyse Après avoir ricané de l'énergie mise par les commentateurs à se convaincre de la métamorphose du 4-2-3-1 de Lemerre en un 4-4-2 santinien qui lui ressemble terriblement, il faut bien admettre que le match de samedi a mieux marqué l'évolution. Henry s'est plus sensiblement recentré aux côtés de Trezeguet. Leur complémentarité est perfectible, car on les a vus parfois offrir les mêmes solutions. Mais le rayonnement d'Henry a été tel samedi soir qu'il ne pouvait qu'éclipser son collègue. Wiltord a encore évolué en milieu de terrain (parfois très avancé à droite, mais avec beaucoup de replacements vers l'arrière et de déplacements latéraux) et Zidane s'est positionné un peu comme au Real, c'est-à-dire préférentiellement à gauche. On est encore loin du 4-4-2 contemporain avec deux milieux offensifs clairement excentrés, mais avec ce système, et conformément au vœu de Santini, chacun évolue à son poste et dans sa zone de prédilection. Ce dispositif, qui a remarquablement fonctionné contre Malte, sera-il aussi efficace contre une plus forte opposition? Car si Zidane n'a pas eu besoin de beaucoup de soutien pour impulser le jeu, il est parfois apparu esseulé. On peut penser que Pires composerait avec le Madrilène un vrai duo de meneurs de jeu, mais qui faut-il sacrifier? (voir La révolution de velours de Santini). Les gars Nos deux grandes stars n'ont pas déçu, effaçant leur prestation contre la République tchèque. Un doublé, une passe décisive et une activité totale pour Henry qui a secoué le cocotier maltais, une influence retrouvée pour Zidane, peut-être remotivé par son capitanat intérimaire, et tout s'éclaire. Wiltord a été infernal, débloquant la situation dans son style caractéristique. Trezeguet a forcément été moins à son avantage dans ce contexte, recevant peu de ballons exploitables et ne parvenant pas à leur appliquer son habituel ratio d'efficacité. En marquant à vingt minutes de la fin, il a toutefois relancé son compteur personnel. Makelele a fait admirablement tourner la machine et à ses côtés, la prestation de Pedretti a particulièrement retenu l'attention. Appliqué dans ces toutes premières passes, il a ensuite eu des problèmes de réglages, ses ballons trop longs témoignant probablement d'une certaine nervosité. Mais constamment encouragé par ses partenaires, il s'est progressivement installé, prenant de plus en plus d'initiatives, au point d'être dans le coup de deux buts. Sa première titularisation se présentait dans des conditions idéales, mais il n'est pas passé à côté de l'occasion de l'exploiter au mieux. Derrière, on a géré les affaires courantes. Thuram et Lizarazu ont eu beaucoup d'opportunités de participer au travail offensif, tandis que Silvestre et Gallas n'ont pas réellement testé leur association devant une opposition aussi symbolique.

L'équipe de France va mieux, mais la France va toujours aussi mal.
Les deux observations et c'est tout Fabien Barthez a tenté de battre le record de la cagade la plus rapide, détenu par Ulrich Ramé. La défense maltaise étant aussi faible que les défenses anglaises, les Gunners ont pu briller.

Réactions

  • taivince le 31/03/2003 à 07h05
    Faut se mefier des pancartes du style: "Roland President", parce que on prend ca a la rigolade, en se disant "ha les cons", et puis un jour....regardez donc aux Etats-Unis...

    Du coq a l'ane (ou plutot le contraire), apres le jeu de mot recurrent "faucon maltais", attendons-nous a voir apparaitre cette semaine "oublier Palerme" decliné douze mille fois.

  • piem le 31/03/2003 à 09h48
    Qui sacrifier ? C'est marrant c'est un peu la question que je me posais avant le 1er but !-)) Je pense que le milieu est perfectible et qu'outre Pirès, il y a aussi Carrière. En fait, ça signifierait + ou - faire de Wiltord un remplaçant ou limiter le système à un seul milieu défensif donc Viera ou Makélélé sur le banc... bref, pas simple du tout vu que ces joueurs font régulièrement de bonne prestation. Perso, je pense tout de même que Santini a raison : il faut adapter la tactique aux meilleurs joueurs et non l'inverse, cependant une autre question problématique qui n'a pas transparu de ce duel est celle de la défense, je me demande à la fois quel avenir à gauche et quelle charnière pour demain ? Liza me semble désormais insuffisant pour d'autres adversaires quant à la paire Gallas / Silvestre c'est difficile de juger contre Malte... restera aussi le problème de la place de Thuram et du couloir droit... C'est encore une EdF en voie de mutation qui évolue sur le terrain, à ce titre, le match était intéressant...

  • Pluloinqueleboudunez le 31/03/2003 à 10h01
    Comme le disais Henry lui même, "faut pas s'enflammer".
    Une fois que l'on a glosé sur le respect du à l'adversaire, il faut quand même reconnaitre que l'opposition était vraiment mineure.
    D'ailleurs l'allusion aus défenses anglaises et à la performance des gunners est pour moi plus réaliste que comique.
    On va pas cracher sur trois points et sur le plaisir de voir les filets trembler, mais c'est tout de même le contraire qui aurait été inquiétant.

  • El mallorquin le 31/03/2003 à 10h06
    Certes pluloin, mais toutes les grandes Nations ne brillent pas face aux petites dans ces éliminatoires de l'Euro 2004... On peut au moins reconnaître aux Bleus ce mérite.

    A part ça, j'ai noté une grave erreur dans l'article. Ce n'est pas Ramé qui est détenteur du record de la cagade la plus rapide en Equipe de France, mais Letizi. Non mais.

  • marco348 le 31/03/2003 à 10h32
    "Bollaert a brillamment invalidé l'hypothèse, mais cela ne fait que renforcer la défiance à l'égard d'un Stade de France qui, comme le Parc des Princes il y a quelques années, a perdu son état de grâce. "
    Attention aux poncifs style TF1...! Moi je cionstate que l'ambiance fut quasi absente de la 5ème à la 35ème minute... Ensuite, c'est certain que le public est plus enclin à une hola quand la suite donne 6-0 que 0-2... J'ai même entendu quelques sifflets, et notamment durant la minute de silence, ce qui surprend de la part de celui que je continue à considérer comme le meilleur public de France !
    Pour le reste, tout à fait d'accord, quelques assos de supp dans les virages du stade de FRance ne seraient pas de trop.
    Mais franchement, ce n'est certainement pas le public qui a poussé lese Bleus et Wiltord à marquer et pour le reste, il y à fort à parier que si les mêmes bleus s'étaient fait battre 2-0, ils auraient eu droit à autant de remontrances sur le terrain de la part du public que lorsdu match contre la République Tchèque !!!
    Sincèrement, ce type de commentaires ne vaut que pour TF1 (dont les journalistes n'ont pas parlé du public pendant les 30 premières minutes, si je ne m'abuse...)

  • Agora le 31/03/2003 à 11h36
    2013... 2013... la fin du contrat avec le Stade de France...

  • harvest le 31/03/2003 à 16h33
    Manquerait plus que des faucons maltais effraient Bollaert , l'arène bancale !

  • harvest le 31/03/2003 à 16h36
    Je sais , mais essayez un peu avec Mary Astor , hein !

La revue des Cahiers du football