Ligue 1 : le feuilleton, épisode dix
Les gros poissons frétillent dans le haut du panier: c'est un peu l'impression donnée par une 12e journée qui n'a pas mis que Paris en vedette. Tout est dans le feuilleton, le feuilleton est dans tout.
le 30 Oct 2002
La morale générale Écrasée par le poids médiatique du choc PSG-OM, cette journée a pourtant livré d'autres enseignements que le retour du PSG en tête du championnat, et la faiblesse chronique de l'OM à l'extérieur. Ainsi, ce dixième épisode voit Lyon, vainqueur pour la deuxième fois consécutivement hors de ses bases, se replacer dans le quatuor de tête. En s'imposant à Ajaccio après Rennes, le champion de France en titre prend des points précieux, et, sans faire de bruit, démontre son potentiel. C'est en effet une "équipe bis", composé de Vairelles, Delmotte ou encore Luyindula qui ramène trois précieux points de Corse. C'est souvent à cette capacité de faire le plein chez les "petits" que se juge la capacité d'une équipe à jouer le titre. La bonne opération, outre celle des hommes de Fernandez, revient donc aux Gones, qui bénéficient également des matches nuls obtenus ou concédés par ses concurrents directs, comme Monaco, Lens, Nice ou Bordeaux. Les ambitions des Lyonnais en championnat sont quelque peu occultées, à la fois par une entame difficile et par leurs belles prestations en Ligue des champions, mais avec son effectif, ses assurances et donc son banc, l'Olympique lyonnais est encore le plus crédible candidat à sa propre succession. Sur les derniers matches, outre l'OL et le PSG, qui restent donc sur une série positive, l'AS Monaco est néanmoins l'équipe dont la série d'invincibilité est la plus impressionnante. Invaincus depuis le 31 août et une défaite 1-0 à Lens, Giuly et ses coéquipiers viennent de jouer sept matches sans en perdre un seul, malgré des déplacements à Lyon (victoire 3-1), Auxerre ou Bordeaux. Leurs trois dernières parties, qui se sont soldées par des résultats nuls, les empêchent néanmoins de se positionner en zone européenne. Le 31 août est également une date charnière pour les Troyens : c'est celle de leur dernière victoire en championnat. S'ils n'ont pas perdu ce week-end, ils restent néanmoins englués dans les tréfonds du classement. La réception de Guingamp et Bastia à domicile devrait marquer un tournant de la saison pour les joueurs de l'Aube. En cas de défaite(s), l'avenir pourrait s'obscurcir pour le club (et son entraîneur). Les observations en vrac Domergue a laissé Fauconnier, meilleur buteur du Havre, sur le banc. Fernandez fait des émules? Daniel Ljuboja a bien regardé Lens-La Corogne, mais il n'a pas encore le talent de Roy Makaay. Ça y est, Florian Maurice s'est blessé. Bruno Basto est en passe de devenir le remplaçant le plus titulaire de France. Juste une remarque : dans l'équipe bis de l'OL, il y a Edmilson. Encore un effort, et Nicolas Penneteau passera devant Gaël Givet au concours de la plus belle coupe de cheveu d'adolescent en crise. On a retrouvé Cyril Rool.
À Strasbourg, il y a plus de jardiniers sur la pelouse que de spectateurs dans les tribunes. |
D'après vous, qui est cet anonyme pâlot qui traîne le samedi soir dans les couloirs des stades de la L1? 1- Le prof de danse de Luis Fernandez. 2- Le majordome de Jean-Michel Aulas. 3- Le président de l'ESTAC. |