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Liverpool-Borussia Dortmund : All you need is Klopp

Matchbox – Liverpool et le Borussia Dortmund ont livré une rencontre mémorable (4-3), décidée par la force mentale insufflée aux Reds par Jürgen Klopp, un entraîneur décidément pas comme les autres.

Auteur : Julien Momont le 15 Avr 2016

 

 

"Ce soir, c’était brillant, exceptionnel, merveilleux, émouvant, tout cela… Je ne l’oublierai jamais. C’est spécial." Jürgen Klopp aurait pu continuer encore longtemps son énumération d’adjectifs. Ce Liverpool-Dortmund restera comme l’un des matches marquants de cette saison 2015/2016, peut-être le plus beau jusqu’ici. Il y avait tout: une atmosphère unique, un contexte rendu particulier par la commémoration, avec un jour d’avance, du vingt-septième anniversaire de la tragédie d’Hillsborough, une intensité kloppienne et du talent, beaucoup de talent des deux côtés, des rebondissements à foison, une remontée folle qui nous ramène à cette mémorable nuit stambouliote de 2005… L’entraîneur allemand est trop modeste pour l’admettre, mais le fait que deux équipes qui portent son sceau nous offrent cette rencontre n’est certainement pas une coïncidence.

 

 

 

Rock around the Klopp

On a coutume, en ces pages, de se focaliser sur l’aspect tactique, passionnant de par les stratégies qu’il engage, les rapports de force qu’il provoque, les réflexions qu’il alimente. Mais pour une fois, on aurait presque envie de ne pas en dire un mot. Ce serait oublier un peu vite que si Liverpool s’est retrouvé dos au mur, c’est parce que ses lacunes correspondaient parfaitement au point fort majeur du BvB: en perdant des ballons dans l’entrejeu, en laissant trop d’espaces aux milieux allemands, les Reds ont été piqués à deux reprises sur des attaques rapides tranchantes. "Ce qu’on essayait de faire n’était pas trop mauvais, mais quand on perd le ballon au mauvais moment contre Dortmund, c’est très dur de défendre", soulignait Klopp après le match, lui qui connait la recette par cœur.

 

Une tactique kloppienne a condamné Liverpool, un mental kloppien a mené à sa résurrection. "À la mi-temps, l’entraîneur nous a dit qu’il fallait créer un moment dont on parlerait à nos petits-enfants, à nos enfants et offrir une soirée spéciale aux supporters", confiait Divock Origi. "Souvent, dans le foot, un tel match est fini, notait Jürgen Klopp. Mais pas ici (à Anfield), pas avec cette équipe de Liverpool." Il en avait déjà fait la démonstration ailleurs, à Dortmund, contre Malaga en Ligue des champions. Cet entraîneur, comme Diego Simeone, a quelque chose en plus. En l'observant haranguer inlassablement ses joueurs à 0-2, en écoutant ses déclarations d’après-match, en prêtant attention au ton, en observant son regard, on perçoit la source de l’exploit, les racines de la révolte. La passion inébranlable et une foi immuable en son équipe qui rendent l’espoir permanent et le renoncement inenvisageable. On comprend aisément pourquoi ses joueurs se transcendent. Nous aussi, assis devant notre ordinateur, on aurait presque envie d’enfiler short et crampons dans l’instant et de tout donner pour lui. On avait ressenti la même chose la veille en buvant les paroles d’El Cholo.

 

La vague rouge a fini par submerger un Borussia qui s’est, lui, effondré émotionnellement. "On a laissé le match s’inverser, regrettait Thomas Tuchel. La rencontre est devenue très émotionnelle, on en a perdu le contrôle. On aurait dû contrôler, se montrer, bouger pour mettre en place notre jeu de position. On a manqué un peu de confiance, on s’est trop focalisé sur la défense." Son Borussia était peut-être plus abouti tactiquement qu’un Liverpool encore en construction. Mais le magnétisme de Klopp et la ferveur d'Anfield ont compensé. Et quand un match s’emballe, quand les rebondissements s’enchaînent, la tactique devient secondaire. "Ce qui s’est passé contre la Juventus était plus mental et émotionnel", avait déjà remarqué Pep Guardiola après la qualification épique du Bayern, en février. Les fautifs peuvent se transformer en héros, comme Mamadou Sakho, impliqué sur les trois buts borussen mais auteur de l’égalisation à 3-3, avec une rage qui rappelle celle de France-Ukraine 2013. "Cela fait partie de ces moments dans la vie et dans le foot où il faut montrer du caractère. C’est ce que les gars ont fait, et c’était plutôt cool à regarder." Bel euphémisme.

 

 

 

Vu du forum

=>> lyes215 – 21h07
Sublime cet avant-match. Le chant par tout le stade, les écharpes... Frissons garantis.

 

=>> Nos meilleures Sané – 21h19
Tiens, c'est Golum qui entraine le Borussia?

 

=>> Moravcik dans les prés – 21h56
On ne peut pas les obliger à faire ce match toutes les semaines, toute l'année?

 

=>> McManaman – 22h24
C'est n'importe quoi ce match. On se moque du football. Vivement le prochain match avec Jardim ou Correa qu'on se régale enfin.

 

=>> Dino Dini – 22h42
Pas mal ce match.

 

=>> PCarnehan – 22h49
Si Laurent Blanc regarde ce match, il va être frappé d'apoplexie.

 

=>> George Worst – 22h50
Tu voulais dire d'aKloppexie ?

 

=>> Harold Ayew – 22h50
Si Michel regarde ce match, il doit croire que c'est du hockey sur glace.

 

=>> Dino Dini – 22h56
Assez bon match

 

=>> Moravcik dans les prés – 22h58
Il est con cet arbitre, à sa place je n'aurais jamais sifflé la fin.

 

 

 

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Réactions

  • Rolfes Reus le 15/04/2016 à 06h00
    Parfait ce titre. Klopp + quart de finale + Dortmund, ça semble être la recette pour des matchs fous et irrationnels comme celui-ci ou celui de Malaga ...

  • OLpeth le 15/04/2016 à 08h10
    Très bon article, mais qui passe gentiment sous silence les affreuses tares défensives d'un Borussia qui ne méritait pas d'aller plus loin avec un handicap pareil. C'était opération portes ouvertes derrière !

  • Pascal Amateur le 15/04/2016 à 08h21
    Double satisfaction pour Klopp hier, qui a pu allumer ses joueurs à la mi-temps.

  • Beubeu le 15/04/2016 à 10h28
    OLpeth tu as raison, mais on peut dire la même chose de Liverpool. Il va sérieusement que Sakho travaille son placement sur attaque rapide parce que là ça n'est pas possible. S'il avait fait un pas en avant sur les 3 buts du Borussia, ça faisait 3 hors jeu et non 3 buts. Heureusement pour lui qu'il marque son but derrière, car sinon l'élimination était en grande partie pour lui. Et à l'Euro, ce genre de boulette, ça ne pardonnera pas.
    Sinon match incroyable d'intensité et de rebondissements. Quand je regarde ça je comprends mieux pourquoi je ne regarde plus la ligue 1 !

  • Seven Giggs of Rhye le 15/04/2016 à 11h34
    Idem pour les pertes de balle au milieu de terrain qui punissent Liverpool. Les buts viennent de ballons perdus ou récupérés depuis une position très haute sur le terrain. En cela, Firmino est probablement un très bon joueur mais y a encore du boulot pour lâcher la balle avant de se faire encercler par 3 adversaires morts de faim.

  • Tonton Danijel le 15/04/2016 à 12h19
    Beubeu
    aujourd'hui à 10h28

    Oui enfin, ne faisons pas d'exceptions des généralités. Une grande partie des affiches de Ligue des Champions étaient d'atroces purges (certes, j'ai surtout regardé celles avec le PSG, et le PSG-Real ou la double confrontation contre les Citizens étaient atroces), et Liverpool et Dortmund ne produisent pas non plus à chaque fois des gros matchs. Hier soir, c'était quand même le match le plus palpitant de tous les matchs européens vu cette saison, et vu depuis... la finale de Liverpool en 2005? Et pour obtenir cela, il a fallu la rencontre entre un entraîneur très joueur et son ancien club (pas dit, toutefois, que les Reds et les Schwarzgelb n'aient pas réalisés quelques matchs beaucoup moins aboutis cette saison).

    Et d'un autre côté, notre Ligue 1 a pu produire son lot de match sympa, grâce à Lorient, ou grâce à Nice notamment (mais oui, si tu ne regardes que Bordeaux ou Marseille, je peux comprendre ton désarroi).

  • ESD.3 le 15/04/2016 à 14h45
    Le problème de la Ligue 1, c'est en partie le choix des affiches : dimanche dernier se jouait Nice - Rennes, entre 2 équipes joueuses et en forme, et Canal choisit de diffuser OM - Bordeaux, entre 2 équipes plus populaires mais a la cave footballistiquement, qui a accouche du 0 - 0 bien pourri comme prévu.

    Rennes - Lyon il y a 2-3 semaines, c'etait de la Ligue 1, et c’était vachement bien : du jeu, des buts, une remontée, du suspense

  • Beubeu le 15/04/2016 à 15h34
    ESD.3
    aujourd'hui à 14h45

    Oui et ce weekend le très intéressant Lyon- Nice passe ce soir, alors que la purge Monaco- Marseille passe dimanche soir.

    Sinon Tonton Danijel je suis d'accord que tous les matchs de coupe d'Europe ne sont pas des chefs d'oeuvre et que toutes les affiches de L1 ne sont pas des purges, mais en général tu as quand même plus d'intensité en coupe d'Europe qu'en L1... Et habitant Bordeaux je n'ose même plus allé au stade !

  • Seven Giggs of Rhye le 15/04/2016 à 15h43
    C'est aussi le format à élimination directe qui donne de l'intensité. Pour le OM - Bordeaux, on aurait dû décider avant le match que le perdant descendrait en deuxième division avec obligation de jouer avec Guirane N'Daw et Stéphane Besle titulaires. Y aurait eu de l'enjeu.

  • Tonton Danijel le 15/04/2016 à 17h46
    Oui, et puis quand un des coachs les plus spectaculaires actuellement rencontrent une de ses anciennes équipes avec un de ses élèves sur le banc, cela donne une configuration assez rare.

    (Ceci dit, Liverpool crée des sensations en coupe d'Europe, même avec Houiller ou Bénitez sur le banc...).

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