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Mexique : la fiche

Les Mexicains sont les surprenants devanciers de l'Italie dans le groupe G. Pour ne rien gâcher, ils proposent un jeu offensif, dans une Coupe du monde qui fait plutôt la part belle aux attentistes…
le 13 Juin 2002

 

Arrivés sur la pointe des pieds au Japon après un parcours en éliminatoires chaotique (un quart de défaites et une deuxième place derrière le Costa-Rica), les Mexicains finissent invaincus de leur groupe et à deux doigts de réaliser le carton plein. S’appuyant sur des joueurs quasiment tous issus de leur championnat national, la sélection est aussi un mélange de vieux briscards comme Blanco ou Borgetti (30 ans chacun) et de jeunes prometteurs comme Marquez ou Torrado. Le sélectionneur Aguirre a visiblement donné de très claires instructions offensives à ces hommes, qui semblent suivre ses consignes à la lettre.


Le point fort
Réussir à jouer et gagner des matchs à l’heure de la sieste.

Le point faible
Jouer trop bien au ballon dans un Mondial qui punit les audacieux.

Le style de jeu
Puisqu’il faut trouver des surnoms ridicules aux sélections nationales, les Mexicains se verront affubler du terme de "Brésiliens du Nord". Avec un peu moins de maestria technique mais un peu plus de grinta défensive, leur jeu est effectivement comparable à celui des vice-champions du monde, même si l'on attend impatiemment un premier coup du sombrero…

La stratégie secrète
Faire du capitaine Rafael Marquez un exemple pour ses coéquipiers, en leur promettant qu’une bonne compétition leur donnera le droit, comme lui, de claquer du pognon au casino et de se dorer la pilule sur la Côte d’Azur, sans pour autant être obligé de bien jouer en club.

Les grandes questions
La Fédération mexicaine a t-elle signé un contrat de réinsertion avec l’association des gardiens de petite taille?
Comment Borgetti fait-il pour donner en permanence l’impression qu’il se marre, même quand il fait la gueule?
Aguirre va-t-il continuer à mettre des chemises bleu ciel même quand il fait 40?
Quel souvenir du Mondial 86 Thierry Roland va-t-il nous imposer quand il commentera les matchs de cette équipe?
Existe-t-il au monde un n°10 plus antipathique que Blanco ?
Luis Hernandez nous marquera-t-il un but à la Luis Fernandez ?

Pourquoi le Mexique est une équipe surprise
Parce qu’hormis les fans de Pathé Sport, personne ne regarde le championnat mexicain.
Parce que les Italiens l’ont bien voulu.

Réactions

  • Zubizarrêtepas le 14/06/2002 à 02h52
    Hier, alors que tous les Mexicains se congratulaient, un remplaçant a voulu prendre dans ses bras le sympathique Blanco, il s'est fait jeter... et Blanco est parti direct aux vestiaires, comme le match précédent lorsqu'il a été remplacé, il était au poteau de corner et est rentré directement aux vestiaires sans aller saluer son remplaçant.
    Blanco pour le prix citron de l'année !

  • leo le 14/06/2002 à 04h22
    Vous êtes mauvais avec le pauvre Blanco.
    Imaginez quand il était petit, avec son prénom, comment il devait se faire chambrer. En plus, il a pas du savoir l'écrire correctement avant ses 7 ou 8 ans, il se trompait toujours sur la position du H.
    Et puis, le coup du crapeau, il est pas très élégant, mais il passe toujours, comme le dribble de Garrincha, quoi.

  • Raul de Madrid le 14/06/2002 à 04h30
    c'est pas son prénom, c'est son surnom si je me souviens bien. Ca devait vouloir dired'après mes souvenirs "le crapaud" ou "la grenouille".

  • leo le 14/06/2002 à 04h40
    Son prénom, c'est Cuauthémoc, c'est pas facile facile à porter.

  • Zubizarrêtepas le 14/06/2002 à 05h24
    Quoiqu'au Mexique, ça peut le faire...
    Ca me rappelle un Sud-Américain (bolivien peut-être) qui se prénommait Rommel...

  • alainroche le 14/06/2002 à 13h59
    A quand les fiches sur la Corée du sud et le Japon ?

    Et je suis sérieux...

  • Le Plan le 15/06/2002 à 00h31
    Je suis assez heureux car cela fait un an que je crois au Mexique.

    La selection mexicaine a ete finaliste de la derniere copa america. Comme le Senegal - les point communs sont nombreux - l'equipe etait en tres mauvaise posture il y a un an et demi, et est porte par un souffle de vitoire. En temoigne le magnifique parcours du club de Mexico, America en copa libertadores, qui a devance River Plate en poules.

    Le mexique en eliminatoire coupe du monde etait au plus bas il y a un an. Et puis Blanco est revenu, et la dynamique de victoires s'est installe. Je pense que le joueur merite bien plus d'egards que ceux que le radaction lui apporte. Il est un peu le Zidane Mexicain, sauf que lui il fait gagner son equipe.

    Je me mouille: le mexique en demi finale.

  • osvaldopiazzolla le 15/06/2002 à 06h24
    C'est sur que pour les espagnols, des qu'on s'appelle plus paco ou conchita, on comprend plus.

    Votre neocolonialisme primaire rappelle à tous les sud américains comme les espagnols peuvent être sympathiques, parfois.

  • leo le 15/06/2002 à 07h38
    Calme-toi un instant, Osvaldopiazza, je ne suis pas néocolonialiste du tout, c'était juste une tentative d'humour pas très brillante. Ne cherche pas à analyser ce qui n'en vaut pas la peine.

  • osvaldopiazzolla le 15/06/2002 à 08h30
    ben j'avoue que j'ai démarré au 1/4 de tour, mais Thierry Roland fait à peu près les mêmes avec les coréens et les tunisiens...

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