Non, ce n'est pas Pagnol
Le retour au premier plan du foot espagnol nous rappelle combien jouer face aux ibériques est délicat. Mais pas toujours d'un point de vue sportif...
Auteur : Clément Jumeau
le 8 Mars 2000
"Je me jette quand tu me bouscules, je n'me relève pas, comme d'habitude" (air connu). L'on croyait cette rengaine datant des années 70 jetée au banc des souvenirs, c'était sans compter sur le retour au plus haut niveau des équipes espagnoles. Il est des habitudes difficiles à perdre décidément. Inventeurs du roulé-boulé dans la pelouse, grimace étudiée et petit cri de douleur en sus, les ibériques n'ont rien lâché de leur sale manie. A peine touchés, on les retrouve à terre, visiblement à deux doigts de la mort. C'est super drôle, mais un peu has-been aujourd'hui. Ceci dit, ce n'est pas une raison pour les laisser jouer et finalement s'en prendre deux ou quatre. Les arbitres vont devoir replonger dans l'étude de la simulation poussée à l'extrême. Plus grossier qu'un Italien, un Espagnol ajoute cependant du pathos à sa chute. Et c'est pour ça qu'on les admire... pas longtemps.