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OM au bord de la crise de nerf

Toutes les grandes équipes connaissent des passages à vide, ce n'est pas nouveau. Aujourd'hui que le football est surmédiatisé, une telle situation passe encore moins inaperçue. L'OM n'échappe pas à la règle. On en a beaucoup parlé dans ces colonnes depuis le début de la saison, mais jamais nous n'aurions pu imaginer que les olympiens frôleraient à ce point la relégation.
Auteur : Clément Jumeau le 14 Fev 2000

 

Toutes les grandes équipes connaissent des passages à vide, ce n'est pas nouveau. Aujourd'hui que le football est surmédiatisé, une telle situation passe encore moins inaperçue. L'OM n'échappe pas à la règle. On en a beaucoup parlé dans ces colonnes depuis le début de la saison, mais jamais nous n'aurions pu imaginer que les olympiens frôleraient à ce point la relégation. L'échec est déjà constaté, mais une descente en D2 serait bien pire que cela. Au delà du mythe qui serait cruellement absent de nos calendriers, ce serait le premier cas de club dit "moderne" à sombrer de la sorte. La chute du club de Robert Louis-Dreyfus pourrait dès lors rimer avec tout ce que l'on pouvait craindre de l'omniprésence du fric dans le foot: la fin d'une pièce essentielle au football français. Comment imaginer en effet le grand patron d'Adidas rester aux commandes? Il profiterait certainement de l'occasion pour brader ses joueurs et renflouer ses caisses, comme il a menacé de le faire dernièrement. La mariée était trop belle et le marié pas assez tendre. Tout cela serait légitime, malgré un fort dégoût. Pour l'OM, on ne peut s'empêcher de penser que les repreneurs ne seraient pas si nombreux que cela. On voit mal TF1 investir dans un club au parcours chaotique. On voit mal (et on ne le souhaite pas) revenir Bernard Tapie. Quiconque oserait reprendre en main l'OM se trouverait confronté aux problèmes rencontrés dernièrement par les dirigeants face aux supporters, mais aussi à la difficulté de reconstruire une image digne du passé olympien. Reims a connu cela en son temps et n'est jamais revenu. Saint-Etienne a eu un mal fou à remonter, et la situation n'est toujours pas claire. Quand on voit l'avenir qui se profile à l'horizon de Nantes, on ne peut guère être optimiste.
A voir les joueurs de Marseille s'enfoncer comme ils le font, d'autres remarques sur le nouvel engagement des joueurs par rapport aux clubs voient le jour. Peter Luccin symbolise ce laisser-aller. Privé de Courbis, le talent du milieu défensif n'est plus le même. Sa tête est ailleurs. Et il semblerait que la situation du club le laisse passablement froid. D'autres sont évidemment dans son cas. Assurés de retrouver un employeur suffisamment riche à l'intersaison, jusqu'où se battront-ils? D'ailleurs, se battront-ils? Les Florian Maurice ne courent pas les rues. Sa dignité et son envie de bien faire le rendent éminemment plus sympathique à nos yeux que n'importe quel mercenaire déjà parti au mois de février. Et pourtant, il n'a jamais caché son désir d'évoluer ailleurs.
La dernière question qu'on peut se poser sur la situation olympienne et son éventuelle descente en D2, est bien entendu celle qui concerne la cotation en bourse des clubs de football. On se souvient de la chute vertigineuse de l'action Lazio l'an passé après l'échec sur la ligne du club romain dans le calcio. Qu'adviendrait-il alors d'un club aux ambitions royales qui se retrouverait en mobylette? Il ne serait plus qu'un souvenir. Un léger soubresaut dans la vie d'un homme d'affaire. La relégation deviendrait obligatoirement pour les grands clubs synonyme de liquidation immédiate. Sans se soucier de l'intérêt social.
Le championnat de France, qu'on le veuille ou non, ne peut se passer de l'OM. Comme il ne pourrait se passer de Monaco, PSG, Nantes ou Bordeaux, voire Lyon. Alors, rien que pour cette raison, il est plus que temps de sauver l'OM...

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