Peuples de la terre : le groupe F
Mes connaissances du monde – Pays peu fréquentables, le Paraguay, la Nouvelle-Zélande, l'Italie et la Slovaquie vous sont livrés en toute sécurité.
Auteur : Pr Ravio, docteur en anthropologie coloniale
le 15 Juin 2010
Le Paraguay
(avec la collaboration d’Adolfo Ramirez Jr)
Le Paraguay est un pays enclavé d’Amérique du Sud peuplé à cinquante pour cent d’indiens Guarani et à cinquante pour cent de descendants de nazis. En effet, lorsque les nazis sont chassés d’Allemagne en 1945, commence un long et périlleux voyage qui les mènera vers le Paraguay, terre d’asile (à ce sujet, voir le film Exodus d’Otto Preminger, qui transpose allégoriquement ce périple, par pudeur mais ne vous y trompez pas, vers un pays fictif de la Méditerranée orientale). Les Guarani, qui n’ont que nostalgie pour l’époque où les colonisateurs espagnols faisaient régner loi, ordre et discipline, les accueillent à bras ouverts. Quel émerveillement que de voir débarquer ces gens si propres et bien habillés! Quel bonheur de devenir les serviteurs dociles de ces gens si polis aux yeux bleus!
Depuis, grâce au progrès apportés par l’application du national-socialisme au développement culturel et social en milieu andin, il ne se passe un jour sans que les Guarani ne remercient le ciel de l’arrivée providentielle de ces bienfaiteurs. Ainsi, on peut affirmer qu’il n’est pas anodin mais andin (que les lecteurs me pardonnent ce trait d’humour) que l’icône nationale se nomme José-Luis Chilavert, nom qui n’est autre que l’anagramme de la phrase "Jaiçus loves Hitler", Jaiçus étant la transcription de Jésus en guarani, vous l’avez deviné.
Voici donc un pays uni, où il fait bon vivre et qui s’apprête à suivre les Guaraníes, dont la victoire finale ne fait, pour leurs supporters, aucun doute
La Nouvelle-Zélande
(avec la collaboration d’Elle McPherson)
La Nouvelle-Zélande est une île de l’Océan Pacifique peuplée de Néo-Zélandais, ou Maoris. Comme tous les insulaires, selon la théorie d’un ethnologue du nord de l’Essonne, il apparait que les Néo-Zélandais présentent des dégénérescences congénitales évidentes. Une étude menée sur les habitants de l’île conduit rapidement au constat suivant qui est sans appel: la population néo-zélandaise est exclusivement mâle et ne doit sa survie qu’à une adaptation exceptionnelle aux ressources femelles des nombreux cheptels ovins du territoire. Ô Nature merveilleuse!
Il apparait également, bien que le lien avec ce mode de reproduction ne puisse être prouvé, que la population de l’île est particulièrement robuste, l’individu moyen dépassant allègrement les 2m20 et les 150 kg de muscle ce qui lui procure une remarquable capacité à «tenir la bière», comme on dit. Le Néo-Zélandais excelle donc dans un sport local qui consiste à mettre les plus gros des gros devant qui rentrent dans la tronche des adversaires avant de récupérer un ballon ovale qui sera transmis à des gros qui courent vite ayant pour but d’apporter le ballon dans le camp adverse.
Cependant, le caractère extrêmement rudimentaire de ce sport, qui, hormis quelques pays qui croient encore que la reine d’Angleterre dirige le monde et quelques peuplades arriérées du quart sud-ouest de la France (c’est dire!), n’intéresse personne, apparait enfin et participer à la Coupe du monde de football de la Fifa™© est devenu une nécessité, voire une cause nationale.
Voici donc un pays uni, où il fait bon vivre et qui s’apprête à suivre les All White, dont la victoire finale, ne fait, pour leurs supporters, aucun doute.
L’Italie
(avec la collaboration de Sébastien Frey) :
L’Italie est un pays de cocagne béni des Dieux, joyau de l’Europe. Bénéficiant d’un ensoleillement moyen de 398 jours par an mais naturellement irriguée par l’eau fraiche des sources des Dolomites (et non pas, fort heureusement, par le réchauffé de lait d’ourses sodomites), la nature y est luxuriante. On aime à s’y perdre, au gré de longues ballades en Vespa, une brune pulpeuse, à la robe blanche est aussi légère que les mœurs, sur le siège du passager, puis s’accorder une pause à l’ombre des arbres à pizzas tout en se désaltérant aux geysers d’où jaillit un pétillant Lambrusco (se modérer toutefois, car, pour qui a trop bu, colique).
Berceau des Arts et des Lettres, l’Italie a donné au monde certains de ses plus grands artistes: Deni Di Dero, Salvatore D’Alli ou bien Wolfgang Amadeus Mozart (mais si, ne sentez-vous pas toute la saveur de l’Italie lorsque Mozart est là?). Quant à Aldo Maccione, Eros Ramazotti ou Pino Lattuca, ils sont sans aucun doute siciliens, c’est pas pareil.
Certains observateurs pessimistes et pointilleux, sans doute jaloux par-dessus le marché, émettent toutefois quelques doutes quant à la possibilité de voir ce bonheur durer éternellement. Ces tristes sires se délectent de rappeler qu’il n’est jamais bon que le pouvoir politique, économique, médiatique et footballistique de tout un pays soit concentré entre les mains d’un seul homme. Ce pourrait être le cas si l’actuel dirigeant de l’Italie n’était l’un des hommes les plus brillants de son temps, raffiné et sensible, poète et musicien à ses heures. Qu’un dirigeant latin épris de poésie provoque la ruine de son pays, ce n’est pas près d’arriver, parole de Romain!
Voici donc un pays uni, où il fait bon vivre et qui s’apprête à suivre les Azzuri, dont la victoire finale, ne fait, pour leurs supporters, aucun doute.
La Slovaquie
(avec la collaboration de Maxime Gremetz)
La Slovaquie est un de ces nouveaux pays d’Europe de l’Est qui ont honteusement profité de la chute du système communiste pour pulluler, comme les idées à la con dans le cerveau de Patrick Sébastien.
Évidemment, pressés qu’ils étaient de s’affranchir de l’autorité pourtant bienveillante et protectrice du grand frère soviétique, les Slovaques ont tout fait n’importe comment et leur pays est devenu un beau bordel, si vous me passez l’expression. Les ventres sont vides depuis que les kolkhozes ont été démantelés et rachetés par les multinationales à la solde du complot judéo-américano-maçonnique (à ne pas confondre avec le cocktail jus d’o-campari-kas-tonic, merci). Les pieds sont nus depuis que le non respect du plan quinquennal a déstabilisé de manière irréversible un appareil de production des biens de consommation courante qui avait pourtant largement fait ses preuves depuis sa modernisation en 1957. Et tout ça pour quoi? Pour quelques litres de Coca-Cola et la liberté de la presse. À quoi bon, quand on n’a pas de papier et à peine 5% du territoire couvert par le réseau 3G?
Les Slovaques sont donc à la rue. Grave. Et comme ils ont la réputation de n’être que des Tchèques en bois, les marchés financiers, dans leur grande sagesse, ne leur font ni confiance, ni crédit. Ils en sont donc réduits à refourguer au rabais leurs trésors nationaux – ce dont bénéficiera le seul Christian Karembeu qui n’en demandait pas tant.
Voici donc un pays uni, où il fait bon vivre et qui s’apprête à suivre la Repre, dont la victoire finale, ne fait, pour ses supporters, aucun doute.