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Peuples de la terre : le groupe G

Mes connaissances du monde – Le groupe de la mort ne pouvait démentir son appellation: finissons-en avec la Côte d'Ivoire, la Corée du Nord, le Portugal et le Brésil.
Auteur : Pr Ravio, docteur en anthropologie coloniale le 16 Juin 2010

 

groupe_g_denard.jpgLa Côte d’Ivoire
(avec la collaboration de Bob Denard, nettoyage en tout genre)

La Côte d’Ivoire est une république de droit divin africaine qui a été fondée en 1981 par Valéry Giscard d’Estaing. La Côte d’Ivoire était auparavant asservie par les Tatars, peuple sanguinaire et barbare qui dévoraient les nourrissons et n’appliquaient pas de bouclier fiscal.
Valéry Giscard d’Estaing, chassé du Puy-de-Dôme par un coup d’État des Juquinistes, se réfugie en Côte d’Ivoire et décide de libérer les Ivoiriens à l’aide de quelques anciens de Kolweizi entassés dans des pick-up Toyota. En chef de guerre avisé, Valéry Giscard d’Estaing eut tôt fait de chasser les Tatars et de rendre enfin leur dignité aux autochtones. Mais pas leur pays, car il se le gardait en récompense.

Il n’empêche que la Côte d’Ivoire connait alors des années prospères et bienheureuses sous la houlette de son Grand Barreur ("Timonier" étant déjà pris et Lady Di pouvant confirmer) qui entretient de cordiales relations avec les démocraties voisines. Sa mort survient à l’âge de 128 ans, dans les années 90, mais on ne sait pas exactement quand – vous savez comment est l’État civil dans ces pays-là. Elle est longtemps pleurée, à la mesure de l’immense amour que lui portait son peuple: après avoir été trainée dans les rues de la Nouvelle-Chamalières derrière une 103 SP, sa dépouille est livrée aux vautours et aux hyènes, comme il est de coutume pour les grands hommes. Du moins c’est ce qu’on pense.

Heureusement les Ivoiriens ont un cul que leur envie Danièle Gibert elle-même, et Valéry Giscard d’Estaing est remplacé par un autre grand homme d’Etat, aussi fin politicien que connaisseur des mœurs africaines, en la personne de Jacques Chirac. Ce brillant homme d’Etat, sortie major de Science-Po Uzerche devant François Hollande Père, n’hésite pas, pour le bien de son pays à cumuler les fonctions de président de la République, premier Ministre, directeur de la Banque centrale, Cardinal camerlingue du Sacré Collège, Général des Avions et Sélectionneur de l’Equipe Nationale de Football qu’il mènera aux succès que l’on sait.

Voici donc un pays uni, où il fait bon vivre et qui s’apprête à suivre les Eléphants, dont la victoire finale ne fait, pour leurs supporters, aucun doute.



groupe_g_peppone.jpgLa Corée du Nord
(avec la collaboration de Peppone, tour opérateur spécialisé)

La Corée du Nord, à proprement parler, n’est pas vraiment un pays. C’est un gigantesque parc d’attraction. Les Coréens du Nord, en gens pragmatiques, ont pris exemple sur ce qui ce fait de mieux en la matière, aux États-Unis. Notons qu’il fut un temps question de s’inspirer du Parc Mirapolis, modèle de technologie et de gestion à la française. Le souci, c’est que la bureaucratie nord-coréenne étant consciencieuse en ce qui concerne la délivrance des visas pour l’étranger, le joyau de Cergy-Pontoise avait fait faillite et fermé depuis belle lurette lorsque la délégation arrivât.
La Corée du Nord est donc bien propre, avec de larges avenues balayées plusieurs fois par jour, sur lesquelles les gens peuvent se promener en toute tranquillité sans risquer de mettre les pieds dans des crottes de chien ou de se faire écraser par une voiture. De nombreuses attractions régalent petits et grands, notamment de joyeuses parades musicales colorées et enjouées, à la gloire de Kimil, le Mickey local. Pour ceux qui aiment les émotions fortes, on conseille la toute dernière attraction, "Maxximum Electrik Chok" dans le pavillon du centre rééducatif. Les gourmands trouvent à se rassasier dans de nombreux stands qui proposent les fameux chiens chauds locaux (à noter, que le chien chaud n’est ici, en aucune manière, une traduction littérale de l’anglais "hot dog" pour faire une vanne minable).

Les Nord-Coréens sont des malins. Ils se sont inspirés des meilleures méthodes marketing pour créer le buzz (Dieu que ce mot est laid), autour de leur parc d’attraction. À l’instar de la célèbre reine de la nuit et femme d’affaire avisée, l’élégante Régine qui avait refusé au tout Paris d’entrer au Palace le jour de son ouverture, ce qui suscita forcément l’envie chez des gens aussi malins que les jet-setters, les Nord-Coréens gardent consciencieusement fermées les portes de leur parc depuis plus de soixante ans. Nul doute que le jour de l’ouverture officielle, les dignes parents qui aiment vraiment leurs enfants les y conduiront derechef (Dieu que ce mot est beau).

Voici donc un pays uni, où il fait bon vivre et qui s’apprête à suivre les Chollima, dont la victoire finale ne fait, pour leurs supporters, aucun doute.



groupe_g_crevette.jpgLe Portugal
(avec l’aide de la.crevette, cédéfiste surgelé)

Le Portugal est un pays européen, dont la capitale est Lisbonne, là où se trouve la Gare Salazar qui est le centre de l’Univers. Le Portugal est membre de l’Union européenne qu’il créa en 1986 et dont il est aujourd’hui le moteur principal et le primordial rempart face à la crise bancaire internationale. Par exemple, ses immenses réserves-or, juste contribution des peuplades indigènes d’Amérique du Sud en récompense des efforts consentis par les missionnaires portugais pour leur évangélisation, sont désormais les seules garanties de la convertibilité de l’euro face au dollar, depuis l’écroulement des économies françaises et allemandes.

Il faut dire qu’au Portugal, on ne laisse rien au hasard et l’excellence du modèle scolaire et universitaire est une référence mondiale, un cursus sanctionné par le plus prestigieux diplôme local, le Bacalaoré, étant un gage de réussite dans le monde entier. Le Portugal s’est donc vu confronté à une fuite des cerveaux impressionnante, dans les domaines scientifiques, économiques mais également, et ça se sait moins, artistiques et culturels – phénomène auquel des pays moins bien armés auraient succombé. Pour ne parler que de notre pays, la France ne s’est pas gênée pour gagner l’Eurovision grâce à Marie Myriam et exploiter les compétences de Linda de Suza, brillante scientifique à qui l’on doit le brevet du recyclage de valises en carton directement en livres qui se vendent (mais qui est inapproprié lorsqu’on ramène des cartons plein ses valises, les "Aventures de Robert Nouzaret en Afrique" ayant connu un échec cuisant auprès du grand public).
Pour finir sur une note footballistique, rappelons que Vitor Baia, le joueur présentant le plus beau palmarès mondial de l’Histoire, est portugais et que ce n’est pas demain la veille que cela changera.

Voici donc un pays uni, où il fait bon vivre et qui s’apprête à suivre la Selecção das quinas, dont la victoire finale ne fait, pour ses supporters, aucun doute.



groupe_g_vabre.jpgLe Brésil
(avec la collaboration de Jacques Vabre, gringo à qui on ne la fait pas)

Le Brésil est un pays d’Amérique du Sud, éminemment francophile. À juste titre. Il faut dire, même si ça écorche notre légendaire modestie, que la France a largement contribué à l’émergence de ce pays et au bien être de ses habitants. Des exemples? Y’en a plein.
Tout d’abord, la France n’a jamais déclaré la guerre au Brésil. Ce qui mérite d’être souligné. Parce qu’on aurait pu. Et avec notre supériorité militaire, le porte-avion Clémenceau, la patrouille de France et la ligne Maginot, on aurait pu remporter une facile victoire, asservir le pays sous un joug impitoyable et nationaliser Jorge Ben et Ronaldo. Mais, grands seigneurs, on ne l’a pas fait, on a limité nos ambitions sud-américaines à la Guyane, et on s’est contentés d’Henri Salvador et Jean-Claude Darcheville. Si ce n’est pas un signe fort en faveur de l’amitié franco-brésilienne...

Ensuite, et ils nous en seront reconnaissants à jamais, c’est à un Français que les Brésiliens doivent leur goût immodéré pour la fête et les réjouissances corporelles dépravées. En août 1910, l’Université d’été de la SFIO se tient exceptionnellement sur le port de Rio de Janeiro, à la gare navale, car la tempête Ségolène, de triste mémoire, a ravagé le Palais des Congrès de La Rochelle. Marcel Sembat, qui participe au raout et n’est pas le dernier pour la déconne, trouve qu’on s’ennuie sévère le soir, lors des repas. Alors, pour faire marrer Léon Blum et Jean Jaurès, il monte sur les tables, se plante une plume dans le derrière et danse la carmagnole, SFIO oblige. Ça plait beaucoup aux Brésiliens présents (un peu moins à Jaurès et à Blum mais ce n’est pas l’objet de notre propos) qui décident pour commémorer l’évènement, qu’on dansera chaque année la Sembat à la gare navale.

Enfin, rappelons que le Tribunal de Grande Instance de Metz (qui ne rend pas systématiquement des arrêts dénués de bon sens) a prononcé, dans l’affaire Huster/Reali, le divorce aux torts exclusifs du comédien [à part: - On peut dire comédien, pour Francis Huster??? - Oui, il parait. - Ah bon, je ne savais pas.] Néanmoins, c’était la moindre des choses.

Voici donc un pays uni, où il fait bon vivre et qui s’apprête à suivre la Seleção, dont la victoire finale ne fait, pour ses supporters, aucun doute.

Réactions

  • guy le 16/06/2010 à 17h45
    Pour l'instant, le plus drôle des présentations.
    Je ne connaissais pas Mirapolis.

  • LMD le 16/06/2010 à 17h57
    Le spécialiste portugais m'a rappellé des bons souvenirs.

    "J'ai vu Deco Ballon D'or taggué en bas de chez moi!"

  • Tricky le 16/06/2010 à 18h07
    Ah oui, dommage que l'Ukraine ne soit pas qualifiée.

    Très bon, le TGI de Metz.

  • Tonton Danijel le 16/06/2010 à 19h54
    Ben, Francis Huster est comédien, de même que Francis Lalanne est chanteur. On lit de ces conneries, sur wikipedia...

  • In Gone We Trust le 16/06/2010 à 20h10
    Ravio, il a mis des vannes de côté pendant 4 ans à mon avis.

    Sinon, au risque faire le pointilleux, excusez moi hein, j'dis ça j'dis rien, mais "derechef", ça signifie avant tout "à nouveau, encore une fois". Cela dit, deux nuances : je le vois de plus en plus employé pour "immédiatement", et je le trouve joli ce mot, moi aussi.
    Voilà, c'est tout.

  • José-Mickaël le 16/06/2010 à 22h48
    Je trouve cette série de plus en plus drôle à mesure qu'elle avance. Vivement le prochain !

    Comment ? Fini ? Déjà ? Ah, zut...

    En tout cas, très bon humour ferroviaire : la gare Salazar, la gare navale...

  • la touguesh le 17/06/2010 à 01h12
    ravio, je serais ravi(o) de rencontrer lien ^^

    Excellent, comme le reste, merci, bravo !

  • Save Our Sport le 17/06/2010 à 07h48
    Ca me touche de voir mon titre de Brève repris par la rédac'... Presque comme un but du Paraguay contre l'Italie...

  • Tonton Danijel le 17/06/2010 à 09h49
    J'ai lu très peu de San Antonio, n'ayant jamais accroché à cette oeuvre, mais "l'hagard Salazar" était un calembour de Frédéric Dard (dans "Si ma tante en avait", il me semble...).

La revue des Cahiers du football