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Plombés Polonais

Matchbox : Autriche – Pologne, 1-1. Après une énième victoire contre la France à l’orée des années quatre-vingts, Jupp Derwall...
Auteur : Olivier Tomat le 13 Juin 2008

 

Buts : Guerreiro (30’), Vastic (90’ + 2 s.p.)


La nalyse

Après une énième victoire contre la France à l’orée des années quatre-vingts, Jupp Derwall, le sélectionneur allemand, avait expliqué son peu de souci pour ce qui se passait au milieu de terrain, la partie décisive du jeu se pratiquant dans les deux zones de trente mètres attenantes aux buts ; le football contemporain lui donnera évidemment tort. Le match d’hier a eu, lui, la qualité rafraîchissante de ne pas proposer un de ces affrontements à 10 joueurs entassés sur 20 mètres. A la place, on a assisté à une sorte de curieux enchaînement d’attaques-défenses, joué sur un rythme plus bucolique qu’étouffant.

Ce fut le cas au moins durant la première demi-heure, avec une Autriche plaisamment décidée à continuer sur la lancée de sa fin de partie croate, bien aidée par l’incroyable incapacité des centraux polonais à défendre ne serait-ce que correctement. Ceci étant, il existe probablement un certain nombre de raisons objectives pour que l’Autriche soit moins bien classée que la Zambie. au premier rang desquelles son impuissance offensive: quatre grosses occasions échouent sur différentes parties du corps du gardien polonais.


Morale carquefolienne
Raccord avec une de ces mystérieuses lois non écrites du jeu –telles que l’avantage procuré par le public lors d’un match à domicile non principautaire, ou les éliminations pitoyables de l’Espagne en phase finale - les Autrichiens vont se faire surprendre au cœur de leur domination. Un ballon anodin sur lequel Saganowski lance Gueirrero pour le but le plus facile de l’Euro. La seconde période consistera alors en une réplique en miroir du début du match (pour un résultat similaire).
La morale – celle qui a transformé tout un pays en supporter de Carquefou - sera pourtant sauve par la grâce d’un penalty, accordé après deux minutes d’arrêt de jeu. Tirage de maillot dans une surface pour le moins embouteillée, et transformation par l’antédiluvien Mario Vastic. On peut se féliciter de ce que la pétition des supporters autrichiens, pétrifiés par la peur du ridicule, n’ait pas abouti, nous permettant d’attendre un alléchant huitième de finale virtuel entre l’Autriche et l’Allemagne.



Artur_Boruc.jpgLe joueur à suivre

Artur Boruc. On comprend mieux pourquoi le gardien vainqueur de la Ligue des Champions 2005, ce héros qui a offert le trophée à Liverpool, on comprend mieux pourquoi Jerzy Dudek donc, certes en pleine errance, n’est considéré par son sélectionneur que comme le cinquième gardien polonais. Un gros réservoir de talents. Et Artur Boruc ne doit probablement qu’à la sous-médiatisation (heureuse pour qui s’est déjà tapé un Motherwell-Gretna) de la Scottish Premier League de n’être pas considéré publiquement comme un des meilleurs gardiens du monde. En attendant, il a écœuré à lui tout seul les attaquants autrichiens en un quart d’heure. Un joueur à suivre,  sous un gros maillot anglais à défaut de cet Euro.


Le joueur pas trop compliqué à suivre, même pour Willy Sagnol

Mariusz Jop. Commentateurs facétieux dans le meilleur des cas, grinçants le plus souvent, Alan Hansen et Alan Shearer ont ruiné hier soir toutes les chances du défenseur du FC Moscou de signer un jour un contrat juteux en Premier League. Impitoyables, ils ont consacré dix minutes de la mi-temps à une loupe malheureuse sur la performance de Jop au cours de la demi-heure de furia autrichienne, pliés de rire (Hansen: "il joue où?" ; Shearer, regardant Martin O’Neill: "probablement à Villa" ; fou rire général). Tout y passe effectivement – mention spéciale à une lenteur qui fait passer Jacek Bąk pour Theo Walcott. Avec en point d’orgue un enchaînement hallucinant double tête manquée – rebond cuisse-genou – conduite de balle de poussin – dégagement manqué – occasion autrichienne. Beenhaker mettra fin à son agonie à la mi-temps. Franchement, on a juste envie de le consoler autour d’une bonne bière.


Les observations en vrac

•  83e grande compétition internationale pour Jacek Bak, et 83e élimination au premier tour.
•  De grands gestes, des voix fortes: les seuls moments où les Anglais ne sont pas Anglais, c’est quand ils arbitrent des matchs d’autres pays.
•  Tant de jeux de mots possibles, et aucun publié pour l’instant: on espère que l’Autriche ira le plus loin possible, juste pour Jürgen Macho.
•  Faire jouer Roland Linz plutôt que Roman Kienast, c’est un peu comme si on sélectionnait Jean-Alain Boumsong  plutôt que Philippe Mexes.
•  Pologne, Allemagne, Autriche : c’est compliqué de retenir tous ces nouveaux noms de pays depuis la chute du Saint Empire Romain Germanique.


Les titres auxquels vous avez échappé

Danzig Queen
Born to Wien
Vastic, un papy comme Bak

Réactions

  • tatayé le 13/06/2008 à 16h53
    Les titres auxquels vous avez échappé (suite)

    la Pologne éthique et l'Autriche.



    Ok, je sors...

  • le_merlu_frisé le 13/06/2008 à 16h57
    C'est pas la première fois que j'entends des choses croustillantes sur Shearer et les intervenants anglais. Ce que j'aimerais pouvoir suivre l'Euro avec eux.

  • Bibard Batruc le 13/06/2008 à 18h36
    C'est "Ivica" Bastic et non ce curieux "Mario", l'un des trois membres du fameux "magische Dreieck" dont les exploits au sein du Sturm Graz de la fin des années 1990 sont bien connus - enfin, surtout à Graz.

  • Tricky le 13/06/2008 à 18h41
    A mon avis, le curieux 'Mario' vient de Mario Haas, ex coequipier d'Ivo Vastic en selection.

  • pavlovitch le 13/06/2008 à 19h45
    "Pologne, Allemagne, Autriche : c’est compliqué de retenir tous ces nouveaux noms de pays depuis la chute du Saint Empire Romain Germanique."

    MDR...
    ...et puis en y réfléchissant bon c'est quand même pas pertinent pour la Pologne... (et puis pas trop non plus pour l'Autriche, quoiqu'à la rigueur...) mais bien tenté!

  • Toni Turek le 13/06/2008 à 23h33
    Ecoeurer un attaquant autrichien, ces derniers temps, ce n'est pas trop complique.
    ;-)

    Sinon, a propos de ca :
    "Faire jouer Roland Linz plutôt que Roman Kienast, c’est un peu comme si on sélectionnait Jean-Alain Boumsong plutôt que Philippe Mexes".
    ----> Pourtant, Mexes, lui, ne joue pas en Norvege...

  • Tricky le 14/06/2008 à 00h35
    Certes, mais, Toni, Roland Linz a lui joué à Nice. Si c'est pas un signe.

    (On pourrait également arguer qu'il joue en Autriche désormais, et je ne suis pas certain que la Norvège soit derrière à l'indice UEFA)

  • thierro le 14/06/2008 à 17h04
    Roland Linz joue a Braga maintenant....

    Sinon, l'egalisation (largement meritee vue le match) permet de maintenir une bonne motivation en Autriche.
    Pour autriche-pologne, la fan zone de vienne etait deja pleine (70 000 pers) plus d'une heure avant le match. Le centre de Vienne etait bonde apres le match et les autrichiens ont fete comme si c'etait une victoire.
    C'Est assez de voir autant de monde feter quelque chose a vienne et c'etait bien agreable a voir.

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