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Pour en finir avec (le débat sur) Cavani

Une Balle dans le pied – Décrié pour sa maladresse chronique devant le but, Edinson Cavani est un attaquant mal compris. Ses statistiques rappellent quel est son profil de buteur, et réservent quelques surprises. 

Auteur : Jérôme Latta le 18 Oct 2016

 

 

Certains joueurs alimentent, sans qu'ils en soient toujours responsables, un débat permanent qui ne s'arrête pas à la fin de leur carrière. Edinson Cavani est de ceux-là et il n'y a aucune raison que les controverses à son sujet cessent tant qu'il ne cessera pas d'être lui-même. Car c'est un peu ce qu'on lui reproche : d'être ce qu'il est. Or on sait très bien ce qu'il est : un attaquant qui se crée beaucoup d'occasions, qui en rate beaucoup, mais qui marque quand même beaucoup de buts. Si l'on oublie de considérer un de ces trois aspects, on passe à côté du joueur.(…)

 

 

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Réactions

  • Rhônealpinho le 18/10/2016 à 14h37
    Vous voulez pas faire la même étude avec le ratio coup franc direct tiré/marqué?
    J'ai un collègue de bureau qui m'énerve fortement avec son C.Ronaldo meilleur tireur de coup franc du mooooonde.

  • Radek Bejbl le 18/10/2016 à 14h46
    Si j'ai les bons chiffres, Ronaldo était à 1 but toutes les 15 tentatives en carrière en 2014. Et depuis le début de saison dernière [chiffre arrêté fin septembre] il est à 4 buts en 45 tentatives, un taux assez faible. Entre septembre et novembre 2015, Willian en a mis 6 en 11 tentatives... Actuellement, il me semble assez clair que Pjanic, Payet, Messi ou Willian par exemple sont bien meilleurs tireurs, même sans prendre uniquement le total de buts.

  • Rhônealpinho le 18/10/2016 à 14h47
    Ah ben au moins tu confirmes mon impression. Il tire tout le temps et, fatalement, finit par faire mouche de temps en temps.
    Un peu comme Zlatan quoi

  • Matu-Verratti-Vieira-Touré-Clément-Cearà le 18/10/2016 à 15h05
    Après, ça dépend de la position du coup franc...

  • osvaldo piazzolla le 19/10/2016 à 01h32
    Du graphique des joueurs "à plus de 100 big chances" de Jérôme Oplatta , on remarque que le meilleur attaquant du monde est Pierre Emerick.

  • Espinas le 19/10/2016 à 08h25
    En tout cas, sur PES 2016, Cavani est injouable, normal il a ses qualités d'appel et croque pas comme en vrai.

    A force d'échouer contre l'Uruguay, ses fautes tactiques dès que tu passes un mec et ses contres létaux, j'ai fini par les prendre pour gagner enfin cette copa America.

    Le problème de Cavani, ça va être son efficacité au printemps dans les 2-3 matchs couperets en C1, et il risque encore d'être la tête de turc de la prochaine sortie en quarts.

  • Loul le 20/10/2016 à 09h48
    "Mais à nombre de buts égal, quel attaquant faut-il préférer : celui qui ne se procure qu’une occasion ou celui qui s’en procure quatre ?"

    Ce qui pose difficulté au supporter que je suis encore avec cette interrogation c'est son énoncé loin d'être neutre.
    Il ne l'est pas plus que la question que l'on formulerait ainsi :
    "Mais à nombre de buts égal, quel attaquant faut-il préférer : celui à qui son équipe procure qu’une occasion ou celui à qui elle en procure quatre ?"

    Parce que la question la plus pertinente pour un supporter qui veut voir son équipe gagner est bien plus celle du choix d'un titulaire à la pointe de l'attaque (ce qu'est maintenant Cavani) qu'un débat sur l'essence de ce joueur.
    Un autre joueur serait-il plus ou moins efficace ?

    Avoir beaucoup d'occasions quand on joue aux avant-postes d'une équipe dominante doit certes aux qualités du joueur (qui effectivement à de belles qualités de déplacement) mais doit être également considéré au regard de la qualité des partenaires qui l'entourent et au système de jeu dans lequel l'équipe évolue.
    Le mérite (et l'apport au jeu) du fait de "se créer une occasion" n'a absolument pas le même poids quand on joue aux côtés de passeurs médiocres incapables de tenir la balle et dans une équipe emplie de régaleurs de chique.

    On peut penser que n'importe quel attaquant "correct" évoluant à la pointe du PSG se verra offrir des occasions nettes assez régulièrement (peut-être en moins grand nombre s'il a une qualité de jeu sans ballon moindre que celle de l'Uruguayen). Quand on a la chance d'évoluer à la pointe d'un tel effectif, l'importance du "réalisme" dans la finition devient tout autant (si ce n'est plus importante) que les qualités permettant de se dégager avec plus de régularité le chemin du but.

    De ce fait la question de l'utilité du profil d'un joueur comme Cavani qui se crée plus d'occasion que la moyenne des bon buteurs mais en rate peut être plus se pose véritablement en terme d'efficacité collective.

    Dans un collectif moins riche que celui de l'équipe du PSG, la question ne se poserait peut être pas avec autant de vigueur.
    Pour apaiser un peu le débat, peut être s'agit il moins de jauger de l'efficacité intrinsèque du joueur que de son adéquation au jeu de l'équipe dans laquelle il évolue.
    Pour prendre un autre exemple, un numéro 10 qui fluidifie le jeu, rend tous ses partenaires meilleurs et les permet de profiter de meilleures opportunités sera bien moins utile dans une équipe médiocre et pauvre techniquement (relativement à un joueur plus physique et moins doué techniquement mais capable de récupérer mieux un ballon plus haut sur le terrain) que dans une équipe où ses partenaires pourront mieux les exploiter et les convertir en but...

    A examiner le tableau des joueurs se créant le plus d'occasions converties en but, on relève que Cavani est le moins efficace.
    Et même d'assez loin avec certes Neymar qui n'a absolument pas le même profil et peut apporter au jeu en créant des occasions nettes pour ses partenaires (par exemple pour Suarez... qui figure lui aussi dans ce classement avec une efficacité autre).

    Du reste, pour en terminer sur le chapitre des statistiques, un contribueur pertinent du fil parisien faisait ressortir une absolument stupéfiante de différence d'efficacité des occasions converties par Cavani à la suite d'une touche de balle (avec une très belle efficacité) et celle à la suite de plusieures (avec une efficacité tout à fait mauvaise), soulignant un registre de jeu utile du joueur finalement assez limité.
    Ce profil semble en tout cas prescrire le choix d'un joueur moins malhabile avec le contrôle de la balle pour jouer des équipes plus fortes que le PSG (typiquement dans la phase finale de la C1) : on peut imaginer l'avant-centre de l'équipe ne pouvoir bénéficier dans un tel contexte que de rares occasions et possiblement en contre ce qui suppose souvent de courir avec la balle... soit probablement le registre dans lequel Cavani est le moins efficace.

    Si finalement dans un contexte de championnat contre des équipes pour la plupart moins forte que celle dans laquelle il évolue offrant la perspective de nombreuses occasions créées haut sur le terrain, le facteur réussite devant le but de Cavani ne pèse que relativement peu, il en va autrement dans un contexte de matches à élimination directe face à des équipes de même niveau ou plus forte.

    La nature du talent de Cavani que ces éléments dessinent est peut être celle d'un grand buteur d'un championnat que son équipe domine, mais probablement pas celle d'un avant-centre décisif dans des matches couperets face à une opposition relevée...
    Si le PSG veut passer un palier en Champions League, peut-être devrait-il envisager de faire jouer à partir du printemps un autre titulaire en pointe que l'Uruguayen dont le profil peut se relever alors handicapant pour son équipe...

La revue des Cahiers du football