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Presse qui coule

Comme le signifiait Marco dans une réaction à l’article "Crise de nerf de la guerre", la presse a une fâcheuse tendance à disséquer le moindre bug dans une équipe pour en faire un plat bien épicé, profitant de l’occasion pour envenimer ou créer des situations tordues... Une nouvelle fois les Cahiers à l'abordage des navires pressés.

Auteur : Clément Darine le 1 Dec 2000

 


Comme le signifiait Marco dans une réaction à l’article "Crise de nerf de la guerre", la presse a une fâcheuse tendance à disséquer le moindre bug dans une équipe pour en faire un plat bien épicé, profitant de l’occasion pour envenimer ou créer des situations tordues.

Ce n’est là encore pas un phénomène nouveau, il ne touche pas que le football, c’est entendu, mais ce sport connaît un tel essor depuis une quinzaine d’années que la presse ne se prive pas pour sortir des scandales ou des crises où il n’y a parfois qu’un ressort détendu.

Des exemples au hasard sur la méforme de nos journalistes préférés.

Qui se souvient de cet article technique-rigolo de début de saison paru dans un quotidien qui a quasiment le monopole dans le domaine sportif, qui traitait de l’incompétence notoire des attaquants nantais ? La réponse à cet article eu lieu près d’une semaine plus tard avec un retentissant 5-2 en faveur des canaris face à Monaco. Ces mêmes Nantais qui aujourd’hui tiennent la place de leader des attaques du championnat de D1. Le plus drôle est que ce même quotidien s’est fendu d’un article élogieux ce jour sur cette force offensive des joueurs de Dénoueix.

Que penser de ces incitations permanentes à la guerre entre les supporters à la veille de chaque rencontre entre le PSG et l’OM ? A croire que pour ne pas laisser le temps à ces deux peuplades de faire la paix, l’on remet un coup d’huile sur un feu qu’on ne souhaite pas voir s’éteindre. C’est à peine si le message lancé est dissimulé : les gars, n’oubliez-pas que ce soir il y a une bataille. Même Patrick Blondeau l’a remarqué, lui qui soulignait ne jamais être au courant des matches à venir de son OM, sauf deux semaines avant le duel contre les Parisiens.
Le phénomène de la coupure de presse équivalente à une coupure de lame de rasoir est tel qu’on en vient à se demander qui de la presse, du public ou des dirigeants, décide de la marche à suivre par un club, un entraîneur ou un joueur. Un bruit de couloir, une suite de mauvais résultats et le cirque est lancé. La recette est la même. On vise un ou deux hommes, on tape bien fort, on dissèque la moindre trace sombre au tableau, on élimine le positif et on abat la carte. Quand tout fonctionne comme la presse l’entend, il arrive que suite à un licenciement on se retrouve face à une liste de pleurs sur les malheurs du monde du football. Monde cruel duquel la presse s’exclut hypocritement dès le mal fait.

Enfoncer l’OM, le PSG, Bordeaux, Monaco, Saint-Etienne par tous les moyens est aussi une façon de profiter de l’aura médiatique impressionnante de ces clubs. Il est clair qu’une flaque d’eau sur le parking du Tours FC ne produirait pas le même effet. A moins que ce Tours FC ne fasse signer le frère d’Anelka ou la cousine de Raul.
C’est la logique même de ce jeu qui consiste à remplir des pages rentables. Et pourtant, à la lecture de certains chroniqueurs, on a du mal à imaginer qu’ils n’ont aucun talent. Le problème est que leur imagination est branchée sur la mauvaise longueur d’ondes et que souffler sur des braises est bien plus drôle que positiver. C’est le mauvais esprit qui règne, et c’est tout. Quid de l’esprit du jeu? Quid de la mauvaise foi entendue? Quid du Tours FC?

Réactions

  • ilsefootdenou le 01/12/2000 à 00h00
    BRAVO... d'où l'interet du web. Car la presse papier est depuis longtemps le cancer de l'info.

  • Niko le 02/12/2000 à 00h00
    Ce que j'aime c'est que vous ne pratiquez pas la langue de bois.
    Votre article,(comme bien tant d'autres)c'est du vrai boulot de journaliste, c'est a dire de relater les faits sans partis et tel qu'ils sont.
    Vous ne faites pas du travail de "journaleux", et tant mieux.
    Tout n'est pas rose dans le foot mais la façon dont certains medias s'empressent pour faire monter la pression et purement inadmissible.
    Il n'y a qu'a voir aujourd'hui avec le psg. Il y a 2 mois Bergeroo etait un dieu vivant et maintenant il est consideré comme une merde par les journaleux et ses propres joueurs qui lui tirent dessus sous ouvert de l'a nonymat.

  • ZZ le 02/12/2000 à 00h00
    Bravo. tout est dit.

  • fab le 03/12/2000 à 00h00
    Je pense que j'en ai marre du psg!!!!!!!!!!!!!!!

  • skonto le 04/12/2000 à 00h00
    Une petite idée de rubrique, par rapport à la première partie de cet article. Pourriez-vous immortaliser les grandes sentences définitives des quotidiens sportifs et les comparer avec la réalité quelques temps après. On ne le fait pas assez dans le journalisme (exemple jacquet en 98 est le plus symbolique bien sûr). Je pense que cela risque de vous prendre du temps tellement il y a de lien
    Ceci étant dit, nous lecteurs des CDF, on doit en écrire des vertes et des pas mûres de temps en temps aussi.
    Sinon, je pense qu'il est intéressant de décrypter les changements comme pour le PSG. Bergeroo, à juste titre, disait qu'il fallait du temps. Je pense que pour une fois, les dirigeants lui en ont laissé. Mais son système semble avoir ses limites. On peut dire en fait qu'il prone un système (intéressant certainement) sans avoir les joueurs pour. Pas de meneurs de jeu alors que Benarbia et okocha croupissent sur le banc, un système requérant une défense sûre et expérimentée alors que la défense est très jeunes, trop peut ê lien
    L'intérêt de la venue de Fernandez est qu'il ne remplace pas seulement l'entraineur, mais devient entraineur manager comme Wenger à Arsenal ou Fergusson à Manchester. Et je ne m'en plaindrai pas vu que c'est ce que je prône depuis un bon bout de temps. Bergeroo n'est pas devenu subitement mauvais mais il n'avait certainement pas les moyens de sa vision du jeu.

La revue des Cahiers du football