Sous le soleil de Zlatan
Matchbox : Grèce-Suède, 0-2. Si le titre n’est pas encore vacant, la Grèce aura bien du mal à conserver sa couronne de championne d’Europe.
Auteur : Guillaume Toulouse
le 11 Juin 2008
Buts : Ibrahimovic (67e), Hansson (72e)
La nalyse
Si le titre n’est pas encore vacant, la Grèce aura bien du mal à conserver sa couronne de championne d’Europe. En cela, elle ne fera ni mieux ni pire que tous les précédents vainqueurs.
Et pourtant, au bout d’une vingtaine de minutes, on assistait à un remake de la stratégie "Portugal 2004". La défense intraitable des Hellènes ne s’égara pas, emmenée par un Kyrgiakos chabalisé et une discipline tactique de premier plan, empêchant les Suédois de développer leur jeu. Réduits à envoyer de longs ballons sur Ibrahimovic, dont les déviations ne trouvaient personne, les Scandinaves présentaient le profil victime idéal pour les serial killers d’Otto Rehhagel. On commençait même à se demander sur quel corner ou quel coup franc les Grecs inscriraient leur premier but.
Et comme souvent dans un match fermé, le talent individuel finit par faire la différence, Zlatan balançant un missile du coin de la surface. Plan tactique ruiné, déstabilisés par la sortie de Dellas, les Grecs encaissent alors un second but par Hansson. Avec une victoire en poche, les Suédois ont une nouvelle fois des chances de se qualifier pour le deuxième tour. Là aussi, c’est habituel.
Le joueur qu’on ne pensait plus suivre
Henrik Larsson. Le vétéran suédois, pas tellement à son aise face à la masse physique des défenseurs grecs, fut malgré tout impliqué sur les deux buts scandinaves. Même s’il ne donnera sa pleine mesure qu’avec un peu plus d’espaces, on ne peut qu’être admiratif du toucher de balle de l’ex-idole de Celtic Park.
Les observations en vrac
• Un tir grec sur une action de jeu après trois minutes, ça fait presque autant que pendant toute la phase finale de l’Euro 2004.
• Nous sommes les seuls à avoir entendus Thierry Roland appeler l’arbitre monsieur Moussaka ?
• Jurisprudence Panucci oblige, pendant tout le temps qu’il a passé blessé en dehors du terrain, Wilhelmsson couvrait les hors-jeu.
• Il a quand même fallu attendre la 77e minute pour avoir enfin un plan sur les supportrices suédoises.
L’ami qui vous fait regretter de ne pas avoir d’ennemis
Thierry Roland : "Franck, ça vous gênait des broncas comme ça sur le terrain".
Les titres auxquels vous avez échappé
• On vous Suède bonne route
• Hansson, Mmm bof