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Spirales du meilleur / du pire moment de la saison

Si la saison 2014/2015 a été riches en émotions et moments forts, certains ont plus retenu notre attention que d'autres. Pour le meilleur et pour le pire.

Auteur : La rédaction le 10 Juin 2015

 

 

Spirale du meilleur moment de la saison

 

La prolongation de Chelsea-PSG

Question coupe d’Europe, on n’avait plus été excités par un club français comme ça depuis l’OM de Didier Deschamps. Ce n’est pas si lointain finalement, mais ça nous avait manqué. Promis à l’élimination dix fois en cent-quatre-vingt-dix minutes, le PSG est devenu complètement fou à Stamford Bridge, autant dans le jeu (un Thiago Motta ressuscité, Marco Verratti sur le toit du monde, Javier Pastore en balade) que dans le scénario. Bien aidé par le Chelsea de José Mourinho, peu intéressé par le jeu ou le ballon, Paris s’en est sorti malgré les taquets de Diego Costa et le poteau d’Edinson Cavani. Et pour David Luiz, buteur quelques mois après que le Mou l’ait laissé tranquillement partir, la victoire avait un goût de vengeance.

 

Atout: Il s’agit du seul match où l’on s’est dit qu’Adrien Rabiot valait bien trois millions par an.
Faiblesse: Voir un duel entre des proprios qatari et russe comme le meilleur moment de la saison, c’est digne de la FIFA.

 

 

La victoire de Monaco à l'Emirates

Oui, on l’aime bien, la victoire qui déjoue les pronostics. Lorsqu’en plus elle donne raison à un entraîneur parfois sous-estimé, lorsqu’en plus c’est en Angleterre, lorsqu’en plus ça va faire bisquer les supporters d’Arsenal, lorsqu’en plus c’est en proposant un foot aussi appliqué et propre défensivement qu’audacieux et incisif en contre, lorsqu’en plus c’est jusqu’à la 94e minute, lorsqu’en plus le dandy Berbatov a marqué, lorsqu’en plus le suspense reste entier parce qu’on suppose que la pression peut faire s’effondrer Monaco au retour, lorsqu’en plus c’est en Ligue des champions et que c’est bon pour le coefficient UEFA... Eh bien c’est un candidat légitime à la Spirale du meilleur moment de la saison.

 

Atout: La moue dépitée d’Arsène Wenger.
Faiblesse: Le regret de ne pas avoir parié alors que purée, on était sûr.

 

Le multiplex de la 37e journée

On attendait avec impatience son retour, on n’a pas été déçu, surtout en première période. Le multiplex de la 37e journée a donné lieu à une orgie de buts (dix-huit buts avant la pause, vingt-cinq au total) qui, couplée aux enjeux multiples (course à la troisième place et à l’Europe, course au maintien) nous a donné une super soirée de foot. La petite sonnerie annonçant les buts a dû crisper plus d’un supporter, et l’on en vient à être nostalgique du temps révolu où tous les matchs se jouaient simultanément à chaque journée de championnat – même si la dernière a été un peu moins animée.

 

Atout: La musique du multiplex est la seule qui ne devient pas insupportable plus on l’entend.
Faiblesse: Pour l’apprécier complètement, il faut réussir à supporter Éric Besnard toute la soirée.

 

 

 

 

Guingamp sortant des poules en Ligue Europa

Le PAOK Salonique et le Dinamo Minsk n’étaient certes pas des foudres de guerre. Mais l’EAG non plus. Et il s’est qualifié avec talent et détermination, avec Claudio Beauvue, Sylvain Marveaux (à défaut d’être bon en Ligue 1) et comme des soldats. La victoire en Grèce lors de la sixième journée restera dans l’histoire du club et dans les mémoires de ses supporters. De ses joueurs aussi. On les oublie trop souvent quand on parle des bienfaits de la Ligue Europa. C’est une compétition où ils peuvent se montrer, où certains qui ne joueront jamais la Ligue des champions peuvent becter l’Europe. Et Guingamp, parmi les petits budgets du championnat de France, a terminé dixième, secouant les certitudes des entraîneurs français sur l’impossibilité de jouer sur deux tableaux...

 

Atout: Rappeler que gagner quelque chose avec les couleurs du Stade rennais est possible.
Faiblesse: Remettre à la mode le prénom Jocelyn n’est pas forcément une bonne idée.

 

Marseille-Lorient (3-5)

Les matches de l’Olympique de Marseille ont toujours été très animés cette saison, mais aucun ne l’aura été autant que cet invraisemblable OM-Lorient, au scénario complètement fou. Ou quand la force offensive marseillaise pâtit des boulevards laissés derrière et des faillites individuelles au sein de l’arrière-garde, parfaitement exploités par un Jordan Ayew revanchard et réaliste. Ce n’est pas le match le plus prolifique de la saison, mais certainement l’un des plus marquants.

 

Atout: Le match était tellement fou que Jérémy Morel et François Bellugou ont marqué.
Faiblesse: Cette défaite a donné lieu à un déchaînement contre Marcelo Bielsa à ranger dans l’autre versant de la catégorie.

 

 

 

 

Spirale du pire moment de la saison

 

Le parcours de l'AS Saint-Étienne en Ligue Europa

Après avoir célébré leur qualification in extremis pour la phase de poules comme on fêterait une victoire en Ligue des champions, les Verts ont alterné entre le moyen et le médiocre. Incapables de battre les Azerbaïdjanais de Karabakh (0-0 en Azerbaïdjan, 1-1 à Saint-Étienne), auteurs de cinq résultats nuls avant de s’incliner contre Dnipro, deux buts marqués au compteur: les hommes de Christophe Galtier n’ont enchanté personne, et surtout pas leurs supporters. Parmi les paliers encore à franchir pour les Verts, il y a celui de la scène continentale, et il n’est finalement pas plus mal qu’ils aient une fois de plus l’occasion de s’aguerrir en Ligue Europa avant de viser l’étage supérieur.

 

Atout: Les matches sont tellement tombés dans l’oubli que personne ne se souvient d’éventuels bons moments.
Faiblesse: Cela a permis de mettre en valeur le formidable parcours de Guingamp.

 

Les commentaires de Christophe Dugarry sur Marcelo Bielsa

"Comment peuvent-ils continuer à jouer comme ça et Bielsa rester sur sa glacière?" Ce cri de désespoir plutôt grotesque, Christophe Dugarry l’a prononcé le soir d’Olympique de Marseille-AS Monaco, le 10 mai dernier. Une victoire phocéenne 2-1 au final, comme quoi s’asseoir sur une glacière n’influe pas vraiment sur le déroulement d’un match. Les observations grotesques sur Marcelo Bielsa, on ne les compte plus depuis la baisse de forme de son équipe début 2015. Celui de Dugarry, habitué au commentaire réversible (“Qu’est-ce qu’ils jouent mal! Ah, ils ont marqué! Qu’est-ce qu’ils jouent bien!”) symbolise l’intransigeance des journalistes et consultants français envers l’étranger. Leonardo Jardim l’a tout autant ressentie.

 

Atout: La récurrence de l'analyse approximative tout au long de la saison.
Faiblesse: Il était dans la catégorie truc utile en 2007.

 

 

Bengous dans J+1

Stoïque dans son fauteuil d’invité, Jean-Michel Aulas, le sourire aux lèvres tout de même, regarde gesticuler l’humoriste marseillais. Le style de Bengous, guest star de J+1 ce soir-là, ne passe pas. Le public, parfois confus, parfois muet, ne rit pas vraiment. Tandis que Bengous (c’est lui) essaie de titiller le président de l’Olympique lyonnais, le téléspectateur ne sait plus où se mettre. La gêne est parfois contagieuse. Bengous, au bout de l’humour, tente le tout pour le tout et invoque Cyril Hanouna en proposant une “tête de suspense”. Raté. Trois minutes et quarante-sept secondes après l’arrivée de l’énergumène sur le plateau, Stéphane Guy intervient. “On va l’arrêter le Bengous, merci!” Il était temps.

 

Atout: Ce n’est que le premier pas d’une croisade anti-culte de la personnalité sur Internet qui se terminera par enjoyphoenix.
Faiblesse: Cela ne rendrait pas justice à J+1, une bonne émission.

 

 

 

 

Réactions

  • Moravcik dans les prés le 10/06/2015 à 01h54
    Bon alors et d'une on n'a pas perdu contre Qarabag, et de deux on a fait un très joli match à San Siro (qu'on aurait mérité de gagner), et de trois on s'est fait sortir de peu par le futur finaliste, et de quatre... oui, bon, c'est vrai qu'on a été très laids en Ligue Europa cette saison, d'accord.

  • osvaldo piazzolla le 10/06/2015 à 06h29
    Au delà du jeu dans ces six matches (il y eu des hauts et des bas, l'aller à San Siro et l'aller à GG contre Dnipro ont été bons), l'invasion stéphanoise de Milan est un moment inoubliable pour un GRAND nombre de supps, et ça vaut tous les 0-0 galtieriens du monde.

  • Eviv Bulgroz le 10/06/2015 à 09h05
    Moravcik dans les prés
    aujourd'hui à 01h54

    oui, bon, c'est vrai qu'on a été très laids en Ligue Europa cette saison, d'accord.
    ------

    Vous avez été laids toute la saison, en Ligue Europa comme en championnat.

    D'ailleurs, vous êtes très laids tout court.

  • Matu-Verratti-Vieira-Touré-Clément-Cearà le 10/06/2015 à 10h26
    Le meilleur moment de la saison, c'est quand Bielsa s'est assis sur son café.

  • plumitif le 10/06/2015 à 11h10
    Monaco à l'Emirates parce que on avait jusque là lu et entendu que Subasic était un gardien en bois, Moutinho une arnaque, le recrutement de Berbatov une hérésie footballistique et Jardim un gros bidon.
    Ce qui amène directement à Dugarry pour le deuxième vote.

  • Edji le 10/06/2015 à 11h18
    Stamford Bridge, what else ?
    Et ce bonheur incommensurable de lire au petit matin, dans sa chambre londonienne, la fine fleur cédéfiste arborer sa mine déconfite de "Monsieur, votre bite a un goût"...

  • Sens de la dérision le 10/06/2015 à 14h26
    Ai voté catégorie Europa League. Aulas en deux phrases est plus drôle que Bengous en 4 minutes, c'est fort quand même.

  • Lionel Joserien le 10/06/2015 à 14h39
    Mille mercis de m'avoir fait découvrir l'ouvrage d'enjoy phoenix.
    Et assez d'accord avec Mata pour le café bielsiste, j'ai kiffé ma race.

    D'ailleurs le meilleur moment étranger de la saison, c'est Arsène qui renvoie le Mou d'où il est venu.

  • Tonton Danijel le 10/06/2015 à 16h10
    plumitif
    aujourd'hui à 11h10

    Tiens, on a fait la même corrélation.

  • plumitif le 10/06/2015 à 16h57
    Tonton Danijel
    aujourd'hui à 16h10
    ------------------------

    On est beaucoup je pense.

La revue des Cahiers du football