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Stats de France

Il fallait dénoncer un jour la dictature du tableur Excel dans la presse sportive : c'est chose faite avec une étude de cas sur un seul exemplaire de L'Equipe, particulièrement exemplaire. Non aux stats cons.
Auteur : Franck d'Embas le 19 Dec 2002

 

Ceux qui se souvent plaint ou amusé de la folie statistique de Charles Biétry peuvent penser qu'il puise tout simplement son inépuisable inspiration dans L'Equipe. L’indispensable ouverture sur le monde du foot par les chiffres Après ouverture du numéro du 15 décembre, on tombe immédiatement sur le tableau exhaustif du classement, qui trône au milieu d’une première page riche en informations statistiques de toute première utilité. À gauche, un tableau particulièrement instructif retrace les rencontres des 5 dernières saisons entre les adversaires de la journée. Ainsi, pour les joueurs de Loto Foot, on saura qu’Auxerre à 75% de chance de battre Strasbourg avec un but d’écart, que selon toute vraisemblance Monaco battra Guingamp, Nantes battra Troyes et Paris défera Rennes. Cependant, la principale information de ce tableau discret, c’est que 44% de la grille est vide! Développant un syndrome prud'homal, 44% des clubs se seraient-ils abstenus de se rencontrer? Oui, et c’est logique puisque le championnat vient de passer de 18 à 20 et que tous les ans 2, 3 ou 4 clubs montent et descendent, les croisements sur 5 saisons donnent aussi régulièrement lieu à du vide qu’à du plein. Cela étant, une autre information primordiale se niche dans cette page indispensable à tout fan de foot: le prix des places. Ainsi, pour cette 19e journée de la saison 2002/2003 voici en exclusivité deux hiérarchies étonnantes: Les places les moins chères des moins chères sont à Monaco ce qui n’explique pas plus le stade au trois quarts vide. Pourtant 3 euros pour voir le 4e contre le 7e c’est donné. Maintenant c’est sûr, L’Equipe est censurée sur le rocher, trop subversif. Ensuite les clubs qui offrent une politique de prix populaires sont Auxerre, Ajaccio et… Bordeaux. Mais Bordeaux, standing oblige, est aussi le club qui propose les places les plus chères avec 52 euros. C’est cadeau pour les familles Juppé et Raffarin qui sont ensemble en Bordelais comme nous le signale plus loin le journal. On ne s’attardera d’ailleurs pas ici sur l’humour opposant foot d’en haut / foot d’en bas qui devrait permettre à L’Equipe de concourir au grand prix de l’humour raffariniste dans la presse. L’Equipe, un journal sympa A côté des classements, un papier d’environ 4 à 500 mots apporte des précisions indispensables qui permettront de briller à l’apéro entre 2 pistaches et 3 cahouettes. Ainsi, on découvre une première fois que Guingamp a gagné 5 fois à l’extérieur dont 3 fois consécutivement. Il faut aussi savoir que c’est le célèbre Cheick Diallo qui marqua le dernier but troyen à Marcel-Saupin le 27 aout 1976. D’ailleurs, ce jour-là, j’en suis sûr, il faisait chaud. Pour les feignasses qui n’ont même pas le courage de déchiffrer l’amas chiffré de la 2e page, la substantifique moelle des chiffres transparaît dans quasiment tous les articles. Ainsi, durant un paragraphe par-ci par-là, on redécouvre que Strasbourg compte 6 défaites avec 19 buts encaissés à l’extérieur et 11 à domicile, que Nice ne compte que 2 défaites en 8 déplacements. En statisticiens émérites, nos journalistes préférés appliquent parfaitement l’adage selon lequel les chiffres ne valent rien sans un bon commentaire. Après avoir rappelé dans le titre et le début de l’article que Guingamp compte 5 succès en 8 matches à l’extérieur, Jean-Denis Coquard va plus loin et nous précise que l'EAG reste sur 3 succès consécutifs*. Enfin, pour donner plus de poids à ces chiffres, il rapporte les propos suivants: "Les chiffres parlent d’eux-mêmes, constate Jacky Bonnevay, l’entraîneur troyen". Les chiffres ont tellement parlé que Jacky Bonnevay n'est plus l'entraîneur troyen aujourd'hui. L’Equipe, un journal qui compte Le quotidien du sport est très friand de chiffres et ça on l’a déjà remarqué. C’est sans doute l’une des clefs du succès pour un journal ciblé jeune cadre dynamique masculin. Cette forme de scientisme se retrouve souvent dans la presse via un économisme dominant. Bien entendu, au travers des réalités économiques les moins contestables, l’Equipe développe les mêmes recettes. Et puis là, on peut s’attacher à des points précis, comme en page 4 où les 90,8% du capital du PSG sont importants surtout lorsqu’on ignore, comme sûrement la majorité des lecteurs, à qui appartiennent les autres 9,2 %. Réalité économique quand tu nous tiens, l’Equipe nous rappelle aussi que Vivendi donne doublement au football par Canal et par le PSG: 14,4 M€ net sont sortis des poches du PSG sur le marché des transfert par an pendant les 5 dernières années. Cette réalité parfaitement exposée dans un tableau parfaitement illisible raille à la fois Rennes et le PSG. On peut tout de même s’étonner que la situation financière rennaise soit deux fois moins catastrophique… Mais pourquoi donc ces deux clubs que tout oppose? Et bien, sûrement parce qu'ils connaissent des difficultés. Ce tableau oublie dramatiquement de saluer le troisième philanthrope du foot français Monsieur Louis-Dreyfus… Ah, oui, mais aujourd’hui, c’est beaucoup moins pertinent. L’Equipe, un journal précis Fan du générique de Stade 2 des années 80, adeptes des chronos en tout genre, déchaînez vous et n’oubliez rien, ici, on minute. On apprend ainsi que ça faisait 399 minutes que l’OM n’avait pas marqué à l’extérieur. Mais en fait, on s’en fiche un peu quand même, puisque l’OM n’avait pas été en tête du championnat depuis le 28 juillet 2000, et ça fait donc un peu plus de 1,2 millions de minutes, alors que le dernier titre lui remonte à 11 ans soit près de 919 000 minutes converties en euros. Sachant que Sochaux s’acharne à s’acheter une sèche défense, avec une invisibilité de 565 minutes, depuis combien de match n’a-t-on pas vu de but des visiteurs à Bonal? 6 matchs, bravo. Plaisanterie à part, les minutes devenant longues à compter, on pourrait suggérer une autre forme d’illustration statistique. Ainsi, le gardien sochalien a eu le temps de regarder les rediffusions de 18 questions pour un champion pendant son hiver Bonalien. L’Equipe, un journal inventif Quand la statistique défaille, il faut savoir l’arranger voire l’inventer. Dans un article sur la victoire des Algériens de Villeurbanne, L’Equipe affirme prudemment que cette victoire est "probablement unique". Et là, on est étonné de lire qu’en fait, on n'en sait rien parce que le journaliste n’a regardé que jusqu’en 1976 et que de toute façon, avant le nombre de divisions était différent et que, du coup, on ne peut pas vraiment comparer. Cela étant, Franck Le Dorze a au moins le mérite de reconnaître qu’il n’en sait rien et que le caractère unique de l’exploit pourrait être usurpé. De toute façon, franchement, qui ira contester les propos d’un article sur la victoire de Villeurbanne contre Biesheim? Mais il y a plus beau, et c’est le nouvel ami des Cahiers qui est encore à la pointe de l’innovation. Dimanche, Jérôme Touboul invente celle-ci à propos de Fernandez: "Dans 90% des clubs, l’entraîneur aurait déjà été évincé après ce simple constat [défaite en UEFA] que ne contrebalance aucune perf [sic, "performance" faisant sans doute trop vieille France] en L1 ou dans les coupes nationales". Je ne sais pas vous, mais moi, quand je lis ça, j’ai envie d’avoir plus de détails sur les clubs qui, éliminés en coupe de l’UEFA par un 14e du championnat portugais et un club écossais (comme le rappel M. Touboul), ont indiqué la porte à leur entraîneur. Ce doit être un cas qui a connu au moins 10 occurrences pour en arriver à une statistique de 90%. Gros plan sur la stat foireuse du jour : qui sera le champion d’Automne? Ah quelle est belle ma stat ! Achetez-moi ma prévision pas chère, je vous le dit elle vaut de l’or et produit de la ligne pas cher. Un joli tableau finement commenté en 1e page explique qu’il y a une chance sur deux que le champion d’automne finisse premier et presque 4 chances sur 5 qu’il finisse au pire deuxième. Ainsi, une jolie iconographie basée sur la fable de La Fontaine le mièvre et la tordue nous montre que sur 64 championnats depuis 1932 tous les champions d’automne finissent au moins 6e à l’exception de Reims en 1956 qui finit 10e. Mais stupeur et tremblement comme dirait la plumitive qui mange des fruits pourris, trois pages plus loin on lit : "Nice […] voit ainsi se profiler à l’horizon un honorifique titre de champion d’automne. Un titre qu’il n’a plus remporté depuis 1978. […] En 1978, il avait ainsi terminé son championnat à la 8e place". On ne peut que remercier Bernard Lions et Janine Gianaria qui ont dû se mettre à deux pour démentir les statistiques de la première page où seule Reims championne d’automne avait terminé au-delà de la 6e place… Sans mettre en doute la bonne foi des journalistes, tout est là dans ce paragraphe. Tout d’abord une jolie contradiction qui prouve que personne ne sait sur quoi reposent les chiffres du départ. Ensuite, cette lourde insistance absurde sur le "titre honorifique" de champion d’automne. Celui-ci ne veut rien dire à plus d’un titre. Seuls les journalistes s’intéressent à ce non-événement, chaque année on entend la même kyrielle de la "saison encore longue" que tout entraîneur consciencieux ne manquera pas de souligner. Lexicalement parlant, le titre est impropre. En effet, l’automne commençant le 21 septembre, le titre de champion d’automne devrait être attribué à celui qui serait en tête de la journée postérieure à cette date à celle du 21 décembre (soit cette année de la 9e à la 20e journée). En plus, ça ferait d’autres événement, le champion de l’été à la 8e, celui de l’hiver… et du printemps, ah non celui-là existe déjà… Ce titre validerait à mi-championnat apparemment 50% d’une première place et dans 30% des cas une seconde place. Un entrefilet rappelle d’ailleurs que l’OM faillit à une journée près être champion d’automne en 1998-1999… Bonne mère, s’ils avaient statistiquement été champions d’automne c’est sur il l’aurait arraché ce titre! Enfin, ce type de statistique est digne de celles des seconds tours de coupe qui affichent les probabilités de gagner le match retour en fonction du score du match aller. Il s’agit le plus souvent d’une superbe Lapalissade statistique. Quand un club gagne son match aller 3-0, qu’importe qu’il est 89,2 ou 91,4% de chances de se qualifier, comme dirait Jacky Bonnevay, "les chiffres parlent d’eux-mêmes". Enfin, si je puis me permettre l’outrecuidance d’un pronostique digne de Babeth Teissère, j’affirme en exclusivité mondiale que quasiment 100% des clubs qui gagneront la 20e journée auront marqué plus de buts que leur adversaire. * indispensable à tout chiffre, ce signe renvoie souvent en bas d’article pour redonner les matches et les scores concernés, mais c’est assez incomplet, il manque le nom des joueurs et l’état de la pelouse.

Réactions

  • Le Plan le 19/12/2002 à 07h02
    Je dois avouer qu'apres le deuxieme paragraphe, je n'ai pas eu le courage de lire. A quoi vous sert de taper systematiquement sur le meme media ?

    D'autant que la je ne vois pas bien le probleme. Moi j'aime les stats, et je ne suis pas le seul. Une petite cure aux US vous ferait le plus grand bien, particulierement dans un stade de base ball ou pas mal de monde suit balle par balle ce qui se passe pour etablir ses propres statistiques. Mais vous pourriez vous contenter de passer le canal, pour aller constater que les entraineurs de premier league anglaise ont recours depuis l'an dernier a un systeme d'analyse de la performance assiste par ordinateur ou sont mesurees les courses des joueurs, a qui ils passent la balle... bref pleins de stats que des techniciens professionnels utilisent pour les aider a tirer le meilleur parti de leur effectif.

  • Agora le 19/12/2002 à 08h36
    Perso, je suis fan de statistiques en tout genre. Mais de stats qui veulent dire quelque chose. Alors autant les stats des matchs retour en Coupe d'Europe veulent parfois dire quelque chose (pas lorsqu'il y a eu 4-3 au match aller et que la stat porte sur 2 matchs précédents...), autant les résultats des saisons précédentes importent peu...
    Les stats permettent parfois de démentir des idées reçues. Mais c'est justement celles là qu'on ne publie pas. Comme par exemple celle qu'il vaut mieux jouer le premier match à l'extérieur...

    J'ajouterais que si je suis d'accord sur le titre de champion d'Automne (un peu comme le titre du meilleur grimpeur qui récompense celui qui arrive le premier en haut des cotes et non celui qui les monte le plus vite), le champion de Printemps n'est pas plus le champion final que le Champion d'Automne est celui de l'Automne. En effet, le champion de Printemps, pour suivre le raisonnement, devrait être celui qui marque le plus de points entre le 22 mars et le 21 juin. Bref, celui qui finit le plus fort. Et non pas celui qui gagne le championnat...

  • Agora le 19/12/2002 à 08h36
    Si on tape systématiquement sur un seul média, l'Equipe, c'est que c'est le seul.... (et puis TF1 prend sa dose aussi quand même)

  • elnin le 19/12/2002 à 08h49
    Est t on vraiment sur que l avalanche de chiffre s adresse aux jeunes cadres dynamiques ?
    Parce qu un jeune cadre dynamique voit le foutage de gueule a 100 m, avec ces statistiques, qui d ailleurs n en sont pas.
    on pourait s amuser (enfin c est peut etre pas marrant) a calucler les bares d erreurs de leur soit disante stat.
    Je ne vois pas quel public cible cette avalanche de chiffre de scientisme, probablement la meme que le x-file.

    D un autre cote un chiffre est un chiffre et on n a pas besoin de s y connaitre en foot pour dire que x est meilleur que y s il fait 4 pd et marque 3 but de plus que l autre. je pense que c est l objectif vise par cette pseudo-information. rendre la pseudo-analyse accessible a tous le monde et donc permettre de la faire soi meme de critiquer celle proposee et donc de vendre...
    le sommum il l auront atteint, quand pour chaque position, ils auront des stats a donner. alors le lecteur poura faire son equipe et ils auront developper le pouvoir d identification au manager au maximum.

  • Repp le 19/12/2002 à 09h31
    Le 27 Août 76, Nantes jouait à Marcel Saupin, et je confirme, il faisait chaud.

  • hugues le 19/12/2002 à 09h31
    Sans oublier que 40 % des statistiques sont fausses !!!

  • Repp le 19/12/2002 à 09h36
    je crois que j'avais pas compris le 2nd degré. Putain, à 9h35, c'est moi qui suis chaud. ça caille pourtant déhors.

  • CoinCoin le 19/12/2002 à 10h10
    Je dois bien avouer que je suis assez d'accord avec LePlan. Je sais bien que les lecteurs et la rédaction des CdF rêvent d'un quotidien sportif plein d'enquêtes sérieuses, de fines analyses et de respect du lecteur intelligent (Bah, il existe, il est sur le net :). Moi aussi, bien sûr.
    Mais LePlan n'est pas seul, et j'aime AUSSI les stats, même un peu idiotes (gasp, je suis découvert, je suis un méprisable cadre mâle de moins en moins jeune, mais je promets d'y remédier, je vais me faire opérer, retrouver un emploi prolétaire, et arrêter de jouer les American Psycho les nuits de pleine lune). Je veux bien que l'on reproche à L'Equipe de ne pas faire ce qu'on attend d'elle, mais pas ces stats qui, encore une fois, ont un public (et moulent le grain du quignon ;-)
    Mais je suis d'accord avec vous pour fustiger leur manque de rigueur et leurs contradictions. Dans le même ordre d'idée, on associe trop systématiquement l'occurence d'un évènement dans le passé à la probabilité qu'il advienne dans le futur. Comme le dit Elnin, il manque les indispensables incertitudes (ou barres d'erreur).

  • electron libre le 19/12/2002 à 10h15
    Et bien, au début de l'article, j'ai eu la meme réaction que Le plan. Je me suis dit, j'aime bien les stats à la con, et ils tapent encore sur l'équipe.
    Et puis finalement, le sens critique a repris le dessus (ou j'ai retourné ma veste si vous préférez). Vous avez tout à fait raison de dénoncer les stats qui ne veulent rien dire. D'ailleurs, Agora avait bien montré comment la stat sur l'avantage de recevoir en dernier était une "escroquerie".

    Encore un bel article pour la santé intellectuelle !


  • piem le 19/12/2002 à 10h38
    Le syndrôme de Stochkolm frappe durement les lecteurs... Les cahiers seraient ils à l'origine de la baisse des ventes de 8 % de l'équipe...

    Contrairement au Plan, je pense qu'il vaut mieux lire les articles au delà du 2ème paragraphe. La critique porte peut-être plus sur l'abus de statistique qui nuit à la statistique que sur la statistique en tant que telle...

    L'abus de stat existe pas uniquement dans les quotidiens sportifs. Souvent les chiffres ne sont pas commentés, pris comme argent comptant au fil d'une dépêche AFP, d'un compte rendu, et finalement ne veulent rien dire surtout quand elles sont contradictoires. A ce titre, j'ai été étonné de voir l'enquête débile sur le taux de subventionnement de l'expansion reprise à tort et à travers même dans des journaux sérieux... Faudrait peut-être mettre des cours de stats dans les écoles de journalisme, parce qu'avec un chiffre qu'on ne comprend pas, on peut dire tout et son contraire...

    Maintenant, c'est sur, il existe une solution radicale : inventer des chiffres, des ratios, des calculs débiles comme ça au moins on ne risque pas d'avoir une infos vérifiable !-)))

La revue des Cahiers du football