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Supplément d'Amsud / n°2

Le Brésil invente le "mauvais 5-0" et l'Argentine donne le tournis à son adversaire... Peu de grand football, mais des gestes de jeu vidéo à foison!
Auteur : Michaël Grossman le 22 Oct 2007

 


Les résultats de la 2e journée

Brésil-Équateur : 5-0
Chili-Pérou : 2-0
Paraguay-Uruguay : 1-0
Bolivie-Colombie : 0-0   
Venezuela-Argentine : 0-2



L’inquiétant retour du Joga Bonito

Au secours ! Les buts brésiliens vont faire le tour des télés, et la joie des commentateurs qui rivaliseront certainement de superlatifs grandiloquents pour qualifier la première victoire pléthorique de la Seleção dans ces éliminatoires. Des exploits individuels calibrés qui cacheront la réalité d’un match qui aurait pourtant dû être interdit aux plus de huit ans. Car si le football contemporain a fini par nous habituer aux "bons 0 à 0", le Brésil a innové en produisant une éclatante démonstration du… mauvais 5 à 0.

Lors d’un début de match très emprunté, les Brésiliens ne se montrent pas plus en jambes qu’à Bogotá, l’altitude ne pouvant pas, cette fois, justifier leur manque d’emprise physique. L’unique menace de Vágner Love, qui trouve le poteau après un quart d’heure de jeu, n’est provoquée que par un contrôle raté de la défense centrale équatorienne. La possession de balle est en faveur des visiteurs, et le pressing en marchant des locaux s’avère aussi inefficace que contre la Colombie. Privés de ballons, Kaká et ses coéquipiers ne développent aucune velléité offensive.
Un soudain coup de génie collectif fait enfin espérer une mise en action: changement d’aile de Ronaldinho, redoublement de Robinho avec Maicon, louche du premier, grand pont du second et centre tendu à Vágner Love qui conclut seul face au but vide (18e).

Sauvetage de slip
Mais les Brésiliens ne proposent rien de plus jusqu’à pause. Les Equatoriens monopolisent le ballon, mais pêchent trop souvent par des transmissions mal assurées. Ils peuvent tout juste regretter qu’un penalty ne sanctionne pas la main de Gilberto dans la surface en fin de première mi-temps.
Il faut attendre la 58e minute de jeu avant de voir un décalage réussi par Robinho et une frappe sans contrôle intéressante de Vágner Love. Júlio Cesar sauve ensuite le slip de Dunga en s’imposant dans son face à face au terme d’un bon mouvement de jeu court des Equatoriens, avant que les Brésiliens ne se donnent enfin de l’air dans le dernier quart d’heure. Deux buts "casquettes" alourdissent cruellement la marque sur deux frappes anodines de Kaká. La première est déviée par Ronaldinho (72e) et la seconde, complètement écrasée, accorde à Viteri une postérité à la Arconada (84e). Entre les deux, une frappe magistralement enrobée par Kaká avait trouvé la lucarne (77e), et Elano avait profité du débordement spectaculaire de Robinho côté gauche, après avoir fait danser le Jerk à son vis-à-vis à coup de passements de jambes (82e).

Des éclairs individuels et un indéniable renoncement adverse auront débloqué un match finalement bien fade. Merci beaucoup pour les tours de magie. Pour la prestation collective, on repassera.


La mise en place de Dunga

Vágner Love
Ronaldinho - Robinho
Kaká
Gilberto Silva - Mineiro
Gilberto - Lúcio - Juan - Maicon
Júlio César


Les cinq buts




Le sang-froid argentin

Un nouveau match très solide des Argentins. L’organisation reste rodée en dépit de quelques changements de circonstance dans la composition, par rapport au match du Chili. La circulation de balle albiceleste est certainement la plus fluide de la planète. Le jeu dans les pieds distend les lignes adverses, et Riquelme peut profiter des espaces ainsi libérés pour accélérer le jeu argentin, au gré de ses déviations. C’est pourtant, une nouvelle fois, sur coup de pied arrêté que l’Argentine débloque le sort d’une rencontre parfaitement maîtrisée. Après un quart d’heure de jeu, Riquelme brosse un ballon qui décrit une jolie courbe pour plonger aux six mètres sur Milito dont la course n’a pas été suivie par la défense vénézuélienne. La tête décroisée ne laisse aucune chance à Vega.

45 secondes d’écoeurement
Les Ciel et Blanc laissent alors l’initiative aux Vénézuéliens qui se découragent peu à peu en butant sur le rideau de fer Cambiasso-Mascherano-Zanetti. La maîtrise argentine est telle, que l’impression visuelle est celle d’une équipe qui joue en trottinant. Peu avant la mi-temps, un peu comme s’ils avaient décidé de tuer le match à ce moment précis, les hommes de Basile reprennent le jeu à leur compte et baladent les Vénézuéliens jusqu’à l’écoeurement. Une phase de jeu interminable, côté droit d’abord, dans les airs puis au sol, en profondeur enfin, pour mieux se replier comme pour assurer la propreté de la mise à mort. Les transmissions sont sèches et précises, les déviations déstabilisent encore plus le bloc adverse, faisant mine de tenter la percée côté gauche. Retour vers le futur inéluctable côté droit, un centre en retrait pour mettre sur les fesses les derniers survivants au test de l’effort, et Messi paraphe l'ensemble d’une frappe impeccable au ras du poteau. On espère que les maillots vénézueliens étaient livrés avec un petit sachet en papier...

La mise en place de Basile

Tevez - Messi
Riquelme
Cambiasso - Mascherano - Zanetti
Burdisso - Milito - Demichelis - Ibarra
Abbondanzieri

Le missile de Messi




La mini-bannette

Le Werder de Brêle
Joël Cantona (Direct 8) : "Diego ?... il vient d’où, de quel club ce Diego ?"


Les observations en vrac
• Woody Allen : "Voir un but de Vágner Love, ça peut à la rigueur donner envie d'envahir la Sologne, mais pas plus".
•  Après le match, le président brésilien a appelé le sélectionneur sur son portable dans les vestiaires. Dunga se serait écrié: "Taisez-vous, c'est le BeBop à Lula".



Le classement

1. = Argentine 6 pts (+4)
2. ↑ Brésil 4 pts (+5)
3. ↑ Paraguay 4 pts (+1)
4. ↓ Uruguay 3 pts (+4)
5. ↑ Chili 3 pts (0)
6. ↓ Venezuela 3 pts (-1)
7. ↓ Colombie 2 pts (0)
8. ↓ Pérou 1 pt (-2)
9. ↑ Bolivie 1 pt (-5)
10. ↓ Équateur 0 pt (-6)

Les quatre premiers sont qualifiés pour la Coupe du monde. Le cinquième du championnat affrontera en matches aller-retour le barragiste de la zone CONCACAF.

Les prochains rendez-vous

3e journée (17 novembre)
Argentine-Bolivie
Pérou-Brésil
Colombie-Venezuela
Paraguay-Équateur
Uruguay-Chili

4e journée (21 novembre)
Colombie-Argentine
Brésil-Uruguay
Chili-Paraguay
Venezuela-Bolivie
Équateur-Pérou

Réactions

  • Tricky le 22/10/2007 à 01h52
    Je n'en n'ai vu aucun, mais c'est quoi la difference entre des Bresiliens qui marchent (les dilettantes) et des Argentins qui marchent (les genies fluides) ?

  • la menace Chantôme le 22/10/2007 à 06h02
    L'opposition que leur offrirent chacun de leurs adversaires respectifs.

    Même si effectivement, je trouve que les Argentins se la jouent parfois un peu facile, il faut avouer que la façon dont ils annihilent des actions de la part d'équipes hyper motivées est déconcertante, comparée aux absences parfois constatées des Brésiliens.

    Sur le plan mental, les Argentins savent vraiment détruire l'équipe d'en face.

    Sauf en finale de Copa.

  • Mykland le 22/10/2007 à 09h47
    +1 sur le match Brésil-Equateur, une purge et des célébrations de buts insupportables.
    Personnellement, si j'étais en face, ça me donnerait bien envie de filer quelques coups de tatanes, surtout au Robinho.

    Sinon autre phrase de Joël Cantona (pas ses mots mais le sens est le même) :
    "Je sais pas qui c'est ce Vagner Lover, je le connaissais pas du tout mais je peux vous dire que c'est un tout bon"

    On voit le mec qui suit le foot...de loin...de très très loin.

  • rom's le 22/10/2007 à 12h12
    Tricky, le pressing en marchant, pas bien. La circulation du ballon en marchant, bien. Quoiqu'un peu pénible à la longue (cf Barca).

  • Si le vin vil tord le 22/10/2007 à 19h02
    Merci de poster ces vidéos des commentateurs brésiliens notamment dont le pouvoir de nuisance à la bienséance n'a d'égale que la longueur abominable de leurs 'gooool' que chacun tente de pousser le plus loin possible, malgré une évidente passion dans la voix.

La revue des Cahiers du football